L' INDUSTRIE MINIÈRE A MADAGASCAR
pendant l'année 1904
L'année 1904 a réalisé en grande partie les espérances qu'avait fait naître
l'expansion prise par l'industrie minière pendant les années précédentes.
Si nous comparons comme d'habitude les exportations d'or eftectuées pen-
dant les années 1903 et 1904, nous trouvons qu'elles ont été respectivement de
1.910 et 2.460 kilos, soit une plus-value de 550 kilos, c'est-à-dire une augmenta-
tion relative de plus de 28 (28,8 0/0).
La production totale pour 1904, d'après les laissez-passer, registres ou décla-
rations, a été approximativement de 2.552 kilos, d'une valeur de 7.656.000 francs.
La faible différence avec le chiffre d'exportation porte, comme nous le disions
les années précédentes, sur la consommation intérieure (fabrication de bijoux)
et sur le stock dont l'envoi n'a pas encore été fait en fin d'exercice. Il est utile
de faire constater qu'au prix moyen de 2 francs le gramme, que touchent les
travailleurs indigènes, il a été réparti entre leurs mains, pendant l'année 1904,
du fait des exploitations aurifères, une somme de 5.000.000 de francs, soit un
million de plus que l'année précédente.
Indiquons maintenant la situation budgétaire à la fin de l'exercice :
En 1904, les recettes atteindront certainement un minimum de 630.000 francs
(recettes constatées au 1er mars 1905) alors que l'exercice 1903 n'a atteint, comme
chiffre de recettes, que 471.450 francs, soit, en plus, 158.550 francs. Cette plus-
value se justifie par l'excédent de production constaté plus haut.
Les recettes peuvent être décomposées de la manière suivante :
Taxes de permis de recherche (à 100 francs l'un). 115.000francs
Taxes de prorogations de permis de recherche. 38.500 —
laxes sur les produits de recherche. 140.000 -
Taxes sur les produitsd'exploitation. 318.000 —
Droits divers, mutations, transactions, amendes. 17.000 —
Taxes des mines communes. 1.500 —
Pour faire des pourcentages, nous compterons sur 7.500.000 francs d'or
produit, soit 2.500 kilos, en nombre rond (Une partie en effet des 2.552 kilos
produits n'a pas encore payé de taxes, celle notamment qui correspond à la
production jusqu'au 31 décembre de parties de trimestres à cheval sur la fin de
l'année).
Nous voyons ainsi que le total des taxes minières perçues par l'administration
represente 8,4 0/0 delà valeur de la production. Ce pour-cent n'a rien d'excessif,
tant s'en faut.
, Encore y a-t-il lieu de remarquer que ce qui contribue à l'élever, c'est le
développement des recherches : les droits de permis de recherche (100 francs)
et de prorogation (200 et 500 francs) ne frappant pas directement la production.
Si l'on ne prend que les taxes sur la production, on voit que les 7.500.000
francs d'or produit ont payé 458.000 francs, soit un peu plus de 6 0/0 (6,1) pour
l'ensemble des taxes directes à la production.
Il paraît difficile, dans ces conditions, d'accuser de fiscalité excessive le
règlement actuel.
Les repenses du service des mines pour l'exercice 1904 se chiffreront à peu
près par 92.000 francs, dont 86.000 francs pour le personnel.
che Nous allons maintenant considérer les mouvements accomplis par la recher-
che et l'exploitation.
pendant l'année 1904
L'année 1904 a réalisé en grande partie les espérances qu'avait fait naître
l'expansion prise par l'industrie minière pendant les années précédentes.
Si nous comparons comme d'habitude les exportations d'or eftectuées pen-
dant les années 1903 et 1904, nous trouvons qu'elles ont été respectivement de
1.910 et 2.460 kilos, soit une plus-value de 550 kilos, c'est-à-dire une augmenta-
tion relative de plus de 28 (28,8 0/0).
La production totale pour 1904, d'après les laissez-passer, registres ou décla-
rations, a été approximativement de 2.552 kilos, d'une valeur de 7.656.000 francs.
La faible différence avec le chiffre d'exportation porte, comme nous le disions
les années précédentes, sur la consommation intérieure (fabrication de bijoux)
et sur le stock dont l'envoi n'a pas encore été fait en fin d'exercice. Il est utile
de faire constater qu'au prix moyen de 2 francs le gramme, que touchent les
travailleurs indigènes, il a été réparti entre leurs mains, pendant l'année 1904,
du fait des exploitations aurifères, une somme de 5.000.000 de francs, soit un
million de plus que l'année précédente.
Indiquons maintenant la situation budgétaire à la fin de l'exercice :
En 1904, les recettes atteindront certainement un minimum de 630.000 francs
(recettes constatées au 1er mars 1905) alors que l'exercice 1903 n'a atteint, comme
chiffre de recettes, que 471.450 francs, soit, en plus, 158.550 francs. Cette plus-
value se justifie par l'excédent de production constaté plus haut.
Les recettes peuvent être décomposées de la manière suivante :
Taxes de permis de recherche (à 100 francs l'un). 115.000francs
Taxes de prorogations de permis de recherche. 38.500 —
laxes sur les produits de recherche. 140.000 -
Taxes sur les produitsd'exploitation. 318.000 —
Droits divers, mutations, transactions, amendes. 17.000 —
Taxes des mines communes. 1.500 —
Pour faire des pourcentages, nous compterons sur 7.500.000 francs d'or
produit, soit 2.500 kilos, en nombre rond (Une partie en effet des 2.552 kilos
produits n'a pas encore payé de taxes, celle notamment qui correspond à la
production jusqu'au 31 décembre de parties de trimestres à cheval sur la fin de
l'année).
Nous voyons ainsi que le total des taxes minières perçues par l'administration
represente 8,4 0/0 delà valeur de la production. Ce pour-cent n'a rien d'excessif,
tant s'en faut.
, Encore y a-t-il lieu de remarquer que ce qui contribue à l'élever, c'est le
développement des recherches : les droits de permis de recherche (100 francs)
et de prorogation (200 et 500 francs) ne frappant pas directement la production.
Si l'on ne prend que les taxes sur la production, on voit que les 7.500.000
francs d'or produit ont payé 458.000 francs, soit un peu plus de 6 0/0 (6,1) pour
l'ensemble des taxes directes à la production.
Il paraît difficile, dans ces conditions, d'accuser de fiscalité excessive le
règlement actuel.
Les repenses du service des mines pour l'exercice 1904 se chiffreront à peu
près par 92.000 francs, dont 86.000 francs pour le personnel.
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