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Renseignements divers
L'Office colonial vient d'adresser au Gouvernement de la Colonie des exem-
plaires du tome IV du « Portefeuille commercial ». On pourra consulter cet
ouvrage à la bibliothèque publique de Tananarive et à.celle du Musée Commer-
cial de Tamatave,
Les présidents des chambres consultatives de commerce et des comices
agricoles recevront également des exemplaires du « Portefeuille commercial »
qu'ils tiendront à la disposition du public.
La Société anonyme des « Vedettes automobiles » (65, rue de la Victoire,
à Paris) fait connaître qu'elle construit, par séries, divers types de chaloupes
marines en acier eu en bois.
Deux de ces types sont étudiés en vue de la navigation coloniale ; ce sont
des chaloupes à faible tirant d'eau, très robustes, pourvues d'un moteur facile-
ment maniable et facilement réparable ; ces chaloupes, de longueur variable,
tiennent bien le flot ; elles peuvent servir soit au transport des voyageurs par
cinquantaine environ, soit au transport des marchandises par petites cargaisons,
soit éventuellement à remorquer les chalands.
La Société est à l'entière disposition de ceux qui voudraient bien lui
demander des explications, des photographies et des prix.
Elle est en mesure de livrer également aux colonies, pour 300 francs, des
petits canots pliants extra légers : pliés, ils n'ont guère plus d'un mètre de long
et sont portés très facilement par un homme ; dépliés, ils sont longs de 3 à 5
mètres, peuvent porter plusieurs personnes et, dans la brousse, être disposés pour
servir de tentes ; ils sont facilement réparables.
M. Jean Etienne, 68, rue Auguste-Comte, à Lyon (Rhône), faisant déjà des
affaires avec Madagascar, s'offre comme intermédiaire pour l'achat des divers
produits suivants : procédés Lumière, instruments de pesage « La Mulatière »,
lingerie, vêtements de travail et confectionnés, vins, saucissons, biscuiterie,
coutellerie, horlogerie et bijouterie, soieries, rubans, dentelles et soldes,
ameublement, tulles, bleu Guimet, articles pour fumeurs, articles pour bazars,
sièges en cuir, mercerie, chaussures, faïence et verrerie, cirages, toiles
cirees, chapellerie, bonneterie, chemiserie, parapluies et cannes, vêtements
caoutchoutés, quincaillerie, etc.
M. Delamotte, industriel, 395, rue Saint-Honoré, Paris, fabricant d'appareils
d'éclairage et de chauffage par l'alcool, demande à entrer en relations d'affaires
avec des commerçants et des industriels établis dans la Colonie.
M. P. Georgi, exportateur-importateur, 30, rue Baudin, Paris, déjà en
relations avec les commerçants du Sud, demande à être chargé de la vente en
Europe des produits coloniaux suivants: caoutchouc, cire, cuirs, bois, écailles,
etc., etc. Il achèterait aussi pour le compte des commettants les marchandises
qui lui seraient demandées.
M. L. Perrin, voyageur de commerce en denrées coloniales, demeurant 20,
rue Fresque, à Nimes (Gard), demande à être chargé d'un dépôt de marchan-
dises coloniales ou d'une représentation quelconque.
M. Louis Sutter, demeurant à Clamart (Seine), agent en denrées coloniales
d'une maison établie en Indo-Chine, demande à être chargé de la représenta-
tion pour Madagascar des articles de consommation et d'industrie suivants :
riz, cafés, sucres, cacaos, vanilles, grains, etc., textiles, caoutchouc, gommes,
laques, etc. Il possède une clientèle qui paye comptant et prend les marchan-
dises dans les ports de débarquement.
Un commerçant établi à Vichy, 159, rue de Nimes (Fashionable House),
M. J. Rabais-Bongerol, demande à se mettre en rapport avec un commissionnaire
en marchandises qui pourrait lui faire l'envoi d'un lot de 2 à 300 panamas
malgaches fins, pouvant concurrencer les chapeaux d'origine de l'Equateur.
M. Clauzard, vice-président de laChambre syndicale des fabricants de corsets
sur mesure, 21, boulevard de Clichy, Paris, désirerait se mettre en relations
d'affaires avec des industriels sérieux pouvant faire exécuter et lui fournir
divers modèles exclusifs de dentelles employées dans la fabrication des corsets.
