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- SOMMAIRE DU N° 2, D'AVRIL 1901
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- SOMMAIRE DU N° 3, DE JUILLET 1901
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- SOMMAIRE DU N° 4, D'OCTOBRE 1901
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sur la nécessité du drainage : avec une angady, creusez dans le sol mis à l'essai
un trou de 50 à 60 centimètres de profondeur. S'il se remplit d'eau et, qu'au lieu
de s'écouler, l'eau séjourne au fond du trou, l'existence dans le sous-sol d'une
couche imperméable ne fait aucun doute, et le drainage est nécessaire.
On sait en quoi consistent les drains. Ce sont des tuyaux cylindriques, en
poterie, qui s'assemblent bout à bout au moyen de manchons ou de colliers.
Fabriqués avec soin et à l'aide de bons matériaux, puis mis en place avec précau-
tion, ils peuvent se conserver intacts sons terre pendant un temps considérable.
On peut en donner cette preuve qu'à Madagascar même, on a retrouvé presque
inaltérée la canalisation en poterie, construite par Jean Laborde avec la main-
d'œuvre indigène, et qui amenait, il y a quelque vingt ans, les eaux d'Ambohi-
malaza au palais de la reine à Tananarive.
La dépense à engager pour l'établissement d'une canalisation de drainage
peut être évaluée en France à 250 francs environ par hectare. A Madagascar, elle
serait probablement un peu plus élevée.
En France, en Angleterre, en Belgique, le capital dépensé pour le drainage
a rapporté, par augmentation de production, un intérêt variant de 25 à 40 0/0.
Il n'est pas déraisonnable de penser que, judicieusement appliqué à Madagascar,
ce mode d'amélioration des terrains agricoles offrirait des avantages analogues,
au moins dans la région côtière, dont les sols, péchant en général par excès
d'humidité, pourraient peut-être, grâce au drainage, se prêter à certaines cul-
tures riches, telles que celle de la vanille, qui n'y ont que médiocrement réussi
jusqu'à ce jour.
INTRODUCTION DANS LA COLONIE D'OUVRIERS HINDOUS ET CHINOIS
On sait que, pour faciliter aux colons le recrutement de la main-d'œuvre qui
leur est nécessaire, l'administration locale a décidé de demander aux pays sur-
peuplés de l'Extrême-Orient un certain nombre de travailleurs destinés, en prin-
cipe, à être employés sur les chantiers de travaux publics de la Colonie. Le pre-
mier essai d'introduction de travailleurs asiatiques porte sur 1.500 coolies, dont
1.000 Chinois et 500 Hindous de Pondichéry. S'il donne de bons résultats, il sera
suivi de plusieurs autres tentatives du même genre, qui pourront amener un
mouvement naturel d'immigratron des populations de la Chine et de l'Inde vers
la Grande Ile.
Une grande partie de ces 1.500 coolies vient d'arriver dans l'île.
Le 31 mai, le vapeur Render-Réunion mouillait en effet, en rade de Tama-
tave, ayant à son bord 265 coolies hindous, engagés par M. Florens-Orville pour
le compte de la Colonie.
Le plus grand soin semble avoir été apporté au recrutement et au transport
de ces coolies. Afin d'éviter l'envoi d'hommes malades, ceux-ci n'ont été reçus,
à l'embarquement, que sur la production d'un certificat de visite médicale et
d'acceptation @ délivré par un médecin commis à cet effet. Un autre médecin les
a accompagnés, durant toute la traversée, et a pu veiller, à bord, à leur bonne
installation et à l'observation rigoureuse des préceptes de l'hygiène. Grâce a ces
précautions, on a pu éviter tout déchet résultant des fatigues de la traversée et,
à la visite sanitaire qn'on leur a fait subir à Tamatave, aucun n'a été reconnu
malade.
Ces immigrants hindous ont été spécialement affectés aux travaux du
chemin de fer, actuellement en construction, qui doit relier la côte orientale à
Tananarive. Afin de faciliter leur acclimatement en les plaçant dans des condi-
tions d'habitat se rapprochant le plus possible de celles de leur pays d'origine,
ils seront maintenus dans les régions chaudes de l'île. ,
A leur débarquement, les coolies ont été passés dans les salles de désinfec-
tion, tandis que leurs effets étaient soumis à l'action des étuves. Puis ils ont été
cantonnés à Ivondrona. Des dispositions avaient été prises, avant leur arrivée,
pour assurer le bon aménagement des locaux destines à les recevoir et consti-
tuer les approvisionnements nécessaires à leur nourriture.
D'Ivondrona, ils ont été acheminés, par fractions, sur Anivorano. La mise
en route et le transport se sont effectués en bon ordre et sans difficultés. Le 21
juin, le dernier convoi atteignait Anivorano.
