Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1919-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1919 01 septembre 1919
Description : 1919/09/01 (A22,N138)-1919/10/31. 1919/09/01 (A22,N138)-1919/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530218m
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 784 -
N. B. — Le présent tableau a été dressé d'après les renseignements reçus des Adminis-
trateurs, chefs de provinces, légèrement modifiés d'après les bases suivantes que l'expérience
permet d'accepter présentement pour l'Indochine. Il est reconnu que: 100 pontes de ver a
soie pèsent 3o grammes environ, que 100 grammes de graines de vers à soie mises à l'incu-
bation produisent un poids de cocons frais variant entre 145 et 175 kilogrammes et que 100
kilogrammes, de cocons frais fournissent un poids de matières soyeuses variant de 8 à 9
kilogrammes dont 4 à 5 kgs. de soie grèges.
R. CABANES.
*
* *
Le Kapok en Afrique Occidentale française (1). - Le Kapok a été très demandé
par les services de la Marine pendant toute la durée de la guerre et son emploi s'est beau-
coup généralisé tant pour la confection de matelas légers et indéformables que pour la fabri-
cation d'engins de sauvetage de toute nature.
Le produit connu dans le commerce sous le nom d'origine malaise de kapok, est une
bourre extraite de capsules d'arbres de la famille des bombacées ; les poils dont cette bourre
est constituée, sont formés par l'épiderme interne de l'organe femelle de la fleur ; ils enve'
loppent la graine mais n'y adhèrent pas ; ces poils ne peuvent être facilement filés comme le
coton parce qu'ils sont formées par l'épiderme interne peu résistant, mais ils servent à gar-
nir les coussins et les meubles, d'autre part, la flottabilité exceptionnelle de ce produit per-
met de l'utiliser avantageusement pour les appareils de sauvetage.
Le kapok de l'Afrique tropicale n'est exploité que depuis ces dernières années et dans UU
petit nombre de colonies seulement ; celui importé en Europe est fourni pour la plus grosse
part par les Indes néerlandaises (Java et autres îles) et les Indes anglaises (Ceylan et Biwna*
nie) : l'Indochine (Cambodge et Tonkin) en produit également mais l'utilise sur place pOOl'
la fabrication de matelas renommés ; on en trouve aussi en Amérique (Mexique et Brésil) et
dans toute l'Afrique tropicale.
Dans les anciennes colonies allemandes, c'est l'Etat africain qui a prêté jusqu'ici le ploS
d'attention au kapok ; le Togo en a également exporté quelques tonnes en 1912 et 1913.
Le Haut-Sénégal-Niger, grâce à l'initiative d'un colon de Kayes, a exporté en 1911, 562
kilogs ; en 1912, 8 tonnes ; en 1913, 28 tonnes de kapok ; enfin la Côte d'Ivoire en a égale-
ment exporté depuis 1913. Ces chiffres encore faibles, presque négligeables, si nous n'avions
à considérer que l'état présent du marché mondial du kapok, marquent cependant la naissance
d'un mouvement commercial susceptible d'un rapide développement.
Ce qui a été tenté avec succès au Haut-Sénégal-Niger (ancien Soudan) et en Côte d'Ivoire,
pourrait l'être aussi au Sénégal, en Guinée Française et au Dahomey, car dans toutes les colo-
nies de l'Afrique Occidentale française, les arbres à kapok sont très répandus — les deux
sortes principales sont les bombax, désignés vulgairement sous le nom de kapokiers et les
ceïbas, plus connus sous la dénomination de fromagers. Ces arbres de taille gigantesque, au
tronc volumineux et d'imposante allure, se différencient par la couleur des fleurs et de la
bourre, le bomhax a des fleurs rouges et donne une bourre blanche claire de teinte neigeuse
tandis que le fromager a des fleurs blanches et une bourre de couleur grisâtre ou rouge claIr.
Le kapok du bombax a une valeur supérieure à celle du kapok des fromagers, mais ceS
derniers arbres étant très nombreux, leur produit n'est pas à négliser ; il apporte un com-
(1) La Gazette Coloniale, no 43, juin 919.
