Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1919-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1919 01 septembre 1919
Description : 1919/09/01 (A22,N138)-1919/10/31. 1919/09/01 (A22,N138)-1919/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530218m
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
— 756 —
de développer ici cette branche de notre importation déjà handicapée par les
droits de douane et de revenus intérieurs.
L'importation de nos cognacs n'a atteint que 7.114 litres Celle des cognacs
espagnols est également en baisse avec 14.200 litres.
Peignes. — Il s'agit des peignes de dames pour parure. Dans mes rapports
antérieurs je n'ai pas manqué d'appeler l'attention de nos fabricants sur la
situation où se trouvait cette branche de notre commerce et l'intérêt qu'elle
présentait.
En 1914, notre importation atteignait 47.904 pesos et venait en tête. Elle a
baissé graduellement, pour tomber à 352 pesos en 1917. Or dans la même
période de temps les articles américains sont passés de 3o-74o pesos en 1914
à 535.193 pesos en 1917. Je crois que la comparaison des chiures dispense de
* tout commentaire et je ne puis qu'engager à nouveau nos fabricants à produire
cet article dans de meilleures conditions, faute de quoi ils ne peuvent espérer'
reprendre pied sur le marché philippin.
L'importation totale de cet article a atteint la somme de 632-765 pesos dans
laquelle le Japon figure pour 61.137 pesos, alors qu'en 1917 il ne figurait que
pour 2.378 pesos.
Films et appareils cinématographiques. — Depuis 1914, époque à la~
quelle notre importation avait une grosse avance sur nos concurrents, elle n'a felt
que décliner pour arri ver au chiffre désisoire de 14.785 pesos contre 217,2:1.0
en igili,
La production de nos grands établissements cinématographiques s'est res'
sentie de la guerre puisque leurs ateliers ont été consacrés en majeure partie a
la fabrication des munitions. Mais en dehors de cela, on doit signaler que
goût du public a évolué et que nos films, quoique très supérieurs en géné'"a
au point de vue de l'interprétation et de la mise en scène aux production
américaines, ne lui conviennent plus.
Il préfère actuellement les films à séries, aux péripéties extraordinaires, les
acrobaties des acteurs frappant plus son imagination que le fond du scénario
dont la compréhension ne nécessite pas d'ailleurs un grand eflort cérébral. II
est difficile de prévoir quand prendra fin cette vogue que je me borne à signa
ler sans pouvoir faire de recommandations.
Chapellerie. — Bien que les Philippines soient un centre de fabrication e
chapeaux, il semble qu'il soit possible de développer l'importation de nos ai
cles, paille et feutre. On fabrique ici également les genres européens, mais le
prix ne sont pas très avantageux et quant à l'élégance des formes, surtout por
les chapeaux de feutre, ils ne peuvent être comparés aux articles venant e
l'étranger. ,
On enregistre en 1917 une augmentation de 10.000 pesos en no 1
mais cette importation est insuffisante et est susceptible de développement.
de développer ici cette branche de notre importation déjà handicapée par les
droits de douane et de revenus intérieurs.
L'importation de nos cognacs n'a atteint que 7.114 litres Celle des cognacs
espagnols est également en baisse avec 14.200 litres.
Peignes. — Il s'agit des peignes de dames pour parure. Dans mes rapports
antérieurs je n'ai pas manqué d'appeler l'attention de nos fabricants sur la
situation où se trouvait cette branche de notre commerce et l'intérêt qu'elle
présentait.
En 1914, notre importation atteignait 47.904 pesos et venait en tête. Elle a
baissé graduellement, pour tomber à 352 pesos en 1917. Or dans la même
période de temps les articles américains sont passés de 3o-74o pesos en 1914
à 535.193 pesos en 1917. Je crois que la comparaison des chiures dispense de
* tout commentaire et je ne puis qu'engager à nouveau nos fabricants à produire
cet article dans de meilleures conditions, faute de quoi ils ne peuvent espérer'
reprendre pied sur le marché philippin.
L'importation totale de cet article a atteint la somme de 632-765 pesos dans
laquelle le Japon figure pour 61.137 pesos, alors qu'en 1917 il ne figurait que
pour 2.378 pesos.
Films et appareils cinématographiques. — Depuis 1914, époque à la~
quelle notre importation avait une grosse avance sur nos concurrents, elle n'a felt
que décliner pour arri ver au chiffre désisoire de 14.785 pesos contre 217,2:1.0
en igili,
La production de nos grands établissements cinématographiques s'est res'
sentie de la guerre puisque leurs ateliers ont été consacrés en majeure partie a
la fabrication des munitions. Mais en dehors de cela, on doit signaler que
goût du public a évolué et que nos films, quoique très supérieurs en géné'"a
au point de vue de l'interprétation et de la mise en scène aux production
américaines, ne lui conviennent plus.
Il préfère actuellement les films à séries, aux péripéties extraordinaires, les
acrobaties des acteurs frappant plus son imagination que le fond du scénario
dont la compréhension ne nécessite pas d'ailleurs un grand eflort cérébral. II
est difficile de prévoir quand prendra fin cette vogue que je me borne à signa
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Chapellerie. — Bien que les Philippines soient un centre de fabrication e
chapeaux, il semble qu'il soit possible de développer l'importation de nos ai
cles, paille et feutre. On fabrique ici également les genres européens, mais le
prix ne sont pas très avantageux et quant à l'élégance des formes, surtout por
les chapeaux de feutre, ils ne peuvent être comparés aux articles venant e
l'étranger. ,
On enregistre en 1917 une augmentation de 10.000 pesos en no 1
mais cette importation est insuffisante et est susceptible de développement.
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