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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 16 —
Des semis en poquet. dans une culture sarclée, voanjobory, patates,
etc., ont également réussi ; mais l'année suivante les sarclages sont d'au-
tant plus coûteux que la culture sur labour a provoqué l'apparition des
plantes annuelles, très vigoureuses et envahissantes.
Nous proposerions de tracer tous les mètres, dans le bozaka, des ban-
des de 50 centimètres de largeur, en nous contentant simplement de sarcler
le sol et d'y semer le Ceara en paquets tous les mètres ; la végétation de
graminées, généralement bisannuelle-, située dans les intervalles étant
respectée, servirait d'abri aux jeunes plants, en même temps qu'en se
desséchant, pendant le mois où il ne pleut pas, elle lui constituerait un
bon paillis. Des sentiers plus larges, de 100 mètres en 100 mètres, suffi-
raient pour n'avoir rien à redouter des feux de brousse.
On obtiendrait, sans doute, un résultat meilleur en ensemençant
avec de l'ambrevade, un an à l'avance, les surfaces à reboiser ; le semis
par bandes sarclées serait exécuté comme précédemment.
L'abri, dans ce cas, serait meilleur, les chances d'incendie nulles
et les frais d'entretien réduits à leur plus simple expression.
Actuellement, le peuplement de Sainte-Marie compte environ 30.000
pieds provenant presque tous de semis directs.
De l'ancienne plantation, il reste quelques arbres chétifs, dépassés
de beaucoup dans leur croissance par les nouveaux venus. Sur les parties
où le sol a quelque fertilité, les scions d'un an atteignent 1 m. 50 à
2 mètres de hauteur.
Enfin, ce que l'on savait déjà des exigences du Ceara, au point de vue
de la situation, est confirmé par ce que l'on peut voir à Sainte-Marie:
les plus beaux sujets se rencontrent sur des sols en pente, bien drainés
et abrités du vent.
Espèces ou variétés. — On a prétendu que les échecs de diverses
plantations de Ceara devaient être attribués au mauvais choix de graines
importées qui, souvent, n'auraient pas appartenu à l'espèce Manihot
Glaziovii parce que récoltées par des personnes incompétentes sur des
espèces voisines du même genre, mais non caoutchoutifères.
Les faits observés par nous chez M. Sluzanski semblent donner
raison à cette manière de voir.
Il existe, en effet, dans les plantations de Sainte-Marie, trois espèces
ou variétés de Manihot bien distinctes.
L'une d'elles, dont nous n'avons pu voir les organes de végétation,
mais facilement distinguable par ses folioles larges en. petit nombre et ses
pousses violacées, ne donne absolument pas de caoutchouc et son latex
est incolore.
Les deux autres sont caoutchoutifères. La première, que nous dési-
gnerons sous le numéro 1, se distingue par ses rameaux dressés, ses feuil-
les plus larges, à folioles plus nombreuses (souvent au nombre de cinq
Des semis en poquet. dans une culture sarclée, voanjobory, patates,
etc., ont également réussi ; mais l'année suivante les sarclages sont d'au-
tant plus coûteux que la culture sur labour a provoqué l'apparition des
plantes annuelles, très vigoureuses et envahissantes.
Nous proposerions de tracer tous les mètres, dans le bozaka, des ban-
des de 50 centimètres de largeur, en nous contentant simplement de sarcler
le sol et d'y semer le Ceara en paquets tous les mètres ; la végétation de
graminées, généralement bisannuelle-, située dans les intervalles étant
respectée, servirait d'abri aux jeunes plants, en même temps qu'en se
desséchant, pendant le mois où il ne pleut pas, elle lui constituerait un
bon paillis. Des sentiers plus larges, de 100 mètres en 100 mètres, suffi-
raient pour n'avoir rien à redouter des feux de brousse.
On obtiendrait, sans doute, un résultat meilleur en ensemençant
avec de l'ambrevade, un an à l'avance, les surfaces à reboiser ; le semis
par bandes sarclées serait exécuté comme précédemment.
L'abri, dans ce cas, serait meilleur, les chances d'incendie nulles
et les frais d'entretien réduits à leur plus simple expression.
Actuellement, le peuplement de Sainte-Marie compte environ 30.000
pieds provenant presque tous de semis directs.
De l'ancienne plantation, il reste quelques arbres chétifs, dépassés
de beaucoup dans leur croissance par les nouveaux venus. Sur les parties
où le sol a quelque fertilité, les scions d'un an atteignent 1 m. 50 à
2 mètres de hauteur.
Enfin, ce que l'on savait déjà des exigences du Ceara, au point de vue
de la situation, est confirmé par ce que l'on peut voir à Sainte-Marie:
les plus beaux sujets se rencontrent sur des sols en pente, bien drainés
et abrités du vent.
Espèces ou variétés. — On a prétendu que les échecs de diverses
plantations de Ceara devaient être attribués au mauvais choix de graines
importées qui, souvent, n'auraient pas appartenu à l'espèce Manihot
Glaziovii parce que récoltées par des personnes incompétentes sur des
espèces voisines du même genre, mais non caoutchoutifères.
Les faits observés par nous chez M. Sluzanski semblent donner
raison à cette manière de voir.
Il existe, en effet, dans les plantations de Sainte-Marie, trois espèces
ou variétés de Manihot bien distinctes.
L'une d'elles, dont nous n'avons pu voir les organes de végétation,
mais facilement distinguable par ses folioles larges en. petit nombre et ses
pousses violacées, ne donne absolument pas de caoutchouc et son latex
est incolore.
Les deux autres sont caoutchoutifères. La première, que nous dési-
gnerons sous le numéro 1, se distingue par ses rameaux dressés, ses feuil-
les plus larges, à folioles plus nombreuses (souvent au nombre de cinq
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