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- SOMMAIRE DU N° 2, D'AVRIL 1901
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- SOMMAIRE DU N° 3, DE JUILLET 1901
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- SOMMAIRE DU N° 4, D'OCTOBRE 1901
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- 279 —
Chevalier attribue à l'extension de ce procédé la diminution de la valeur mar-
chande du caoutchouc de la Guinée Française ; voici, d'après ce botaniste, la!
façon dont les indigènes pratiquent: ils font une solution de sel dans un
flacon en verre dont le bouchon est traversé par quelques pailles formant
pipette. A mesure qu'ils saignent les lianes, ils aspergent les blessures d'eaiv
salée comme avec un goupillon. Le caoutchouc se forme immédiatement sur
l'arbre et ils n'ont plus qu'à, l'enlever à la main.
M. Jumelle s'exprime ainsi dansson livre Les Plantes à caoutchouc et à gutta:
(f Les caoutchoucs comme celui de Pernambuco (hancornia speciosa), obtenus à
« l'alun, perdent très rapidement leur valeur. Le sel marin, en entretenant
« l'humidité, n'est pas un meilleur coagulant ; nous avons comparé des caout-
<( choucs d'une même espèce, préparés les uns avec le sel, les autres avec divers
« réactifs, les premiers étaient de qualité inférieure et visqueuse ».
Le sel de cuisine, expérimenté par M. Ponchat sur le latex de lianes du Yên-
Thê (Tonkin), ne lui a donné aucun résultat satisfaisant.
Coagulants végétaux. — L'emploi des coagulants végétaux est sans contredit
la meilleure méthode qui soit à la portée de l'indigène. A l'action de l'acide
végétal qu'ils renferment, vient souvent s'ajouter celle du tanin, qui est à la fois-
antiseptique et coagulant acide.
M. Chevalier groupe les coagulants de cette nature, usités au Sénégal et au
Soudan occidental, en trois séries:
A. — Plantes à feuilles astringentes légèrement acides Bauhinia reticulata,
arbuste dont les feuilles renferment de l'acide oxalique et sont très riches en tanin.
Les coagulants fabriqués à l'aide d'une décoction de ces feuilles ne s'altèrent
pas par la suite et peuvent rivaliser avec les plus beaux échantillons par les coa-
gulants chimiques, après aseptisation du lait.
Tamarindus indica, tamarinier.
Adansonia digitata, baobab.
Les feuilles de ces deux arbres sont quelquefois substituées à celle du B.
reticulata: mais comme elles contiennent moins de tanin, il en faut davantage.
B. —Plantes à feuilles acides, Hibiscus sabdarifa, oseille de Guinée; quoique
cette malvacée contienne un peu de tanin, c'est surtout à l'acide oxalique qu'elle
doit ses propriétés.
Hibiscus cannabinus, espèce de chanvre indigène.
Hibiscus diversifolius, oseille de l'hyène.
Ces deux dernières, moins employées, car elles sont moins répandues que
l'h. sabdariffa que l'on rencontre cultivé dans beaucoup de villages.
Faire bouillir environ 500 grammes de feuilles dans un litre d'eau.
Les oseilles d'Europe (rumex) seraient certainement utilisées avec avantage.
C. — Fruits acides ou acides et astringents. — Au premier rang apparaît le
citron, agissant évidemment par l'acide citrique qu'il contient. Malheureusement,
les noirs, en exprimant le suc, laissent trop souvent tomber des graines et des
fragments de fruits. Le jus de citron est apparemment un des meilleurs coagu-
lants végétaux; on a vu plus haut qu'il est bien préférable au sel ou à l'alun
dans la préparation du caoutchouc du Haut-Ogooué.
Quand le citron est utilisé sous forme d'eau acidulée, il faut environ une
dizaine de fruits pour un litre d'eau.
Le fruit du tamarinier (pulpe), employé un peu avant maturité, sous forme
de décoction, constitue un bon coagulant, agissant à la fois par son acidité et
par son tanin ; il donne au caoutchouc une couleur rosée très prisée dans le
commerce.
En faisant infuser la pulpe du fruit de baobab, on obtient aussi un réactif
assez efficace; si le fruit n'a pas atteint sa complète maturité, c'est-à-dire son
plus haut degré d'acidité, il est nécessaire d'y ajouter quelques citrons.
Dans un rapport sur l'exploitation du caoutchouc au Soudan français, M.
Hamet signale les décoctions d'oseille sauvage, de citron et de tamarinier, com-
me ayant donné un caoutchouc de toute première qualité. Dans ces différents
essais, le latex avait été préalablement aseptisé ; or, cet ingénieur fait remarquer
que, traité par les indigenes sans aseptisation préalable et avec des décoctions de
plantes du pays, le latex de la liane gohine (ou gohive) a donné des produits qui
se vendaient à Kouroussa, c'est-à-dire sur les lieux de production, 4 à 5 francs
le kilogramme.
