SAIGON, PNOMPENH HAIPHONG, HANOI et et BATTAMBANG TOURANE francs francs Maximum 51.147.000 16.412.000 (31 août) (3i juillet) Minimum. 41.289,000 14.696.000 (31 décembre) (3i janvier) 31 janvier igii. 14.696.000 31 décembre 1911 41.289.000 15.093.000
ÉTRANGER
Le commerce et l'industrie des algues en Extrême-Orient. — MM. Em. Perrot, Professeur à l'École supérieure de Pharmacie de Paris, et M. C. L. Gatin, Préparateur à la Sorbonne, ont publié récemment, dans le fascicule 1 du tome 111 des Annales de n Ilstitul Océanographique, une très intéressante étude sur les algues marines et en particulier les algues alimentaires d'Extrême-Orient, que nous tenons à signaler aux lecteurs du Bulletin Economique. On y retrouve en effet cette remarquable précision scientifique unie au sens pratique le plus pénétrant qui sont la note distinctive de tout ce que produit l'inlassable activité de l'éminent professeur, et des collaborateurs qu'il sait s'adjoindre. Nous ajoutons, en note, quelques chiffres plus récents de production et de commerce, d'après les publications que nous recevons par échange avec le Bulletin économique de l'Indochine.
Après quelques généralités sur les algues utiles, les savants auteurs traitent longuement des algues d'Extrême-Orient au point de vue botanique, commercial et industriel, au point de vue de leur composition chimique, et terminent par des considérations générales sur l'emploi des algues et de leurs produits, et sur l'agar-agar. Etant donné l'intérêt que l'exploitation des algues peut présenter en Indochine, nous croyons utile de résumer rapidement, ci-après, les parties de cette étude relatives au commerce et à l'industrie des algues au Japon, et à l'extension possible de cette industrie. Mais les lecteurs que ces questions intéresseraient particulièrement, auront avantage à consulter l'ouvrage précité (1).
En Extrême-Orient, et surtout au Japon, en Chine et aux Iles Hawaï, les algues et leurs produits font l'objet de transactions importantes. Industriellement, on en retire des colles végétales, substances dont la plus connue est Vagar-agar, et de l'iode. Certaines de ces colles sont utilisées au point de vue alimentaire, mais on consomme aussi à l'élat frais un grand nombre d'espèces d'algues. Enfin, la pharmacopée chinoise en utilise beaucoup, principalement contre les maladies de poitrine et comme anthelmintiques (2).
(1) Les algues marines et en particulier les algues alimentaires d'Extrême-Orient par MM. Em. Perrot et C. L. Gatin Fasc. I, t. III des Annales de l'Institut Océanographi- que. Masson et Cie Editeurs, Paris.
(2) Voir une note sur la gélose en Extrême-Orient et en Indochine dans le n° de mai-juin 1910, p. 381, du Bulletin Economique de l'Indochine, et deux notes, dans les numéros de mars 1904, p. 343, et de septembre 1905, p. 895, la première sur les algues comestibles du Quang-Binh, la seconde donnant la détermination de quelques-unes de ces algues, dont la Gracillaria confervoides.
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