Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1899 01 janvier 1899
Description : 1899/01/01 (A2,N7). 1899/01/01 (A2,N7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65302213
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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Pages.- .......... Page(s) .......... 244
— 217 —
Ce filament se développe pendant quelque temps et produit à son
tour une bulbe, à laquelle on donne le nom de « conidie». Ces
conidies sont des organes de reproduction qui émettent de nou-
veaux mycelia, lesquels produisent de nouveaux conidies, etc.
De mycelia en conidies, tout le corps de l'insecte est assez rapi-
dement envahi, à l'exception des glandes soyeuses que respecte le
Botrytis. Lorsque tous les tissus sont envahis, le ver meurt; mais
le parasite continue à se développer après cette mort : les filaments
qui garnissent intérieurement le cadavre se prolongent à travers la
peau, la traversent et viennent former extérieurement des rameaux
fructifères qui laissent échapper par milliers les spores ou semences
qui iront répandre la maladie dans toute la magnanerie; ces fila-
ments ou rameaux fructifères sont tellement nombreux que le ca-
davre en est couvert comme d'une toison blanche, tandis que les
mycelia et conidies ont, à l'intérieur, absorbé tous les liquides
et donné au ver un aspect pétrifié qui le fait ressembler à un
fragment de chaux.
Le ver muscardiné n'est donc dangereux pour ses voisins que
quelque temps après sa mort, lorsqu'il est devenu rigide et que les
premiers filaments blancs paraissent à la surface de la peau.
La muscardine met 8/10 jours pour tuer un ver; quelques heures
avant sa mort, le ver muscardiné présente toutes les apparences de
la santé ; d'ailleurs, si l'invasion de la maladie se produit tardive-
ment, les vers auront le temps de faire leur cocon et périront seu-
lement après en se désséchant rapidement à l'intérieur.
La muscardine peut se présenter à tous les âges, mais l'expérien-
ce prouve d'une façon certaine qu'elle ne se montre à la 1 J'C et à la
2e mue que lorsque les locaux ou agencements de la magnanerie
sont infectés depuis un an au moins. Si l'invasion est nouvelle, la
maladie ne se déclarera qu'à la 3e mue et plus généralement à la
4e. Il sera alors possible de sauver la plus grande partie de la ré-
colte, puisqu'il faut 8/10 jours à la muscardine pour tuer le ver.
D'après mes observations, la marche de la maladie ne serait pas
sensiblement plus rapide ici qu'en France.
La muscardine ne peut vivre que dans une atmosphère humide ;
mais plus l'air est chargé d'humidité, plus elle se développe rapi-
dement ; c'est pour cela qu'elle est particulièrement à redouter au
Tonkin.
Ce filament se développe pendant quelque temps et produit à son
tour une bulbe, à laquelle on donne le nom de « conidie». Ces
conidies sont des organes de reproduction qui émettent de nou-
veaux mycelia, lesquels produisent de nouveaux conidies, etc.
De mycelia en conidies, tout le corps de l'insecte est assez rapi-
dement envahi, à l'exception des glandes soyeuses que respecte le
Botrytis. Lorsque tous les tissus sont envahis, le ver meurt; mais
le parasite continue à se développer après cette mort : les filaments
qui garnissent intérieurement le cadavre se prolongent à travers la
peau, la traversent et viennent former extérieurement des rameaux
fructifères qui laissent échapper par milliers les spores ou semences
qui iront répandre la maladie dans toute la magnanerie; ces fila-
ments ou rameaux fructifères sont tellement nombreux que le ca-
davre en est couvert comme d'une toison blanche, tandis que les
mycelia et conidies ont, à l'intérieur, absorbé tous les liquides
et donné au ver un aspect pétrifié qui le fait ressembler à un
fragment de chaux.
Le ver muscardiné n'est donc dangereux pour ses voisins que
quelque temps après sa mort, lorsqu'il est devenu rigide et que les
premiers filaments blancs paraissent à la surface de la peau.
La muscardine met 8/10 jours pour tuer un ver; quelques heures
avant sa mort, le ver muscardiné présente toutes les apparences de
la santé ; d'ailleurs, si l'invasion de la maladie se produit tardive-
ment, les vers auront le temps de faire leur cocon et périront seu-
lement après en se désséchant rapidement à l'intérieur.
La muscardine peut se présenter à tous les âges, mais l'expérien-
ce prouve d'une façon certaine qu'elle ne se montre à la 1 J'C et à la
2e mue que lorsque les locaux ou agencements de la magnanerie
sont infectés depuis un an au moins. Si l'invasion est nouvelle, la
maladie ne se déclarera qu'à la 3e mue et plus généralement à la
4e. Il sera alors possible de sauver la plus grande partie de la ré-
colte, puisqu'il faut 8/10 jours à la muscardine pour tuer le ver.
D'après mes observations, la marche de la maladie ne serait pas
sensiblement plus rapide ici qu'en France.
La muscardine ne peut vivre que dans une atmosphère humide ;
mais plus l'air est chargé d'humidité, plus elle se développe rapi-
dement ; c'est pour cela qu'elle est particulièrement à redouter au
Tonkin.
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