D'après M. Jumelle, qui, lui-même, s'appuie sur M. le docteur Chaussade, au
Fouta, au lieu d'inciser simplement les branches, les habitants font des entailles
dans l'écorce, entailles qu'ils recouvrent de jus de citron ; le latex est ainsi coa-
gulé dès sa sortie. Ils obtiennent, en pratiquant de cette façon, un certain nombre
Chevalier attribue à l'extension de ce procédé la diminution de la valeur mar-
chande du caoutchouc de la Guinée Française ; voici, d'après ce botaniste, la!
façon dont les indigènes pratiquent: ils font une solution de sel dans un
flacon en verre dont le bouchon est traversé par quelques pailles formant
pipette. A mesure qu'ils saignent les lianes, ils aspergent les blessures d'eaiv
salée comme avec un goupillon. Le caoutchouc se forme immédiatement sur
l'arbre et ils n'ont plus qu'à, l'enlever à la main.
M. Jumelle s'exprime ainsi dansson livre Les Plantes à caoutchouc et à gutta:
(f Les caoutchoucs comme celui de Pernambuco (hancornia speciosa), obtenus à
« l'alun, perdent très rapidement leur valeur. Le sel marin, en entretenant
« l'humidité, n'est pas un meilleur coagulant ; nous avons comparé des caout-
<( choucs d'une même espèce, préparés les uns avec le sel, les autres avec divers
« réactifs, les premiers étaient de qualité inférieure et visqueuse ».
Le sel de cuisine, expérimenté par M. Ponchat sur le latex de lianes du Yên-
Thê (Tonkin), ne lui a donné aucun résultat satisfaisant.
Coagulants végétaux. — L'emploi des coagulants végétaux est sans contredit
la meilleure méthode qui soit à la portée de l'indigène. A l'action de l'acide
végétal qu'ils renferment, vient souvent s'ajouter celle du tanin, qui est à la fois-
antiseptique et coagulant acide.
M. Chevalier groupe les coagulants de cette nature, usités au Sénégal et au
Soudan occidental, en trois séries:
A. — Plantes à feuilles astringentes légèrement acides Bauhinia reticulata,
arbuste dont les feuilles renferment de l'acide oxalique et sont très riches en tanin.
Les coagulants fabriqués à l'aide d'une décoction de ces feuilles ne s'altèrent
pas par la suite et peuvent rivaliser avec les plus beaux échantillons par les coa-
gulants chimiques, après aseptisation du lait.
Tamarindus indica, tamarinier.
Adansonia digitata, baobab.
Les feuilles de ces deux arbres sont quelquefois substituées à celle du B.
reticulata: mais comme elles contiennent moins de tanin, il en faut davantage.
B. —Plantes à feuilles acides, Hibiscus sabdarifa, oseille de Guinée; quoique
cette malvacée contienne un peu de tanin, c'est surtout à l'acide oxalique qu'elle
doit ses propriétés.
Hibiscus cannabinus, espèce de chanvre indigène.
Hibiscus diversifolius, oseille de l'hyène.
Ces deux dernières, moins employées, car elles sont moins répandues que
l'h. sabdariffa que l'on rencontre cultivé dans beaucoup de villages.
Faire bouillir environ 500 grammes de feuilles dans un litre d'eau.
Les oseilles d'Europe (rumex) seraient certainement utilisées avec avantage.
C. — Fruits acides ou acides et astringents. — Au premier rang apparaît le
citron, agissant évidemment par l'acide citrique qu'il contient. Malheureusement,
les noirs, en exprimant le suc, laissent trop souvent tomber des graines et des
fragments de fruits. Le jus de citron est apparemment un des meilleurs coagu-
lants végétaux; on a vu plus haut qu'il est bien préférable au sel ou à l'alun
dans la préparation du caoutchouc du Haut-Ogooué.
Quand le citron est utilisé sous forme d'eau acidulée, il faut environ une
dizaine de fruits pour un litre d'eau.
Le fruit du tamarinier (pulpe), employé un peu avant maturité, sous forme
de décoction, constitue un bon coagulant, agissant à la fois par son acidité et
par son tanin ; il donne au caoutchouc une couleur rosée très prisée dans le
commerce.
En faisant infuser la pulpe du fruit de baobab, on obtient aussi un réactif
assez efficace; si le fruit n'a pas atteint sa complète maturité, c'est-à-dire son
plus haut degré d'acidité, il est nécessaire d'y ajouter quelques citrons.
Dans un rapport sur l'exploitation du caoutchouc au Soudan français, M.
Hamet signale les décoctions d'oseille sauvage, de citron et de tamarinier, com-
me ayant donné un caoutchouc de toute première qualité. Dans ces différents
essais, le latex avait été préalablement aseptisé ; or, cet ingénieur fait remarquer
que, traité par les indigenes sans aseptisation préalable et avec des décoctions de
plantes du pays, le latex de la liane gohine (ou gohive) a donné des produits qui
se vendaient à Kouroussa, c'est-à-dire sur les lieux de production, 4 à 5 francs
le kilogramme.
D'après M. Jumelle, qui, lui-même, s'appuie sur M. le docteur Chaussade, au
Fouta, au lieu d'inciser simplement les branches, les habitants font des entailles
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gulé dès sa sortie. Ils obtiennent, en pratiquant de cette façon, un certain nombre
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