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- SOMMAIRE DU N° 2, D'AVRIL 1901
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- SOMMAIRE DU N° 3, DE JUILLET 1901
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- SOMMAIRE DU N° 4, D'OCTOBRE 1901
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- 13 —
L'Industrie minière à Madagascar en 1900
(Rapport de M. le chef du Service des Mines)
Aperçu général sur les résultats. — Le précédent rapport annuel, don-
nant les résultats de l'industrie minière pour l'année 1899, a déjà fait ressortir
comme caractéristique du développement de l'industrie extractive aurifère une
augmentation considérable dans les quantités d'or exportées. Ce mouvement
s'est maintenu en 1900, et dans la même proportion, c'est-à-dire que les expor-
tations, en 1899, ayant été triples de celles de 1898, celles de 1900 sont, à leur
tour, triples de celle de 1899 ; de sorte que, dans le courant des deux dernières
années, les quantités d'or exportées de Madagascar ont à peu près décuplé.
Ce résultat, très important et caractéristique, a paru devoir être indiqué dès
le début du présent rapport ; il synthétise en effet tous les autres résultats que
nous allons plus loin examiner en détail, quant aux exploitations aurifères.
Mais, avant d'aborder dans le détail le fonctionnement du service des mines
en 1900, il convient encore de faire quelques remarques générales.
L'une est relative à la recrudescence constatée, en 1900, dans les recherches
de mines précieuses. L'année dernière, un ralentissement — qui pouvait être in-
terprété comme une accalmie succédant a l'excitation du début — s'était mani-
festé dans les recherches, et nous estimions que cela n'avait rien d'alarmant et ne
devait pas nécessairement (en raison des réserves existantes comme terrains à
l'étude) entraîner un ralentissement correspondant dans les exploitations : ce
qui s'est vérifié.
Pour l'année 1900, il y a lieu de faire une constatation inverse de celle faite
l'année précédente ; l'ardeur aux recherches a repris de plus belle, ce qui peut
s'expliquer comme conséquence de la découverte des quelques nouveaux gise-
ments de l'est, plus riches que ceux que l'on exploitait jusqu'ici. Il ne faut pas
attacher à cette augmentation plus d'importance qu'il ne convient; nous verrons,
en effet, dans l'étude détaillée des recherches, qu'une forte proportion des per-
mis de recherches pris par les prospecteurs reste inutilisée ; toutefois l'augmen-
tation du nombre des signaux acceptés [en attente de suite] indique vraisembla-
blement une plus grande réserve dans les terrains à mettre en exploitation, et,
d'autre part aussi, il ne faut pas perdre de vue que, plus les recherches sont
étendues, plus on peut espérer voir faire des découvertes intéressantes.
Donc, tout en reconnaissant que le critérium le plus sur pour juger du dé-
veloppement de l'industrie minière est l'examen de la production des exploita-
lions, on peut néanmoins signaler comme une bonne chose la reprise des re-
cherches, parce que c'est sur cette reprise qu'on peut fonder l'espoir de nouvel-
les découvertes.
Il nous faut d'ailleurs signaler ici, en passant, qu'il ne s'agit toujours, soit
dans les exploitations, soit dans les déclarations nouvelles, que de gisements
aurifères. De pierres précieuses, il n'est pas encore question — malgré leur exis-
tence très probable, sinon même certaine -; quant aux autres métaux précieux,
il y a lieu de constater que deux déclarations faites en 1900 avaient pour objet
l'argent, dont l'existence n'avait pas encore été signalée et restait toujours
problématique à Madagascar. Toutefois, de ces deux déclarations, l'une paraît
devoir être considérée comme absolument erronée et sans valeur quant à son
objet, et, pour l'autre, il n'est pas encore possible de se prononcer.
Les mines communes n'ont pas présenté en 1900 un développement, que
l'on ne peut, d'ailleurs, pas être trop en droit d'attendre encore. Cette branche
de l'industrie minière ne peut pas, en effet (comme celle relative à l'or, pré-
céder tout autre développement : elle ne peut que le suivre, notamment en
ce qui concerne les facilités et le bon marché des moyens de transport,
soit pour importer un outillage lourd et encombrant, soit pour exporter des
matières premières de faible valeur, relativement à leur poids.
