Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1912 01 juillet 1912
Description : 1912/07/01 (A15,N97)-1912/08/31. 1912/07/01 (A15,N97)-1912/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530126t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 637 -
Dans le centre de l'île, les cocoteraies seraient assez importantes, mais elles sont difficilement
accessibles ; le commerce des noix s'y fait par échanges et est peu important. Les cocoteraies
de l'Est sont les plus renommées ; elles produisent le meilleur coprah, celui qui donne l'huile
la plus estimée; cette huile est fort cher ; à Wen Tchang elle revient à 14 piastres lepicul,
environ 35 francs les 62 kilos. Les procédés d'extraction de l'huile étant très sommaires et
se réduisant pour ainsi dire à un simple foulage, ne donnent qu'un faible rendement en huile.
Cette huile est pre que entièrement consommée sur place, et n'offre, par l'élévation de son
prix, qu'un intérêt minime. La noix de coco brute serait, semble-t-il, beaucoup plus intéres-
sante pour le commerce d'exportation. Son prix est plus raisonnable. A Wen-Tchang comme à
Ai-Tcheou, on peut acquérir des noix de coco à 0$02 à 0 $ 03 la pièce, au cours des années
normales; au moment des mauvaises récoltes, le prix de vente s'élève de 0 $ 04 à 0 $ 05.
A Hoi Hao, les chiffres se trouvent majorés des frais de transport ; et l'on ne peut guère
avoir de belles noix à moins de 0 $ 05 ou 0 $ 06 la pièce, au détail.
La piraterie de haute mer nuit beaucoup au trafic local des noix de coco.
La plus grande partie de la production est exportée sur Kung-Moon où la noix est vendue
à ° $ 10 la pièce; mais ce n'est qu'une infime part de l'exportation hainanaise qui demeure
sur le marché de Kung Moon, la presque totalité est réexpédiée sur Singapore.
Du Sud du port de Yu-lin-kiang. des jonques chinoises transportent également un grand
nombre de noix à Singapore et reviennent chargées de pétrole.
Selon les données que j'ai pu obtenir de l'Administration des Douanes Chinoises, l'exporta-
tion minima annuelle moyenne est :
Du port de Yu-lin kiang (sous-préfecture de Ai-Tcheou), 200.000 noix.
Du port de Pou tsien-kiang (sous-préfecture de Wen-Tchang), 200.000 noix.
Du port de Tsin lan-kiang (sous-préfecture de Wen-Tchang), 100.000 noix.
Ces chiffres sont bien au-dessous de la vérité, car chaque jonque déclarant mille noix est
chargée en réalité d'au moins quinze cents.
* *
Le Commerce extérieur des lies Philippines pendant l'année entière 1911. —
On trouvera dans ce même numéro, en article de fond, le rapport sur le commerce des Iles
Philippines pendant l'année fiscale 1911. Nous devons à son auteur, M. Aymé-Martin,
Consul de France à Manille, les chiffres et renseignements complémentaires ci-dessous rela-
tifs au commerce extérieur de ce pays pendant l'année entière 1911 :
« Le Bureau des Affaires Insulaires à Washington vient de publier les statistiques commerciales
des Iles Philippines pendant l'année normale 1911. Bien que le rapport annuel eût été déjà
consacré à la période fiscale de ce millésime, je crois intéressant de donner un aperçu du
mouvement économique de l'Archipel durant ces douze mois et d'en comparer les résultats
avec ceux du précédent exercice.
Le total des échanges qui a atteint le chiffre le plus haut enregistré jusqu'ici s'est élevé
à $ 92.611 698 contre $ 90.347.824 en igio, réalisant un excédent global de $ 2.263.874.
Si les importations s'abaissent de $ 49.719 381 à $ 48.024.407, les exportations, par contre,
s'élèvent de $ 40.628.463 à $ 44.587 291. La plus-value à l'entrée est ainsi réduite et le
déficit ramené de $ 9 090.898 à $ 3.437.116.
Les Etats-Unis tiennent la tête à l'importation avec $ 19.156.987 contre $ 20.068.542 en
1910. L'Indochine française arrive ensuite avec i 6.840.901 contre 6.672.895. Puis viennent :
La Grande-Bretagne. $ 5.5g6.o5o contre$6.465.767 ;
Le Japon.$2.678.053 —$2.643.g5o ;
L'Atlemagne. $2.141.049 —$2379.526;
La Chine ..$1.996.545 —$2.576.576;
L'Espagne $ i.'195.523 —$2,497.133;
La France$1.148.744 —$1.146.245; etc..