Peu de temps après l'arrivée des Hindous, le 27 juin, 769 coolies chinois,
recrutés à Fou-Tchéou par M. Giquel, pour le compte de la Colonie, débarquaient
sur la nécessité du drainage : avec une angady, creusez dans le sol mis à l'essai
un trou de 50 à 60 centimètres de profondeur. S'il se remplit d'eau et, qu'au lieu
de s'écouler, l'eau séjourne au fond du trou, l'existence dans le sous-sol d'une
couche imperméable ne fait aucun doute, et le drainage est nécessaire.
On sait en quoi consistent les drains. Ce sont des tuyaux cylindriques, en
poterie, qui s'assemblent bout à bout au moyen de manchons ou de colliers.
Fabriqués avec soin et à l'aide de bons matériaux, puis mis en place avec précau-
tion, ils peuvent se conserver intacts sons terre pendant un temps considérable.
On peut en donner cette preuve qu'à Madagascar même, on a retrouvé presque
inaltérée la canalisation en poterie, construite par Jean Laborde avec la main-
d'œuvre indigène, et qui amenait, il y a quelque vingt ans, les eaux d'Ambohi-
malaza au palais de la reine à Tananarive.
La dépense à engager pour l'établissement d'une canalisation de drainage
peut être évaluée en France à 250 francs environ par hectare. A Madagascar, elle
serait probablement un peu plus élevée.
En France, en Angleterre, en Belgique, le capital dépensé pour le drainage
a rapporté, par augmentation de production, un intérêt variant de 25 à 40 0/0.
Il n'est pas déraisonnable de penser que, judicieusement appliqué à Madagascar,
ce mode d'amélioration des terrains agricoles offrirait des avantages analogues,
au moins dans la région côtière, dont les sols, péchant en général par excès
d'humidité, pourraient peut-être, grâce au drainage, se prêter à certaines cul-
tures riches, telles que celle de la vanille, qui n'y ont que médiocrement réussi
jusqu'à ce jour.
INTRODUCTION DANS LA COLONIE D'OUVRIERS HINDOUS ET CHINOIS
On sait que, pour faciliter aux colons le recrutement de la main-d'œuvre qui
leur est nécessaire, l'administration locale a décidé de demander aux pays sur-
peuplés de l'Extrême-Orient un certain nombre de travailleurs destinés, en prin-
cipe, à être employés sur les chantiers de travaux publics de la Colonie. Le pre-
mier essai d'introduction de travailleurs asiatiques porte sur 1.500 coolies, dont
1.000 Chinois et 500 Hindous de Pondichéry. S'il donne de bons résultats, il sera
suivi de plusieurs autres tentatives du même genre, qui pourront amener un
mouvement naturel d'immigratron des populations de la Chine et de l'Inde vers
la Grande Ile.
Une grande partie de ces 1.500 coolies vient d'arriver dans l'île.
Le 31 mai, le vapeur Render-Réunion mouillait en effet, en rade de Tama-
tave, ayant à son bord 265 coolies hindous, engagés par M. Florens-Orville pour
le compte de la Colonie.
Le plus grand soin semble avoir été apporté au recrutement et au transport
de ces coolies. Afin d'éviter l'envoi d'hommes malades, ceux-ci n'ont été reçus,
à l'embarquement, que sur la production d'un certificat de visite médicale et
d'acceptation @ délivré par un médecin commis à cet effet. Un autre médecin les
a accompagnés, durant toute la traversée, et a pu veiller, à bord, à leur bonne
installation et à l'observation rigoureuse des préceptes de l'hygiène. Grâce a ces
précautions, on a pu éviter tout déchet résultant des fatigues de la traversée et,
à la visite sanitaire qn'on leur a fait subir à Tamatave, aucun n'a été reconnu
malade.
Ces immigrants hindous ont été spécialement affectés aux travaux du
chemin de fer, actuellement en construction, qui doit relier la côte orientale à
Tananarive. Afin de faciliter leur acclimatement en les plaçant dans des condi-
tions d'habitat se rapprochant le plus possible de celles de leur pays d'origine,
ils seront maintenus dans les régions chaudes de l'île. ,
A leur débarquement, les coolies ont été passés dans les salles de désinfec-
tion, tandis que leurs effets étaient soumis à l'action des étuves. Puis ils ont été
cantonnés à Ivondrona. Des dispositions avaient été prises, avant leur arrivée,
pour assurer le bon aménagement des locaux destines à les recevoir et consti-
tuer les approvisionnements nécessaires à leur nourriture.
D'Ivondrona, ils ont été acheminés, par fractions, sur Anivorano. La mise
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juin, le dernier convoi atteignait Anivorano.
Peu de temps après l'arrivée des Hindous, le 27 juin, 769 coolies chinois,
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