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LES MATIÈRES MINÉRALES ÉTRANGÈRES
DANS LES FARINES DE RIZ EN INDOCHINE
La proportion de matières minérales étrangères contenues dans les farines
de riz revêt, aux yeux des exportateurs en particulier, une grande impor-
tance.
On sait, en effet, que certains contrats prévoient pour des expéditions à
destination de l'Europe, un taux limite d'impuretés (2,50 généralement)
au-delà duquel une réfaction est opérée sur le prix de la marchandise. Si ce
dernier taux atteint ou dépasse un pourcentage plus élevé, fixé à 4 %, la
livraison peut être catégoriquement refusée. On conçoit, dans ces conditions,
les risques énormes que peuvent encourir les négociants et les maisons de
commerce et on comprend que pour réduire ceux-ci au minimum, la plupart
des exportateurs prennent, en conséquence, la précaution de faire analyser
la marchandise avant l'embarquement.
Le Laboratoire de Technologie de l'Office Indochinois du Riz, fréquem-
ment consulté, procède depuis quelque temps à un grand nombre d'analyses
de ce genre. C'est pourquoi il a paru utile de résumer, dans une courte note,
certaines observations révélant la nature et la proportion des impuretés habi-
tuellement rencontrées dans les farines de riz. Par la même occasion, la
méthode permettant de les déterminer a été indiquée à la fin de ce travail.
I. — Des Matières Minérales Etrangères
Par matières minérales étrangères (sableuses ou autres), on doit entendre
toutes substances minérales ne faisant pas partie intégrante de la farine,
que leur présence soit accidentelle ou volontaire. Ceci nous amène à
rappeler brièvement quelques constatations, afin de préciser le sujet.
Pures, les meilleures farines renferment toujours une petite quantité de
sable fin provenant de fragments pierreux échappés au nettoyage des
grains (1). Pour la farine de froment, par exemple, destinée à la panifi-
cation, ARPIN (2) estime que cette particularité devient réellement un in-
convénient lorsque la proportion atteint de 15 à 18 gr pour 100 kg de
(I) Une opinion très répandue attribue la présence de ce sable à l'usure des meules.
En réalité, la meunerie n'en emploie plus aujourd'hui, et la véritable cause de cet
inconvénient réside dans un nettoyage insuffisant du grain avant mouture ; il est dû
à un épierrage défectueux.
(2) Farines. Fécules et Amidons, par M. ARPIN, p. 46-48. Ch. BÉRANGER édit. Paris —
et — Liège 1913.
DANS LES FARINES DE RIZ EN INDOCHINE
La proportion de matières minérales étrangères contenues dans les farines
de riz revêt, aux yeux des exportateurs en particulier, une grande impor-
tance.
On sait, en effet, que certains contrats prévoient pour des expéditions à
destination de l'Europe, un taux limite d'impuretés (2,50 généralement)
au-delà duquel une réfaction est opérée sur le prix de la marchandise. Si ce
dernier taux atteint ou dépasse un pourcentage plus élevé, fixé à 4 %, la
livraison peut être catégoriquement refusée. On conçoit, dans ces conditions,
les risques énormes que peuvent encourir les négociants et les maisons de
commerce et on comprend que pour réduire ceux-ci au minimum, la plupart
des exportateurs prennent, en conséquence, la précaution de faire analyser
la marchandise avant l'embarquement.
Le Laboratoire de Technologie de l'Office Indochinois du Riz, fréquem-
ment consulté, procède depuis quelque temps à un grand nombre d'analyses
de ce genre. C'est pourquoi il a paru utile de résumer, dans une courte note,
certaines observations révélant la nature et la proportion des impuretés habi-
tuellement rencontrées dans les farines de riz. Par la même occasion, la
méthode permettant de les déterminer a été indiquée à la fin de ce travail.
I. — Des Matières Minérales Etrangères
Par matières minérales étrangères (sableuses ou autres), on doit entendre
toutes substances minérales ne faisant pas partie intégrante de la farine,
que leur présence soit accidentelle ou volontaire. Ceci nous amène à
rappeler brièvement quelques constatations, afin de préciser le sujet.
Pures, les meilleures farines renferment toujours une petite quantité de
sable fin provenant de fragments pierreux échappés au nettoyage des
grains (1). Pour la farine de froment, par exemple, destinée à la panifi-
cation, ARPIN (2) estime que cette particularité devient réellement un in-
convénient lorsque la proportion atteint de 15 à 18 gr pour 100 kg de
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En réalité, la meunerie n'en emploie plus aujourd'hui, et la véritable cause de cet
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