Dans le centre de l'île, les cocoteraies seraient assez importantes, mais elles sont difficilement
accessibles ; le commerce des noix s'y fait par échanges et est peu important. Les cocoteraies
de l'Est sont les plus renommées ; elles produisent le meilleur coprah, celui qui donne l'huile
la plus estimée; cette huile est fort cher ; à Wen Tchang elle revient à 14 piastres lepicul,
environ 35 francs les 62 kilos. Les procédés d'extraction de l'huile étant très sommaires et
se réduisant pour ainsi dire à un simple foulage, ne donnent qu'un faible rendement en huile.
Cette huile est pre que entièrement consommée sur place, et n'offre, par l'élévation de son
prix, qu'un intérêt minime. La noix de coco brute serait, semble-t-il, beaucoup plus intéres-
sante pour le commerce d'exportation. Son prix est plus raisonnable. A Wen-Tchang comme à
Ai-Tcheou, on peut acquérir des noix de coco à 0$02 à 0 $ 03 la pièce, au cours des années
normales; au moment des mauvaises récoltes, le prix de vente s'élève de 0 $ 04 à 0 $ 05.
A Hoi Hao, les chiffres se trouvent majorés des frais de transport ; et l'on ne peut guère
avoir de belles noix à moins de 0 $ 05 ou 0 $ 06 la pièce, au détail.
La piraterie de haute mer nuit beaucoup au trafic local des noix de coco.
La plus grande partie de la production est exportée sur Kung-Moon où la noix est vendue
à ° $ 10 la pièce; mais ce n'est qu'une infime part de l'exportation hainanaise qui demeure
sur le marché de Kung Moon, la presque totalité est réexpédiée sur Singapore.
Du Sud du port de Yu-lin-kiang. des jonques chinoises transportent également un grand
nombre de noix à Singapore et reviennent chargées de pétrole.
Selon les données que j'ai pu obtenir de l'Administration des Douanes Chinoises, l'exporta-
tion minima annuelle moyenne est :
Du port de Yu-lin kiang (sous-préfecture de Ai-Tcheou), 200.000 noix.
Du port de Pou tsien-kiang (sous-préfecture de Wen-Tchang), 200.000 noix.
Du port de Tsin lan-kiang (sous-préfecture de Wen-Tchang), 100.000 noix.
Ces chiffres sont bien au-dessous de la vérité, car chaque jonque déclarant mille noix est
chargée en réalité d'au moins quinze cents.
* *
Le Commerce extérieur des lies Philippines pendant l'année entière 1911. —
On trouvera dans ce même numéro, en article de fond, le rapport sur le commerce des Iles
Philippines pendant l'année fiscale 1911. Nous devons à son auteur, M. Aymé-Martin,
Consul de France à Manille, les chiffres et renseignements complémentaires ci-dessous rela-
tifs au commerce extérieur de ce pays pendant l'année entière 1911 :
« Le Bureau des Affaires Insulaires à Washington vient de publier les statistiques commerciales
des Iles Philippines pendant l'année normale 1911. Bien que le rapport annuel eût été déjà
consacré à la période fiscale de ce millésime, je crois intéressant de donner un aperçu du
mouvement économique de l'Archipel durant ces douze mois et d'en comparer les résultats
avec ceux du précédent exercice.
Le total des échanges qui a atteint le chiffre le plus haut enregistré jusqu'ici s'est élevé
à $ 92.611 698 contre $ 90.347.824 en igio, réalisant un excédent global de $ 2.263.874.
Si les importations s'abaissent de $ 49.719 381 à $ 48.024.407, les exportations, par contre,
s'élèvent de $ 40.628.463 à $ 44.587 291. La plus-value à l'entrée est ainsi réduite et le
déficit ramené de $ 9 090.898 à $ 3.437.116.
Les Etats-Unis tiennent la tête à l'importation avec $ 19.156.987 contre $ 20.068.542 en
1910. L'Indochine française arrive ensuite avec i 6.840.901 contre 6.672.895. Puis viennent :
La Grande-Bretagne. $ 5.5g6.o5o contre$6.465.767 ;
Le Japon.$2.678.053 —$2.643.g5o ;
L'Atlemagne. $2.141.049 —$2379.526;
La Chine ..$1.996.545 —$2.576.576;
L'Espagne $ i.'195.523 —$2,497.133;
La France$1.148.744 —$1.146.245; etc..
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