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- SOMMAIRE DU N° 2, D'AVRIL 1901
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- SOMMAIRE DU N° 3, DE JUILLET 1901
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- SOMMAIRE DU N° 4, D'OCTOBRE 1901
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Rapport de fin d'année sur la situation économique
du cercle de Tulear
Les cultures vivrières du cercle de Tulear comprennent : le riz, le maïs, les
pois du Cap, le manioc, les patates et l'ampemby.
Le riz est cultivé dans le pays des Bara Imamono (vallées de la Sakavenoka,
du Fiherenana, de la Malio), dans le pays des Tanosy (rive droite de l'Onilahy
entre Tongobory et Benenitsa (vallées du Sakondry et de la Tahezay, dans le
pays Masikora (vallées de Mikoboka et de Befandriana, environs du lac lotry. —
Il se fait deux récoltes par an ; la première, qui a lieu en mars, provient des ri-
zières inondées pendant la saison des pluies : c'est la plus importante ; mal-
heureusement, les sauterelles l'ont presque entièrement détruite en 1900. La
deuxième récolte a lieu en décembre, elle provient de terrains irrigués artifi-
ciellement ; les sauterelles l'ont à peu près respectée. La production totale du
cercle peut être estimée à environ 400 tonnes pour l'année écoulée, les indigè-
nes en ont vendu le quart environ, soit sur les marchés de Tulear et d'Ambohi-
be, aux populations vezo non agricoles, soit à l'Etat, pour l'alimentation des
garnisons indigènes.
Le maïs est cultivé dans les mêmes régions que le riz, dans les basses vallées
de l'Onilahy, de Fiherenana, du Manomba et du Mangoky et en petites quantités
en pays mahafaly; sur les rares points où l'on trouve un peu d'eau. Les récoltes
se font un ou deux mois avant celle du riz. La production du cercle, en 1900, a
atteint environ 1.500 tonnes ; un quart de cette quantité a été cédé par les indigè-
nes, soit aux Mahafaly, en échange de caoutchouc, soit à l'Etat, pour la nourri-
ture des mulets de la section de conducteurs.
Les pois du Cap sont exclusivement cultivés dans les basses vallées de l'Oni-
lahy, du Fiherenana, du Manomba et du Mangoky. La récolte a lieu en novem-
bre et décembre; le rendement de cette année, que l'on peut estimer à 1.800
tonnes, a été plutôt faible, la plante ayant souffert d'une maladie connue des
indigènes et qui apparaît tous les 4 ou 5 ans ; l'exportation et la nourriture
des troupes ont absorbé les 2/3 de cette production, le dernier tiers a été con-
sommé sur place.
Les cultures accessoires sont représentées par les patates et le manioc, ré-
pandus un peu partout et qui entrent pour une bonne part dans la nourriture
des indigènes ; il convient aussi de citer l'ampemby, variété de sorgho, cultivé
en petite quantité en pays mahafaly, et plus spécialement répandu dans la basse
en
vallée de la Menarandra.
Toutes ces cultures sont faites par les indigènes ; jusqu'à ce jour, deux Eu-
ropéens seulement ont pu trouver des métayers et faire planter chacun environ
70 à 80 hectares en pois du Cap, dans la plaine de Tulear. Deux autres Euro-
péens installés à Belavenoka, dans la vallée du Manomba, ont entrepris par le
même procédé la culture du maïs, du manioc, des patates, etc. ; une dizaine
de colons ont mis en valeur de petites parcelles de 1 à 4 hectares dans la plaine
de Tulear en y faisant également des cultures indigènes ; ils emploient à cet
effet des travailleurs, qu'ils nourrissent et rétribuent à raison de 20 francs par
mois.
Dans les vallées humides, le bananier, le papayer, le manguier fournis-
sent d'excellents produits ; il n'a encore été fait aucun essai de plantation avec
des arbres fruitiers d'Europe. Quant aux diverses variétés de légumes de nos
pays, elles réussissent fort bien dans toutes les régions du cercle, de mars à no-
vembre ; seule, la pomme de terre donne de médiocres résultats.
