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LE KAPOK ET SON USAGE EN MÉDECINE
1er Nous Pouvons sous ce titre, dans le Journal de Pharmacie et de Chimie du
no octobre 1904, une note que nous reproduisons ci-dessous, en rappelant que
nous av, ons déjà attiré plusieurs fois l'attention sur ce produit ( Voir notamment
liuli ,.é.conomique) (nouvelle série) N° 14, p. 130, No I-j, 1). 370 et N° 20, p. 584).
tren « Le kapok est extrêmement léger et peut faire flotter un poids trente à
trente-cinq fOIs plus lourd ; 200 à 300 grammes suffisent pour maintenir à la
Surface de l'eau un homme de corpulence moyenne. Cette propriété, confirmée
la fakS expériences faites à Bbrdeaux en juin 1903, a fait employer le kapok à
-('a10n des engins de sauvetage et les marines anglaise, allemande et
russp en f actuellement une grande consommation. Ce duvet est, en effet,
bien suPr.l'lur au liège ordinaire, qui porte seulement cinq fois son poids, au
loug, calciné et au poil de renne, qui peuvent supporter un poids deux fois plus
lourd maIs qui offrent des inconvénients considérables.
mé « Le kapok brut, relativement léger et peu hygroscopique, peut être utilisé en
méde fln9' a la place du coton ordinaire, pour entourer les membres avant la pose
(j'a Se* bandages roulés compressifs, pour matelasser les attelles et les
gou/r' CS a - factures, pour recouvrir l'ouate hydrophile dans les pansements et
la roteger ainsi contre toute imbibition extérieure, etc.
d'alté Le, kapok brut passé à l'autoclave brunit légèrement, mais ne subit pas
dau. notable ; aussi pourrait-on également essayer son emploi pour la
confoecr tion des objets de literie dans les hôpitaux.
Si on songe à l'importance qu'il y a de trouver actuellement des substan-
ces llSCe^. k'es de remplacer le coton, qui peut à tout instant et par suite des
tpl",'ts amié; ricains devenir un produit rare et cher, si on envisage la culture
facil e de l'arbre à kapok, qui peut croître dans la plupart de nos colonies, on
COmPrendra tout l'intérêt qui s'attache à l'élude de cette substance.
ge (1 0llsavonspii,avecle kapokbrut, préparer une sorte de collodion ; en le plon-
p/llt dns le mélange officinal d'acides azotique et sulfurique qui sert à la
Pré Parat'on du fulmi-coton, le kapok a pris immédiatement une belle teinte
ga flllne? PU^S est devenu, au bout de quelque temps, jaune. Nous avons prolongé
arrmersIOn pendant quarante-huit heures, à la température ordinaire et en
dl at la masse; un lavage à grande eau n'a pas fait disparaître la teinte jaune
des hbes. Le mélange éthéro-alcoolique, habituellement employé pour la
dissnl rî1 du fulmi-coton, n'a dissous qu'une partie de ces fibres, et l'applica-
tion sur a peau de la solution a laissé par évaporation à l'air libre, une mince
Pécule jaune et adhérente.
à u « JUqu'ic.i, son emploi a été très limité ; cependant, en 1902, il a donné lieu
Ul, trafic qui s'est élevé, pour la Hollande seulement, à 1.137.853 kilogrammes,
reP nvà esentant une valeur de 2.000.000 de francs.
'-orsque sa production sera plus considérable et son prix de revient
m ndre, son emploi s'imposera de plus en plus. »
(Extrait du Bulletin économique de l'Indo-Chine).
UNE RÉVOLUTION POSSIBLE DANS LA CULTURE DU CAFÉIER
Singulier phénomène botanique. — Le café sous cloche. — Les essais
à La Providence.
AI)antages de cette méthode. - La question du bouturage du caféier étant
Ce ve ans la Colonie, il nous est venu à l'idée de nous rendre compte de
ainirocede de reproduction et d'interviewer à ce sujet M. Manès. Celui-ci s'est
les alblement prêté à nous donner les indications que nous lui demandions et
graPdanteurs de la Colonie en tireront, nous en sommes convaincus, le plus
n profit.
