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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 42 —
PLANTES ET HERBES MARINES
Les algues brunes et rouges « lahia », le varech et le goëmon
« lamotsy» se trouvent sur toute la côte, à 3 ou 4 mètres de profondeur, et
près des récifs, par des fonds de 2 à 3 brasses, mais ces plantes aquatiques
ne sont pas exploitées ni comme engrais ni pour l'iode, la soude ou la
potasse qu'elles contiennent.
PIERRES PONCES
Les pierres ponces se rencontrent sur toute la partie rocheuse de la
côte, depuis la pointe d'Andelitra, au nord de Morombe, jusqu'à la pointe
d'Anakao, à 200 ou 300 mètres du rivage ou en arrière des bancs de sable.
A signaler les dépôts de Bevato, de Belavenoka, d'Andamotibe, d'An-
davadoaka, de Tsaranambe, d'Ampasilava, de Lamboharana. Mais la
qualité de ces roches volcaniques est très inférieure.
I. — Technique des pêches
Les indigènes de la côte qui pêchent journellement, non seulement
pour la vente, mais surtout pour assurer leur nourriture et celle de leur
famille, se servent, suivant le cas, d'engins et d'ustensiles variés, selon
que la pêche se fait en eau douce ou à la mer.
A. — Pêches marines se pratiquant sans embarcation du rivage ou
en eaux peu profondes. — Les pêches marines se pratiquant sans embarca-
tion du rivage ou en eau peu profonde sont : la pêche à la main, à la
ligne, au harpon ou au lamba.
1° Les indigènes pêchent à la main le « tseratseraka», petit poisson
qui vit dans le sable ou sous les roches près de la côte.
La pêche à la ligne « maminta » est pratiquée sur tout le littoral : la
ligne est faite avec la fibre d'un arbre appelé « hafotsy » ou avec de la
ficelle tressée, l'hameçon « vinta » provient d'Europe. Tous les poissons
de côte sont pêchés de cette façon.
Le harpon employé pour la pêche a différentes formes, suivant
l'objet auquel il est destiné :
Le « bolotsoke», sorte d'épieu de 2m.50 de long, dont la hampe en bois
de « katafahy » (bois très dur) se termine par une pointe en fer de 25
à 30 centimètres ; il sert pour la pêche du « hangarera », du « fiantsomo-
tsy» et du « torovoka » (mulet).
Le « manambahike », sorte d'anspect en bois dur dont la pointe de
fer est complétée par un croc effilé, à 10 ou 15 centimètres de l'extrémité;
le « manambahike » accroche et ramène le poisson harponné avec le
«bolotsoke», mais il est aussi employé comme engin de pêche propre-
ment dit pour le « fiamasiaka », l'« ambitry », le « moramasaka» et
l'« angely ».
PLANTES ET HERBES MARINES
Les algues brunes et rouges « lahia », le varech et le goëmon
« lamotsy» se trouvent sur toute la côte, à 3 ou 4 mètres de profondeur, et
près des récifs, par des fonds de 2 à 3 brasses, mais ces plantes aquatiques
ne sont pas exploitées ni comme engrais ni pour l'iode, la soude ou la
potasse qu'elles contiennent.
PIERRES PONCES
Les pierres ponces se rencontrent sur toute la partie rocheuse de la
côte, depuis la pointe d'Andelitra, au nord de Morombe, jusqu'à la pointe
d'Anakao, à 200 ou 300 mètres du rivage ou en arrière des bancs de sable.
A signaler les dépôts de Bevato, de Belavenoka, d'Andamotibe, d'An-
davadoaka, de Tsaranambe, d'Ampasilava, de Lamboharana. Mais la
qualité de ces roches volcaniques est très inférieure.
I. — Technique des pêches
Les indigènes de la côte qui pêchent journellement, non seulement
pour la vente, mais surtout pour assurer leur nourriture et celle de leur
famille, se servent, suivant le cas, d'engins et d'ustensiles variés, selon
que la pêche se fait en eau douce ou à la mer.
A. — Pêches marines se pratiquant sans embarcation du rivage ou
en eaux peu profondes. — Les pêches marines se pratiquant sans embarca-
tion du rivage ou en eau peu profonde sont : la pêche à la main, à la
ligne, au harpon ou au lamba.
1° Les indigènes pêchent à la main le « tseratseraka», petit poisson
qui vit dans le sable ou sous les roches près de la côte.
La pêche à la ligne « maminta » est pratiquée sur tout le littoral : la
ligne est faite avec la fibre d'un arbre appelé « hafotsy » ou avec de la
ficelle tressée, l'hameçon « vinta » provient d'Europe. Tous les poissons
de côte sont pêchés de cette façon.
Le harpon employé pour la pêche a différentes formes, suivant
l'objet auquel il est destiné :
Le « bolotsoke», sorte d'épieu de 2m.50 de long, dont la hampe en bois
de « katafahy » (bois très dur) se termine par une pointe en fer de 25
à 30 centimètres ; il sert pour la pêche du « hangarera », du « fiantsomo-
tsy» et du « torovoka » (mulet).
Le « manambahike », sorte d'anspect en bois dur dont la pointe de
fer est complétée par un croc effilé, à 10 ou 15 centimètres de l'extrémité;
le « manambahike » accroche et ramène le poisson harponné avec le
«bolotsoke», mais il est aussi employé comme engin de pêche propre-
ment dit pour le « fiamasiaka », l'« ambitry », le « moramasaka» et
l'« angely ».
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