L'Industrie minière à Madagascar en 1900
(Rapport de M. le chef du Service des Mines)
Aperçu général sur les résultats. — Le précédent rapport annuel, don-
nant les résultats de l'industrie minière pour l'année 1899, a déjà fait ressortir
comme caractéristique du développement de l'industrie extractive aurifère une
augmentation considérable dans les quantités d'or exportées. Ce mouvement
s'est maintenu en 1900, et dans la même proportion, c'est-à-dire que les expor-
tations, en 1899, ayant été triples de celles de 1898, celles de 1900 sont, à leur
tour, triples de celle de 1899 ; de sorte que, dans le courant des deux dernières
années, les quantités d'or exportées de Madagascar ont à peu près décuplé.
Ce résultat, très important et caractéristique, a paru devoir être indiqué dès
le début du présent rapport ; il synthétise en effet tous les autres résultats que
nous allons plus loin examiner en détail, quant aux exploitations aurifères.
Mais, avant d'aborder dans le détail le fonctionnement du service des mines
en 1900, il convient encore de faire quelques remarques générales.
L'une est relative à la recrudescence constatée, en 1900, dans les recherches
de mines précieuses. L'année dernière, un ralentissement — qui pouvait être in-
terprété comme une accalmie succédant a l'excitation du début — s'était mani-
festé dans les recherches, et nous estimions que cela n'avait rien d'alarmant et ne
devait pas nécessairement (en raison des réserves existantes comme terrains à
l'étude) entraîner un ralentissement correspondant dans les exploitations : ce
qui s'est vérifié.
Pour l'année 1900, il y a lieu de faire une constatation inverse de celle faite
l'année précédente ; l'ardeur aux recherches a repris de plus belle, ce qui peut
s'expliquer comme conséquence de la découverte des quelques nouveaux gise-
ments de l'est, plus riches que ceux que l'on exploitait jusqu'ici. Il ne faut pas
attacher à cette augmentation plus d'importance qu'il ne convient; nous verrons,
en effet, dans l'étude détaillée des recherches, qu'une forte proportion des per-
mis de recherches pris par les prospecteurs reste inutilisée ; toutefois l'augmen-
tation du nombre des signaux acceptés [en attente de suite] indique vraisembla-
blement une plus grande réserve dans les terrains à mettre en exploitation, et,
d'autre part aussi, il ne faut pas perdre de vue que, plus les recherches sont
étendues, plus on peut espérer voir faire des découvertes intéressantes.
Donc, tout en reconnaissant que le critérium le plus sur pour juger du dé-
veloppement de l'industrie minière est l'examen de la production des exploita-
lions, on peut néanmoins signaler comme une bonne chose la reprise des re-
cherches, parce que c'est sur cette reprise qu'on peut fonder l'espoir de nouvel-
les découvertes.
Il nous faut d'ailleurs signaler ici, en passant, qu'il ne s'agit toujours, soit
dans les exploitations, soit dans les déclarations nouvelles, que de gisements
aurifères. De pierres précieuses, il n'est pas encore question — malgré leur exis-
tence très probable, sinon même certaine -; quant aux autres métaux précieux,
il y a lieu de constater que deux déclarations faites en 1900 avaient pour objet
l'argent, dont l'existence n'avait pas encore été signalée et restait toujours
problématique à Madagascar. Toutefois, de ces deux déclarations, l'une paraît
devoir être considérée comme absolument erronée et sans valeur quant à son
objet, et, pour l'autre, il n'est pas encore possible de se prononcer.
Les mines communes n'ont pas présenté en 1900 un développement, que
l'on ne peut, d'ailleurs, pas être trop en droit d'attendre encore. Cette branche
de l'industrie minière ne peut pas, en effet (comme celle relative à l'or, pré-
céder tout autre développement : elle ne peut que le suivre, notamment en
ce qui concerne les facilités et le bon marché des moyens de transport,
soit pour importer un outillage lourd et encombrant, soit pour exporter des
matières premières de faible valeur, relativement à leur poids.
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