N. B. — Le présent tableau a été dressé d'après les renseignements reçus des Adminis-
trateurs, chefs de provinces, légèrement modifiés d'après les bases suivantes que l'expérience
permet d'accepter présentement pour l'Indochine. Il est reconnu que: 100 pontes de ver a
soie pèsent 3o grammes environ, que 100 grammes de graines de vers à soie mises à l'incu-
bation produisent un poids de cocons frais variant entre 145 et 175 kilogrammes et que 100
kilogrammes, de cocons frais fournissent un poids de matières soyeuses variant de 8 à 9
kilogrammes dont 4 à 5 kgs. de soie grèges.
R. CABANES.
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Le Kapok en Afrique Occidentale française (1). - Le Kapok a été très demandé
par les services de la Marine pendant toute la durée de la guerre et son emploi s'est beau-
coup généralisé tant pour la confection de matelas légers et indéformables que pour la fabri-
cation d'engins de sauvetage de toute nature.
Le produit connu dans le commerce sous le nom d'origine malaise de kapok, est une
bourre extraite de capsules d'arbres de la famille des bombacées ; les poils dont cette bourre
est constituée, sont formés par l'épiderme interne de l'organe femelle de la fleur ; ils enve'
loppent la graine mais n'y adhèrent pas ; ces poils ne peuvent être facilement filés comme le
coton parce qu'ils sont formées par l'épiderme interne peu résistant, mais ils servent à gar-
nir les coussins et les meubles, d'autre part, la flottabilité exceptionnelle de ce produit per-
met de l'utiliser avantageusement pour les appareils de sauvetage.
Le kapok de l'Afrique tropicale n'est exploité que depuis ces dernières années et dans UU
petit nombre de colonies seulement ; celui importé en Europe est fourni pour la plus grosse
part par les Indes néerlandaises (Java et autres îles) et les Indes anglaises (Ceylan et Biwna*
nie) : l'Indochine (Cambodge et Tonkin) en produit également mais l'utilise sur place pOOl'
la fabrication de matelas renommés ; on en trouve aussi en Amérique (Mexique et Brésil) et
dans toute l'Afrique tropicale.
Dans les anciennes colonies allemandes, c'est l'Etat africain qui a prêté jusqu'ici le ploS
d'attention au kapok ; le Togo en a également exporté quelques tonnes en 1912 et 1913.
Le Haut-Sénégal-Niger, grâce à l'initiative d'un colon de Kayes, a exporté en 1911, 562
kilogs ; en 1912, 8 tonnes ; en 1913, 28 tonnes de kapok ; enfin la Côte d'Ivoire en a égale-
ment exporté depuis 1913. Ces chiffres encore faibles, presque négligeables, si nous n'avions
à considérer que l'état présent du marché mondial du kapok, marquent cependant la naissance
d'un mouvement commercial susceptible d'un rapide développement.
Ce qui a été tenté avec succès au Haut-Sénégal-Niger (ancien Soudan) et en Côte d'Ivoire,
pourrait l'être aussi au Sénégal, en Guinée Française et au Dahomey, car dans toutes les colo-
nies de l'Afrique Occidentale française, les arbres à kapok sont très répandus — les deux
sortes principales sont les bombax, désignés vulgairement sous le nom de kapokiers et les
ceïbas, plus connus sous la dénomination de fromagers. Ces arbres de taille gigantesque, au
tronc volumineux et d'imposante allure, se différencient par la couleur des fleurs et de la
bourre, le bomhax a des fleurs rouges et donne une bourre blanche claire de teinte neigeuse
tandis que le fromager a des fleurs blanches et une bourre de couleur grisâtre ou rouge claIr.
Le kapok du bombax a une valeur supérieure à celle du kapok des fromagers, mais ceS
derniers arbres étant très nombreux, leur produit n'est pas à négliser ; il apporte un com-
(1) La Gazette Coloniale, no 43, juin 919.
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