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- SOMMAIRE DU N° 2, D'AVRIL 1901
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- SOMMAIRE DU N° 3, DE JUILLET 1901
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- SOMMAIRE DU N° 4, D'OCTOBRE 1901
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Note sur l'élevage des moutons du Cap et la chèvre
Angora dans l'Afrique du Sud
(Renseignements fournis par M. le Consul Général de France
au Cap de Bonne-Espérance)
Mouton à grosse queue dit mouton du Cap.-L'élevage de cet animal se
fait concurremment avec celui du mouton à laine, le mouton mérinos, dans la
colonie du Cap. Il est de moindre importance au Natal et au Sud-Est transwalien.
Mais tandis que le second, avant d'être livré à la boucherie, a donné plusieurs
rendements sous forme de laine d'agneau d'abord et tout au moins de deux
tontes d'adultes, le premier ne saurait en donner qu'un seul : celui de viande de
boucherie. Et cependant, tout dernièrement, le colon du Cap s'est plutôt appli-
qué à augmenter la production du mouton à grosse queue, qui, au premier
abord, semblerait moins rémunérateur que le mérinos. La raison en est
d'abord dans la baisse sur la valeur de la laine et aussi dans ce fait qu'à poids
égal le mouton à grosse queue peut être livré à la boucherie à l'âge de 9 mois,
tandis que le mérinos ne saurait être affecté à cet usage avant celui de 18 mois
à deux ans et les prix obtenus sont les mêmes malgré la différence d'âge. De
plus, la brebis a grosse queue est beaucoup plus précoce et peut être utilement
saillie à l'âge de 6 mois, tandis que la brebis mérinos ne doit être livrée au bé-
lier qu'à l'âge de 18 mois. A poids égal, le mouton à grosse queue est aussi plus
avantageux parce que la queue qui lui a valu son surnom et qui peut arriver à
peser jusqu'à 30 livres anglaises 13 kil. 600,) obtient un prix plus élevé que la
chair elle-même. Cette queue ne produit point de suif, mais une graisse fort,esti-
mée des habitants du Cap.
En moyenne, un mouton à grosse queue vidé et dépouillé pèse 45 livres
anglaises (20 kil. 4501 mais il n'est pas rare, si la sécheresse n'a pas trop détruit le
maigre pâturage sur lequel il prospère, de trouver des animaux pesant dans les
mêmes conditions 34 kil.
C'est qu'en effet cette espèce s'accommode d'une nourriture qui ne saurait
nullement convenir au mérinos, sur lequel elle a l'avantage de cette énorme
queue, qui lui permet d'emmagasiner, sous forme de tissu adipeux, d'importantes
réserves nutritives qui lui permettront de résister pendant les mauvais jours
sans trop souffrir.
Le prix du mouton du Cap n'est pas très élevé en tant qu'animal reproduc-
teur pouvant fonder une race. La question du mérite de l'animal n'a pas été
encore soulevée comme pour le mérinos et la chèvre Angora. On l'a laissé un
peu « nature H, mais l'éleveur commence à se préoccuper de cette question, et si
la baisse sur la valeur de la laine continue, étant donné sa précocité, on en fera
rapidement une sélection ayant pour résultat l'obtention d'une carcasse plus
lourde et peut-être plus de chair ; ce qui ne présentera pas beaucoup de difficul-
tés, même dans uu laps de temps relativement restreint. On obtiendrait un bon
bélier dans les prix de 50 à 75 francs, une brebis d'un an pour 35 francs, une de
6 mois pour 27 fr. 50, et dans ces conditions on pourrait faire un bon choix.
Mouton à grosse queue dit de Perse. - L'introduction dans la colonie du
Cap de la chèvre Angora d'Asie Mineure avait aussi amené celle du mouton a
grosse queue dit mouton de Perse. Un peu plus petit que celui du Cap, ce mou-
ton est non seulement aussi précoce, mais est encore plus facile à élever et à
engraisser. La quantité de saindoux accumulée dans la queue dépasse encore
celle du mouton du Cap. De plus, cette accumulation de matière adipeuse, au
lieu de rester pendante comme une queue bien constituée devrait l'être, s'accu-
mule au-dessus du bas du dos et ne gêne pas ainsi les mouvements de la mar-
che comme elle le fait ordinairement pour le mouton du Cap.
