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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— Ai —
L'emploi du trident et du carrelet, comme celui de l'huile et de
la lunette d'eau, n'est pas connu des indigènes de la côte.
2° a) Les engins fixes appâtés, tels que nasses à une ou plusieurs
entrées, filets fixes et de raies, tramails, lignes de fond, palancres, ne
sont pas usités.
b) Engins fixes non appâtés :
Il est un genre de pêche, le « mananjaka », pratiqué par les Vezo
assez fréquemment : « l'harato » est immergé près des récifs à 1 ou
2 brasses de profondeur et tendu au fond de l'eau par les grosses
pierres qui y sont attachées et qui le retiennent en place. Lorsque la
mer s'est complètement retirée, on relève le filet.
3° Les filets semblables à ceux employés pour la pêche du hareng
ou de la sardine n'existent pas, ce genre de pêche n'étant pas pratiqué.
4° « L'harato » à larges mailles est seul employé comme filet traî-
nant pour la pêche en em barcation : une dizaine de pirogues placées en
demi-cercle tendent le filet et le promènent dans la mer pendant environ
une heure, puis les pirogues des deux extrémités se rapprochent et
ferment « l'harato » : tous les poissons contenus dans l'intérieur du filet'
sont tués à coups de « polotsoka ».
Les filets en forme de nappe avec poche médiane et les chaluts avec
armature variable sont inconnus des Vezo.
5° Les filets bourse, les seines, etc., ne sont pas employés non plus.
Une façon de pêcher assez courante chez les Vezo et les Masikoro
est celle qui consiste dans l'emploi d'un poison végétal appelé « baro »,
extrait d'une sorte d'arbre à lait de « baro » ; de petites incisions prati-
quées sur une branche de cet arbuste laissent couler le latex qui est
recueilli pour être mêlé à du sable : ce sable, jeté dans la mer, tue tous
les poissons qui passent dans la zone empoisonnée.
Les poissons ainsi pêchés ne peuvent cependant être consommés
sans danger, car si l'on néglige de leur enlever la tête et les ouïes et de
bien les laver, il s'ensuit des empoisonnements très graves, quelquefois
mortels,
Les Vezo se servent comme stupéfiant du « hotsohotso», dont les
branches écrasées sont lancées à l'eau en paquet ; ils attribuent à l'odeur
insupportable qui se dégage de la plante l'efficacité de ce moyen.
C. — Pêches se pratiquant dans les eaux douces. — 1° La pêche à la
main, dans les fleuves, est surtout pratiquée par les Masikoro pour la
capture des crevettes et des « kabo », appelés aussi « tohomainty », espèce
de petit poisson mou dont la chair est très fine.
2° La pêche par assèchement n'est pas usitée : les 'Masikoro de
l'intérieur font quelquefois une ou plusieurs saignées sur le bord d'une
rivière; l'eau est amenée dans une sorte de canal d'irrigation peu pro-
fond qui est bouché après trois ou quatre jours, avec des pierres, des
herbes ou de la boue ; mais cette pêche n'est pas très fructueuse et peu
L'emploi du trident et du carrelet, comme celui de l'huile et de
la lunette d'eau, n'est pas connu des indigènes de la côte.
2° a) Les engins fixes appâtés, tels que nasses à une ou plusieurs
entrées, filets fixes et de raies, tramails, lignes de fond, palancres, ne
sont pas usités.
b) Engins fixes non appâtés :
Il est un genre de pêche, le « mananjaka », pratiqué par les Vezo
assez fréquemment : « l'harato » est immergé près des récifs à 1 ou
2 brasses de profondeur et tendu au fond de l'eau par les grosses
pierres qui y sont attachées et qui le retiennent en place. Lorsque la
mer s'est complètement retirée, on relève le filet.
3° Les filets semblables à ceux employés pour la pêche du hareng
ou de la sardine n'existent pas, ce genre de pêche n'étant pas pratiqué.
4° « L'harato » à larges mailles est seul employé comme filet traî-
nant pour la pêche en em barcation : une dizaine de pirogues placées en
demi-cercle tendent le filet et le promènent dans la mer pendant environ
une heure, puis les pirogues des deux extrémités se rapprochent et
ferment « l'harato » : tous les poissons contenus dans l'intérieur du filet'
sont tués à coups de « polotsoka ».
Les filets en forme de nappe avec poche médiane et les chaluts avec
armature variable sont inconnus des Vezo.
5° Les filets bourse, les seines, etc., ne sont pas employés non plus.
Une façon de pêcher assez courante chez les Vezo et les Masikoro
est celle qui consiste dans l'emploi d'un poison végétal appelé « baro »,
extrait d'une sorte d'arbre à lait de « baro » ; de petites incisions prati-
quées sur une branche de cet arbuste laissent couler le latex qui est
recueilli pour être mêlé à du sable : ce sable, jeté dans la mer, tue tous
les poissons qui passent dans la zone empoisonnée.
Les poissons ainsi pêchés ne peuvent cependant être consommés
sans danger, car si l'on néglige de leur enlever la tête et les ouïes et de
bien les laver, il s'ensuit des empoisonnements très graves, quelquefois
mortels,
Les Vezo se servent comme stupéfiant du « hotsohotso», dont les
branches écrasées sont lancées à l'eau en paquet ; ils attribuent à l'odeur
insupportable qui se dégage de la plante l'efficacité de ce moyen.
C. — Pêches se pratiquant dans les eaux douces. — 1° La pêche à la
main, dans les fleuves, est surtout pratiquée par les Masikoro pour la
capture des crevettes et des « kabo », appelés aussi « tohomainty », espèce
de petit poisson mou dont la chair est très fine.
2° La pêche par assèchement n'est pas usitée : les 'Masikoro de
l'intérieur font quelquefois une ou plusieurs saignées sur le bord d'une
rivière; l'eau est amenée dans une sorte de canal d'irrigation peu pro-
fond qui est bouché après trois ou quatre jours, avec des pierres, des
herbes ou de la boue ; mais cette pêche n'est pas très fructueuse et peu
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