Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1912 01 janvier 1912
Description : 1912/01/01 (A15,N94)-1912/02/28. 1912/01/01 (A15,N94)-1912/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530123k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
— 92 —
porte-graines, les autres considérations ne devant être envisagées que comme
accessoires. Or, le moyen le plus sûr pour étudier la production de chaque arbre
est l'expérience directe, c'est-à-dire la pesée des quantités de gomme ou de latex
produites pour chaque arbre étudié. Malheureusement, c'est là un procédé long
et minutieux qui fait hésiter bien des planteurs à s'en préoccuper. Or, il est un
moyen simple et assez rapide qui permet d'apprécier dans ses grandes lignes
la valeur des plantes à caoutchouc sans procéder à aucune pesée, ni à aucune
détermination de volume. J'ai recherché pendant longtemps quelles étaient les
causes de la différence de valeur desllevea entant que producteurs de caoutchouc,
et j'ai pu déjà me rendre compte de deux de ces raisons. La première, c'est que
la couche libérienne, dans laquelle sont situés les laticifères, est plus ou moins
épaisse suivant les arbres examinés. Cette épaisseur de liber est quelquefois
égale à celle de l'écorce, parfois les 2/3, parfois seulement de la moitié et même
moins, comme dans quelques cas exceptionnels. La deuxième raison des variations
de valeur caoutchoutifère chez les divers arbres, c'est que les vaisseaux laticifères
sont plus ou moins nombreux, ou plus ou moins serrés dans le liber.
Mais comment apprécier la valeur relative de ces différents facteurs ? D'une
façon bien simple : on commence, la veille, par pratiquer à la gouge de petites
incisions intéressant, sur une très courte longueur, à la fois l'écorce et le liber
des différents arbres à observer, ces incisions devant pénétrer jusqu'au bois.
Elles se remplissent immédiatement de latex qui empêche tout examen. Mais,
le lendemain, il suffira de récolter le caoutchouc coagulé dans la plaie et d'enlever
rapidement un mince copeau d'écorce liber sur cette plaie à l'aide d'une lame
parfaitement aiguisée, pour voir, suivant les régions, suivant l'abondance des
laticifères (qui se révèlent par l'apparition de nombreuses gouttelettes de latex
à leur niveau) et suivant la rapidité de l'exsudation, quels sont les arbres les
plus aptes à donner d'abondantes récoltes. De même que pour les animaux on
juge de leur valeur laitière par l'examen de leurs organes de lactation, ou
que l'on peut apprécier la valeur dynamique d'un moteur animé par l'examen
de ses muscles, de même on peut apprécier la valeur d'un arbre à caoutchouc,
en tant que producteur de gomme élastique, par le développement de ses
organes laticifères.
Il est évident que cette façon de procéder est loin de présenter la même
précision que les méthodes que j'ai relatées dans mes études spéciales sur la
question, aussi je ne la donne que comme un moyen permanent d'avoir rapide-
ment une idée sur la valeur caoutchoutifère des llevea étudiés.
Pépinières. — Les pépinières doivent être préparées en plates-bandes bien
ameublies, dans une des meilleures parties de la plantation et en un point où
elles puissent être facilement surveillées. Ou bien elles seront préparées en pleine
terre, ou bien encore entre les lignes d'arbres déjà mis en place définitive. Mais
alors elles ne devront être établies qu'entre les jeunes arbres qui ne les couvrent
pas encore de leur ombre ; les plantules seront ainsi déjà habituées, lors du
repiquage, à résister aux ardeurs du soleil. C'est du reste ce que l'on fait sur
beaucoup de plantations.
porte-graines, les autres considérations ne devant être envisagées que comme
accessoires. Or, le moyen le plus sûr pour étudier la production de chaque arbre
est l'expérience directe, c'est-à-dire la pesée des quantités de gomme ou de latex
produites pour chaque arbre étudié. Malheureusement, c'est là un procédé long
et minutieux qui fait hésiter bien des planteurs à s'en préoccuper. Or, il est un
moyen simple et assez rapide qui permet d'apprécier dans ses grandes lignes
la valeur des plantes à caoutchouc sans procéder à aucune pesée, ni à aucune
détermination de volume. J'ai recherché pendant longtemps quelles étaient les
causes de la différence de valeur desllevea entant que producteurs de caoutchouc,
et j'ai pu déjà me rendre compte de deux de ces raisons. La première, c'est que
la couche libérienne, dans laquelle sont situés les laticifères, est plus ou moins
épaisse suivant les arbres examinés. Cette épaisseur de liber est quelquefois
égale à celle de l'écorce, parfois les 2/3, parfois seulement de la moitié et même
moins, comme dans quelques cas exceptionnels. La deuxième raison des variations
de valeur caoutchoutifère chez les divers arbres, c'est que les vaisseaux laticifères
sont plus ou moins nombreux, ou plus ou moins serrés dans le liber.
Mais comment apprécier la valeur relative de ces différents facteurs ? D'une
façon bien simple : on commence, la veille, par pratiquer à la gouge de petites
incisions intéressant, sur une très courte longueur, à la fois l'écorce et le liber
des différents arbres à observer, ces incisions devant pénétrer jusqu'au bois.
Elles se remplissent immédiatement de latex qui empêche tout examen. Mais,
le lendemain, il suffira de récolter le caoutchouc coagulé dans la plaie et d'enlever
rapidement un mince copeau d'écorce liber sur cette plaie à l'aide d'une lame
parfaitement aiguisée, pour voir, suivant les régions, suivant l'abondance des
laticifères (qui se révèlent par l'apparition de nombreuses gouttelettes de latex
à leur niveau) et suivant la rapidité de l'exsudation, quels sont les arbres les
plus aptes à donner d'abondantes récoltes. De même que pour les animaux on
juge de leur valeur laitière par l'examen de leurs organes de lactation, ou
que l'on peut apprécier la valeur dynamique d'un moteur animé par l'examen
de ses muscles, de même on peut apprécier la valeur d'un arbre à caoutchouc,
en tant que producteur de gomme élastique, par le développement de ses
organes laticifères.
Il est évident que cette façon de procéder est loin de présenter la même
précision que les méthodes que j'ai relatées dans mes études spéciales sur la
question, aussi je ne la donne que comme un moyen permanent d'avoir rapide-
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Pépinières. — Les pépinières doivent être préparées en plates-bandes bien
ameublies, dans une des meilleures parties de la plantation et en un point où
elles puissent être facilement surveillées. Ou bien elles seront préparées en pleine
terre, ou bien encore entre les lignes d'arbres déjà mis en place définitive. Mais
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