^°,rna' La France Coloniale, dans son numéro d'août-juillet 1902, qui
nous a été gracieusement prêté par M. L. Chatel, directeur du Jardin botanique,
lent une correspondance des directeurs de la société civile La France
LE KAPOK ET SON USAGE EN MÉDECINE
1er Nous Pouvons sous ce titre, dans le Journal de Pharmacie et de Chimie du
no octobre 1904, une note que nous reproduisons ci-dessous, en rappelant que
nous av, ons déjà attiré plusieurs fois l'attention sur ce produit ( Voir notamment
liuli ,.é.conomique) (nouvelle série) N° 14, p. 130, No I-j, 1). 370 et N° 20, p. 584).
tren « Le kapok est extrêmement léger et peut faire flotter un poids trente à
trente-cinq fOIs plus lourd ; 200 à 300 grammes suffisent pour maintenir à la
Surface de l'eau un homme de corpulence moyenne. Cette propriété, confirmée
la fakS expériences faites à Bbrdeaux en juin 1903, a fait employer le kapok à
-('a10n des engins de sauvetage et les marines anglaise, allemande et
russp en f actuellement une grande consommation. Ce duvet est, en effet,
bien suPr.l'lur au liège ordinaire, qui porte seulement cinq fois son poids, au
loug, calciné et au poil de renne, qui peuvent supporter un poids deux fois plus
lourd maIs qui offrent des inconvénients considérables.
mé « Le kapok brut, relativement léger et peu hygroscopique, peut être utilisé en
méde fln9' a la place du coton ordinaire, pour entourer les membres avant la pose
(j'a Se* bandages roulés compressifs, pour matelasser les attelles et les
gou/r' CS a - factures, pour recouvrir l'ouate hydrophile dans les pansements et
la roteger ainsi contre toute imbibition extérieure, etc.
d'alté Le, kapok brut passé à l'autoclave brunit légèrement, mais ne subit pas
dau. notable ; aussi pourrait-on également essayer son emploi pour la
confoecr tion des objets de literie dans les hôpitaux.
Si on songe à l'importance qu'il y a de trouver actuellement des substan-
ces llSCe^. k'es de remplacer le coton, qui peut à tout instant et par suite des
tpl",'ts amié; ricains devenir un produit rare et cher, si on envisage la culture
facil e de l'arbre à kapok, qui peut croître dans la plupart de nos colonies, on
COmPrendra tout l'intérêt qui s'attache à l'élude de cette substance.
ge (1 0llsavonspii,avecle kapokbrut, préparer une sorte de collodion ; en le plon-
p/llt dns le mélange officinal d'acides azotique et sulfurique qui sert à la
Pré Parat'on du fulmi-coton, le kapok a pris immédiatement une belle teinte
ga flllne? PU^S est devenu, au bout de quelque temps, jaune. Nous avons prolongé
arrmersIOn pendant quarante-huit heures, à la température ordinaire et en
dl at la masse; un lavage à grande eau n'a pas fait disparaître la teinte jaune
des hbes. Le mélange éthéro-alcoolique, habituellement employé pour la
dissnl rî1 du fulmi-coton, n'a dissous qu'une partie de ces fibres, et l'applica-
tion sur a peau de la solution a laissé par évaporation à l'air libre, une mince
Pécule jaune et adhérente.
à u « JUqu'ic.i, son emploi a été très limité ; cependant, en 1902, il a donné lieu
Ul, trafic qui s'est élevé, pour la Hollande seulement, à 1.137.853 kilogrammes,
reP nvà esentant une valeur de 2.000.000 de francs.
'-orsque sa production sera plus considérable et son prix de revient
m ndre, son emploi s'imposera de plus en plus. »
(Extrait du Bulletin économique de l'Indo-Chine).
UNE RÉVOLUTION POSSIBLE DANS LA CULTURE DU CAFÉIER
Singulier phénomène botanique. — Le café sous cloche. — Les essais
à La Providence.
AI)antages de cette méthode. - La question du bouturage du caféier étant
Ce ve ans la Colonie, il nous est venu à l'idée de nous rendre compte de
ainirocede de reproduction et d'interviewer à ce sujet M. Manès. Celui-ci s'est
les alblement prêté à nous donner les indications que nous lui demandions et
graPdanteurs de la Colonie en tireront, nous en sommes convaincus, le plus
n profit.
^°,rna' La France Coloniale, dans son numéro d'août-juillet 1902, qui
nous a été gracieusement prêté par M. L. Chatel, directeur du Jardin botanique,
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