Note sur l'élevage des moutons du Cap et la chèvre
Angora dans l'Afrique du Sud
(Renseignements fournis par M. le Consul Général de France
au Cap de Bonne-Espérance)
Mouton à grosse queue dit mouton du Cap.-L'élevage de cet animal se
fait concurremment avec celui du mouton à laine, le mouton mérinos, dans la
colonie du Cap. Il est de moindre importance au Natal et au Sud-Est transwalien.
Mais tandis que le second, avant d'être livré à la boucherie, a donné plusieurs
rendements sous forme de laine d'agneau d'abord et tout au moins de deux
tontes d'adultes, le premier ne saurait en donner qu'un seul : celui de viande de
boucherie. Et cependant, tout dernièrement, le colon du Cap s'est plutôt appli-
qué à augmenter la production du mouton à grosse queue, qui, au premier
abord, semblerait moins rémunérateur que le mérinos. La raison en est
d'abord dans la baisse sur la valeur de la laine et aussi dans ce fait qu'à poids
égal le mouton à grosse queue peut être livré à la boucherie à l'âge de 9 mois,
tandis que le mérinos ne saurait être affecté à cet usage avant celui de 18 mois
à deux ans et les prix obtenus sont les mêmes malgré la différence d'âge. De
plus, la brebis a grosse queue est beaucoup plus précoce et peut être utilement
saillie à l'âge de 6 mois, tandis que la brebis mérinos ne doit être livrée au bé-
lier qu'à l'âge de 18 mois. A poids égal, le mouton à grosse queue est aussi plus
avantageux parce que la queue qui lui a valu son surnom et qui peut arriver à
peser jusqu'à 30 livres anglaises 13 kil. 600,) obtient un prix plus élevé que la
chair elle-même. Cette queue ne produit point de suif, mais une graisse fort,esti-
mée des habitants du Cap.
En moyenne, un mouton à grosse queue vidé et dépouillé pèse 45 livres
anglaises (20 kil. 4501 mais il n'est pas rare, si la sécheresse n'a pas trop détruit le
maigre pâturage sur lequel il prospère, de trouver des animaux pesant dans les
mêmes conditions 34 kil.
C'est qu'en effet cette espèce s'accommode d'une nourriture qui ne saurait
nullement convenir au mérinos, sur lequel elle a l'avantage de cette énorme
queue, qui lui permet d'emmagasiner, sous forme de tissu adipeux, d'importantes
réserves nutritives qui lui permettront de résister pendant les mauvais jours
sans trop souffrir.
Le prix du mouton du Cap n'est pas très élevé en tant qu'animal reproduc-
teur pouvant fonder une race. La question du mérite de l'animal n'a pas été
encore soulevée comme pour le mérinos et la chèvre Angora. On l'a laissé un
peu « nature H, mais l'éleveur commence à se préoccuper de cette question, et si
la baisse sur la valeur de la laine continue, étant donné sa précocité, on en fera
rapidement une sélection ayant pour résultat l'obtention d'une carcasse plus
lourde et peut-être plus de chair ; ce qui ne présentera pas beaucoup de difficul-
tés, même dans uu laps de temps relativement restreint. On obtiendrait un bon
bélier dans les prix de 50 à 75 francs, une brebis d'un an pour 35 francs, une de
6 mois pour 27 fr. 50, et dans ces conditions on pourrait faire un bon choix.
Mouton à grosse queue dit de Perse. - L'introduction dans la colonie du
Cap de la chèvre Angora d'Asie Mineure avait aussi amené celle du mouton a
grosse queue dit mouton de Perse. Un peu plus petit que celui du Cap, ce mou-
ton est non seulement aussi précoce, mais est encore plus facile à élever et à
engraisser. La quantité de saindoux accumulée dans la queue dépasse encore
celle du mouton du Cap. De plus, cette accumulation de matière adipeuse, au
lieu de rester pendante comme une queue bien constituée devrait l'être, s'accu-
mule au-dessus du bas du dos et ne gêne pas ainsi les mouvements de la mar-
che comme elle le fait ordinairement pour le mouton du Cap.
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