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- NOTES ET DOCUMENTS
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- Bilan semestriel de la banque du Japon en 1938. Rôle de cette banque dans l'émission des bons d'état.......... Page(s) .......... 637
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- Comptes-rendus et Bibliographie
- Statistiques
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- Graphiques
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LA SITUATION ÉCONOMIQUE DE SHANGHAI
Malgré les hostilités qui se poursuivent en Chine, non loin de Shanghai, cette
ville donne actuellement l'impression de la prospérité. Les propriétaires d'immeu-
bles, les hôtels, les grands magasins et les services publics font d'excellentes affaires
grâce surtout à l'afflux des riches réfugiés chinois.
Affaires immobilières. — Pour la même raison, les affaires immobilières des Con-
cessions française et internationale de Shanghai ont été assez actives au cours de
1938. Cependant, traduits en livres sterling, le montant des ventes immobilières
à Shanghai en 1938 demeure inférieur aux chiffres atteints avant les hostilités, mal-
gré une reprise sensible sur 1937, l'année de la bataille de Shanghai :
193 3$2.662.716
1934 - 871.812
1935 1.063.235
1936 845.297
1937. 373.214
1938 603.862
Industrie. — On constate un développement sans cesse croissant des industries
de Shanghai.
Dans la partie de la Concession internationale qui fut le théâtre des hostilités
en 1937, et qui est encore occupée par l'armée nippone, 371 usines de moyenne
importance dont 191 entreprises textiles, fonctionnaient à la fin de 1938. Ensemble
ces usines emploient 74.120 ouvriers. On compte, en outre, dans ce district de
Shanghai 459 petits ateliers divers qui emploient 8.000 ouvriers. Soit au total
82.120 ouvriers contre 1.000 en 1937 et 106.000 en 1935.
Sur la partie de la Concession internationale non occupée par les Japonais et
celle appelée « Extra Settlement» (territoire extérieur à la Concession internationale
proprement dite mais inclus dans la zone de défense créée depuis les hostilités par
les forces militaires étrangères) on a relevé, à la fin de 1938, 3.879 usines em-
ployant 154.650 ouvriers dont 712 filatures et tissages divers avec 90.100 ouvriers.
Le nombre des ouvriers travaillant dans ces districts avant les hostilités n'était que
de 93.650 environ, c'est à dire qu'il a augmenté de 61.000 au cours de l'année 1938,
soit de 67
Cette partie de Shanghai, qui comprend des quartiers de résidence, est en effet
encombrée actuellement de nombreuses échoppes ou baraques chinoises, et d'une
foule énorme qui pose de difficiles problèmes à la police et au service d'hygiène.
Le développement de l'industrie textile à Shanghai est particulièrement rapide,
surtout celle du coton. Le nombre des filatures chinoises ou étrangères qui s'ins
tallent sur les Concessions augmente sans cesse et celles déjà établies ont accru leur
production. La filature sino-britannique Ewo Cotton Mills a annoncé pour 1938
un bénéfice de 8 millions de dollars et serait en cours d'agrandissement. Parmi les
nouvelles filatures de coton de Shanghai, beaucoup étaient précédemment installées
dans la région voisine occupée par l'armée japonaise (Wusih, dans la province du
Kiangsu, entre autres) ; mais à la suite de la destruction de leurs ateliers ou de
l'obligation de collaborer avec les Japonais pour les faire fonctionner, les proprié-
taires de ces filatures les ont abandonnées et ont créé de nouvelles entreprises a
Malgré les hostilités qui se poursuivent en Chine, non loin de Shanghai, cette
ville donne actuellement l'impression de la prospérité. Les propriétaires d'immeu-
bles, les hôtels, les grands magasins et les services publics font d'excellentes affaires
grâce surtout à l'afflux des riches réfugiés chinois.
Affaires immobilières. — Pour la même raison, les affaires immobilières des Con-
cessions française et internationale de Shanghai ont été assez actives au cours de
1938. Cependant, traduits en livres sterling, le montant des ventes immobilières
à Shanghai en 1938 demeure inférieur aux chiffres atteints avant les hostilités, mal-
gré une reprise sensible sur 1937, l'année de la bataille de Shanghai :
193 3$2.662.716
1934 - 871.812
1935 1.063.235
1936 845.297
1937. 373.214
1938 603.862
Industrie. — On constate un développement sans cesse croissant des industries
de Shanghai.
Dans la partie de la Concession internationale qui fut le théâtre des hostilités
en 1937, et qui est encore occupée par l'armée nippone, 371 usines de moyenne
importance dont 191 entreprises textiles, fonctionnaient à la fin de 1938. Ensemble
ces usines emploient 74.120 ouvriers. On compte, en outre, dans ce district de
Shanghai 459 petits ateliers divers qui emploient 8.000 ouvriers. Soit au total
82.120 ouvriers contre 1.000 en 1937 et 106.000 en 1935.
Sur la partie de la Concession internationale non occupée par les Japonais et
celle appelée « Extra Settlement» (territoire extérieur à la Concession internationale
proprement dite mais inclus dans la zone de défense créée depuis les hostilités par
les forces militaires étrangères) on a relevé, à la fin de 1938, 3.879 usines em-
ployant 154.650 ouvriers dont 712 filatures et tissages divers avec 90.100 ouvriers.
Le nombre des ouvriers travaillant dans ces districts avant les hostilités n'était que
de 93.650 environ, c'est à dire qu'il a augmenté de 61.000 au cours de l'année 1938,
soit de 67
Cette partie de Shanghai, qui comprend des quartiers de résidence, est en effet
encombrée actuellement de nombreuses échoppes ou baraques chinoises, et d'une
foule énorme qui pose de difficiles problèmes à la police et au service d'hygiène.
Le développement de l'industrie textile à Shanghai est particulièrement rapide,
surtout celle du coton. Le nombre des filatures chinoises ou étrangères qui s'ins
tallent sur les Concessions augmente sans cesse et celles déjà établies ont accru leur
production. La filature sino-britannique Ewo Cotton Mills a annoncé pour 1938
un bénéfice de 8 millions de dollars et serait en cours d'agrandissement. Parmi les
nouvelles filatures de coton de Shanghai, beaucoup étaient précédemment installées
dans la région voisine occupée par l'armée japonaise (Wusih, dans la province du
Kiangsu, entre autres) ; mais à la suite de la destruction de leurs ateliers ou de
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taires de ces filatures les ont abandonnées et ont créé de nouvelles entreprises a
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