Rapport de fin d'année sur la situation économique
du cercle de Tulear
Les cultures vivrières du cercle de Tulear comprennent : le riz, le maïs, les
pois du Cap, le manioc, les patates et l'ampemby.
Le riz est cultivé dans le pays des Bara Imamono (vallées de la Sakavenoka,
du Fiherenana, de la Malio), dans le pays des Tanosy (rive droite de l'Onilahy
entre Tongobory et Benenitsa (vallées du Sakondry et de la Tahezay, dans le
pays Masikora (vallées de Mikoboka et de Befandriana, environs du lac lotry. —
Il se fait deux récoltes par an ; la première, qui a lieu en mars, provient des ri-
zières inondées pendant la saison des pluies : c'est la plus importante ; mal-
heureusement, les sauterelles l'ont presque entièrement détruite en 1900. La
deuxième récolte a lieu en décembre, elle provient de terrains irrigués artifi-
ciellement ; les sauterelles l'ont à peu près respectée. La production totale du
cercle peut être estimée à environ 400 tonnes pour l'année écoulée, les indigè-
nes en ont vendu le quart environ, soit sur les marchés de Tulear et d'Ambohi-
be, aux populations vezo non agricoles, soit à l'Etat, pour l'alimentation des
garnisons indigènes.
Le maïs est cultivé dans les mêmes régions que le riz, dans les basses vallées
de l'Onilahy, de Fiherenana, du Manomba et du Mangoky et en petites quantités
en pays mahafaly; sur les rares points où l'on trouve un peu d'eau. Les récoltes
se font un ou deux mois avant celle du riz. La production du cercle, en 1900, a
atteint environ 1.500 tonnes ; un quart de cette quantité a été cédé par les indigè-
nes, soit aux Mahafaly, en échange de caoutchouc, soit à l'Etat, pour la nourri-
ture des mulets de la section de conducteurs.
Les pois du Cap sont exclusivement cultivés dans les basses vallées de l'Oni-
lahy, du Fiherenana, du Manomba et du Mangoky. La récolte a lieu en novem-
bre et décembre; le rendement de cette année, que l'on peut estimer à 1.800
tonnes, a été plutôt faible, la plante ayant souffert d'une maladie connue des
indigènes et qui apparaît tous les 4 ou 5 ans ; l'exportation et la nourriture
des troupes ont absorbé les 2/3 de cette production, le dernier tiers a été con-
sommé sur place.
Les cultures accessoires sont représentées par les patates et le manioc, ré-
pandus un peu partout et qui entrent pour une bonne part dans la nourriture
des indigènes ; il convient aussi de citer l'ampemby, variété de sorgho, cultivé
en petite quantité en pays mahafaly, et plus spécialement répandu dans la basse
en
vallée de la Menarandra.
Toutes ces cultures sont faites par les indigènes ; jusqu'à ce jour, deux Eu-
ropéens seulement ont pu trouver des métayers et faire planter chacun environ
70 à 80 hectares en pois du Cap, dans la plaine de Tulear. Deux autres Euro-
péens installés à Belavenoka, dans la vallée du Manomba, ont entrepris par le
même procédé la culture du maïs, du manioc, des patates, etc. ; une dizaine
de colons ont mis en valeur de petites parcelles de 1 à 4 hectares dans la plaine
de Tulear en y faisant également des cultures indigènes ; ils emploient à cet
effet des travailleurs, qu'ils nourrissent et rétribuent à raison de 20 francs par
mois.
Dans les vallées humides, le bananier, le papayer, le manguier fournis-
sent d'excellents produits ; il n'a encore été fait aucun essai de plantation avec
des arbres fruitiers d'Europe. Quant aux diverses variétés de légumes de nos
pays, elles réussissent fort bien dans toutes les régions du cercle, de mars à no-
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