Pour le chauffage, on emploie des tuyaux à gaz de 5 cm. de diamètre. Dans chaque pièce, on installe 3 anneaux de tuyaux circulant le long des murs, pourvus chacun d'une soupape de réglage de la température, et disposés de façon que leur extrémité inférieure se trouve près du mur de la chambre des machines. A cet endroit, il a également les tuyaux d'écoulement munis de robinets, qui permettent aussi de soutirer de l'extérieur l'eau de condensation. L'eau doit être, en effet, régulièrement éliminée, sinon les tuyaux ne donneraient pas de chaleur.
Des tuyaux de 25 m/m de diamètre relient à la chaudière les tuyaux de chasse. La vapeur est produite par une chaudière de locomobile installée à l'extérieur ainsi que le moteur destiné à actionner la pompe de succion.
A l'ordinaire, on maintient la pression à 2 atmosphères ; il est très rare qu'il faille une pression plus forte pour obtenir la température désirée.
Pour maintenir le degré d'humidité convenable dans les pièces, on place sur le sol un an- neau de tuyaux de 25 m/m de diamètre perforés de petits trous de I m/m de diamètre envi- ron ; cet anneau est branché sur la conduite de vapeur. Cette simple installation permet de régler exactement le degré d'humidité, contrôlé au moyen de 2 thermomètres électriques fonctionnant comme hycromètres. Le sol est un peu incliné, ce qui assure l'écoulement des eaux de condensation.
Le tabac est entassé sur le plancher ; celui-ci est surélevé, ce qui empêche la pourriture et permet à la vapeur de s'échapper à travers les trous de l'anneau susdit, installé au des- sous et au milieu de la meule. Dans chaque meule, on introduit verticalement un fort tuyau de fer ouvert en haut et perforé sur toute sa longueur. L'air est conduit par ce tuyau jus- qu'au centre de la meule. De ce tuyau vertical, l'air est conduit jusqu'aux anneaux perforés destinés à ventiler les parties extérieures de la meule. Celle-ci se comprimant là où elle fer- mente, les anneaux se meuvent dans le sens vertical et doivent naturellement être réunis au tube central par un procédé permettant leur déplacement.
De simples tuyaux d'aspiration en caoutchouc établissant la communication entre le tuyau central et les anneaux sont préférables aux tuyaux métalliques flexibles utilisés dans des essais précédents.
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Recherches sur les variations de couleur des cocons, au Japon. — Wa- tanabé Kanji, dans Bulletin de l'Association séricicole du Japon, an. III, nO 2, p. 1-3.
Tokyo, 15 septembre 1918.
L'auteur (Licencié agronome du Laboratoire de sériciculture de Tokio) a effectué des ex- périences pour rechercher l'influence de l'époque de l'élevage sur la couleur des cocons de vers à soie.
En général, la couleur des cocons d'une même race pure est uniforme. Il y a cependant des cas où des vers de la même race donnent des cocons de couleurs très différentes. l.a race » Onadohimé #, qui donne 4 récoltes de cocons jaunes, en est un bon exemple et c'est à elle que l'auteur a fait appel pour ses expériences. Les vers de cette race donnent, au prin- temps (1re époque), des cocons jaune clair, en été et au début de l'automne (2e et 3e époques), des cocons jaune foncé, enfin, à la fin de l'automne (4e époqne), des cocons jaune clair à peu près comme ceux de la 1re époque.
Les changements de couleur des cocons suivant l'époque de l'élevage sont surtout dus aux variations de la température subie par les vers au 5e âge.
Si l'on élève des vers, pendant le 5e âge, à une haute température à peu près constante, plus ils restent exposés longtemps à cette température, plus la couleur jaune des cocons est foncée.
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