Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1912 01 janvier 1912
Description : 1912/01/01 (A15,N94)-1912/02/28. 1912/01/01 (A15,N94)-1912/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530123k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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aucun cas. Il faut que les planteurs comprennent bien que ce ne sont là que
des données relatives, à un cas bien déterminé, et que, pour toute autre
situation, ils devront tenir compte des différents, facteurs qui, suivant les
circonstances prépondérantes, devront les amener à faire subir des modifications
raisonnées aux données ci-dessus.
Ainsi, dans les terrains bas, la courbe d'accroissement montre que, dès l'âge
de 4 ou 5 ans, les Hevea commencent à se gêner les uns les autres, ce qui est -
un peu prématuré. Il faut donc adopter un écartement supérieur, mais comme
aucune expérience sérieuse n'a été terminée (1) à ce sujet, je dois laisser la
solution du problème à l'appréciation de chacun.
Dans les terres riches et là où les arbres se développent très rapidement, on
peut sans inconvénient augmenter l'écartement des pieds, puisque les arbres, se
développant plus vite, recouvrent bientôt le sol et l'utilisent alors au maximum.
Par contre, dans les terres pauvres, là où la végétation serait peu rapide,
même en adoptant un écartement supérieur, il vaut mieux rapprocher les Hevea
de façon à couvrir le sol plus rapidement et à l'enrichir avec les feuilles mortes,
qui ne cessent de tomber des arbres. (Ce serait, en effet, une erreur de croire
que le développement des racines est inversement proportionnel à la richesse
du sol). Dans les terres pauvres, des fumures appropriées ou des cultures
améliorantes seraient assez indiquées.
Lorsque la plantation est située dans une région où règnent des vents assez
violents, il peut y avoir intérêt à rapprocher les arbres de façon à ce qu'ils se
soutiennent les uns les autres, et à ce qu'ils ne puissent jamais prendre un
développement qui donnerait trop de prise au vent. L'étêtage même serait assez
indiqué pour diminuer la longueur du bras de levier sur lequel agit la force du
vent.
Ce sont les conclusions inverses auxquelles on est conduit dans les pays où
sévissent les maladies cryptogamiques et notamment le Corticium javanicum.
(1) Je dois mettre à ce sujet le lecteur en garde contre certaines expériences à conclusions
beaucoup trop hâtives. Par exemple, dans l'ouvrage de M. P. J. S. Cramer (La culture
de l'Hevea — Manuel du Planteur traduit par M. E. de Vildeman (page 36) — sont
relatées des mensurations bisannuelles conduites sur la circonférence moyenne du tronc de
jeunes arbres plantés à différents espacements ; malheureusement ces plants n'ont que 3
ans et 9 mois lorsqu'il est formulé des conclusions au sujet du meilleur espacement. Or, les
arbres étaient trop jeunes pour permettre encore une appréciation quelconque au sujet du
meilleur écartement. Du roste les résultats de cet essai sont absolument contradictoires,
puisque les meilleurs accroissements ont été obtenus avec les écartements extrêmes. Les
différences constatées peuvent et doivent être attribuées à des causes bien différentes de
l'écartement ; il suffit de jeter les yeux sur le tableau publié par M. Cramer pour être immé-
diatement fixé à ce sujet. On pourra voir que 20 mois après le repiquage, les plantules
présentaient des états végétatifs des plus différents, qui ne peuvent nullement être, à cet âge,
attribués à l'écartement. Les conclusions à tirer de l'étude de ce tableau sont donc bien
différentes de celles que l'on a cru y voir.
aucun cas. Il faut que les planteurs comprennent bien que ce ne sont là que
des données relatives, à un cas bien déterminé, et que, pour toute autre
situation, ils devront tenir compte des différents, facteurs qui, suivant les
circonstances prépondérantes, devront les amener à faire subir des modifications
raisonnées aux données ci-dessus.
Ainsi, dans les terrains bas, la courbe d'accroissement montre que, dès l'âge
de 4 ou 5 ans, les Hevea commencent à se gêner les uns les autres, ce qui est -
un peu prématuré. Il faut donc adopter un écartement supérieur, mais comme
aucune expérience sérieuse n'a été terminée (1) à ce sujet, je dois laisser la
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Dans les terres riches et là où les arbres se développent très rapidement, on
peut sans inconvénient augmenter l'écartement des pieds, puisque les arbres, se
développant plus vite, recouvrent bientôt le sol et l'utilisent alors au maximum.
Par contre, dans les terres pauvres, là où la végétation serait peu rapide,
même en adoptant un écartement supérieur, il vaut mieux rapprocher les Hevea
de façon à couvrir le sol plus rapidement et à l'enrichir avec les feuilles mortes,
qui ne cessent de tomber des arbres. (Ce serait, en effet, une erreur de croire
que le développement des racines est inversement proportionnel à la richesse
du sol). Dans les terres pauvres, des fumures appropriées ou des cultures
améliorantes seraient assez indiquées.
Lorsque la plantation est située dans une région où règnent des vents assez
violents, il peut y avoir intérêt à rapprocher les arbres de façon à ce qu'ils se
soutiennent les uns les autres, et à ce qu'ils ne puissent jamais prendre un
développement qui donnerait trop de prise au vent. L'étêtage même serait assez
indiqué pour diminuer la longueur du bras de levier sur lequel agit la force du
vent.
Ce sont les conclusions inverses auxquelles on est conduit dans les pays où
sévissent les maladies cryptogamiques et notamment le Corticium javanicum.
(1) Je dois mettre à ce sujet le lecteur en garde contre certaines expériences à conclusions
beaucoup trop hâtives. Par exemple, dans l'ouvrage de M. P. J. S. Cramer (La culture
de l'Hevea — Manuel du Planteur traduit par M. E. de Vildeman (page 36) — sont
relatées des mensurations bisannuelles conduites sur la circonférence moyenne du tronc de
jeunes arbres plantés à différents espacements ; malheureusement ces plants n'ont que 3
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arbres étaient trop jeunes pour permettre encore une appréciation quelconque au sujet du
meilleur écartement. Du roste les résultats de cet essai sont absolument contradictoires,
puisque les meilleurs accroissements ont été obtenus avec les écartements extrêmes. Les
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l'écartement ; il suffit de jeter les yeux sur le tableau publié par M. Cramer pour être immé-
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présentaient des états végétatifs des plus différents, qui ne peuvent nullement être, à cet âge,
attribués à l'écartement. Les conclusions à tirer de l'étude de ce tableau sont donc bien
différentes de celles que l'on a cru y voir.
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