Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1899 01 février 1899
Description : 1899/02/01 (A2,N8). 1899/02/01 (A2,N8).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530222h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 211; -
M. Koch propose, pour cela, d'injecter, avec une faible dose de
sérum ^20 cm cubes), une dose de virus actif capable de tuer un
animal non vacciné. Dans ce but, il injecte, en même temps que le
sérum, 1 cm. cube de sang d'un animal malade de la peste bovine.
L'animal ainsi vacciné contracte une maladie légère dont il guérit
le plus souvent, et acquiert une immunité solide et durable, dont la
persistance n'est cependant pas encore suffisamment connue, mais
qui doit être d'au moins une année.
MM. Danisz et Bordet, qui faisaient partie de l'Institut Pasteur
de Paris, ont été envoyés au Transvaal, non pas par l'Institut Pas-
teur, comme on l'a prétendu, mais par une société industrielle
française. Après deux mois de séjour en Afrique, ils proposaient un
mode de vaccination ne différant pas notablement de celui de Koch.
Au lieu d'injecter aux animaux à vacciner 20 cm. cubes de sérum
d'un annimal guéri, ils en injectent 100 cm. cubes, soit une dose
5 fois plus forte. Au lieu d'inoculer en même temps que le sérum
1 cm. cube de sang virulent, ils se contentent de mettre les
animaux vaccinés en contact avec des malades.
On pourrait reprocher au procédé, préconisé par MM. Danisz et
Bordet, de ne donner à l'animal qu'une maladie bénigne ; ils ne
leur confèrent, le plus souvent, qu'une immunité passagère, due au
sérum seul.
Il faut, en effet, dans les vaccinations contre la peste bovine,
partir de ce principe qu'un animal n'acquiert l'immunité que lors-
qu'il a contracté la maladie. Plus la maladie a été grave, plus l'im-
munité sera solide et durable.
Avec le procédé de Koch, les animaux présentent toujours une
maladie légère, rarement grave ou mortelle, qui les vaccine pour
longtemps.
Avec le procédé Danisz et Bordet, les animaux ont rarement une
maladie même légère, mais la vaccination ne peut être durable.
MM. Carré et Fraimbault se sont donc surtout préoccupés du
dernier procédé de M. Koch; mais, en même temps, ils ont fait de
nombreux essais pour rechercher un autre mode de vaccination
plus simple.
Le chauffage du sang virulent à une certaine température avait,
pendant quelque temps, donné des espérances ; mais, les résultats
se sont montrés trop irréguliers pour la pratique. Ces Messieurs ont
M. Koch propose, pour cela, d'injecter, avec une faible dose de
sérum ^20 cm cubes), une dose de virus actif capable de tuer un
animal non vacciné. Dans ce but, il injecte, en même temps que le
sérum, 1 cm. cube de sang d'un animal malade de la peste bovine.
L'animal ainsi vacciné contracte une maladie légère dont il guérit
le plus souvent, et acquiert une immunité solide et durable, dont la
persistance n'est cependant pas encore suffisamment connue, mais
qui doit être d'au moins une année.
MM. Danisz et Bordet, qui faisaient partie de l'Institut Pasteur
de Paris, ont été envoyés au Transvaal, non pas par l'Institut Pas-
teur, comme on l'a prétendu, mais par une société industrielle
française. Après deux mois de séjour en Afrique, ils proposaient un
mode de vaccination ne différant pas notablement de celui de Koch.
Au lieu d'injecter aux animaux à vacciner 20 cm. cubes de sérum
d'un annimal guéri, ils en injectent 100 cm. cubes, soit une dose
5 fois plus forte. Au lieu d'inoculer en même temps que le sérum
1 cm. cube de sang virulent, ils se contentent de mettre les
animaux vaccinés en contact avec des malades.
On pourrait reprocher au procédé, préconisé par MM. Danisz et
Bordet, de ne donner à l'animal qu'une maladie bénigne ; ils ne
leur confèrent, le plus souvent, qu'une immunité passagère, due au
sérum seul.
Il faut, en effet, dans les vaccinations contre la peste bovine,
partir de ce principe qu'un animal n'acquiert l'immunité que lors-
qu'il a contracté la maladie. Plus la maladie a été grave, plus l'im-
munité sera solide et durable.
Avec le procédé de Koch, les animaux présentent toujours une
maladie légère, rarement grave ou mortelle, qui les vaccine pour
longtemps.
Avec le procédé Danisz et Bordet, les animaux ont rarement une
maladie même légère, mais la vaccination ne peut être durable.
MM. Carré et Fraimbault se sont donc surtout préoccupés du
dernier procédé de M. Koch; mais, en même temps, ils ont fait de
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plus simple.
Le chauffage du sang virulent à une certaine température avait,
pendant quelque temps, donné des espérances ; mais, les résultats
se sont montrés trop irréguliers pour la pratique. Ces Messieurs ont
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