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domine une région extrêmement mamelonnée, chaotique, creusée immédiate-
ment de profonds ravins, semblables à des précipices.
Les flancs des hautes chaînes qui bordent les rivières Marovalava, Maroan-
tovo, Amboroka, etc., sont profondément entaillés, et, de ces coupures, descen-
dent en séries de cascades, séparées par de larges cuvettes verdoyantes, de
nombreux ruisselets d'une eau limpide dont la réunion a constitué, au fond de
ces gorges, des vallées larges, verdoyantes. Alluvionnées par les apports des
pluies, les éboulements incessants des flancs montagneux, ces vallées portent sur
leurs rives un fantaka de belle venue dont le pied offre encore des pousses
tendres à cette saison avancée. Dans les lieux plus marécageux, le bararata et
le vilona font leur apparition.
Les sommets, les flancs des mamelons, sont recouverts d'un mélange de
fantaka et de danga..
Cette zone rappelle l'Ouest Sakalava. Il semble qu'elle soit en voie de trans-
formation rapide. L'érosion n'en a pas encore aplani le relief, mais elle y tra-
vaille activement; en de nombreux points, les vallées voisines ne sont plus
séparées que par des crêtes à pic, de la largeur d'un sentier malgache.
D'immenses lavaka, à fond verdoyant, entament les plus hautes chaînes
jusqu'à leur sommet et ne laissent plus debout qu'une sorte de pan de mur,
Cette zone immense qui s'étend de l'Ankobakobaka à l'Ouest au Befanv à
l'Est, jusque près de Miarinarivo au Nord, est, à part le petit village de Maroan-
tova, complètement inhabitée. C'est un merveilleux pâturage permanent qui ne
le cède en rien à l'Andranomena.
Il est probable qu'elle doit à la nature de son sol tourmenté de n'être con-
nue et réputée que parmi les indigènes de la région.
Ceux-ci l'appellent région de Maroantova, du nom du seul village qu'elle
porte. On pourrait aussi la désigner sous le nom de « pâturage de l'Amboroka»
du nom de la rivière qui en occupe le centre et par analogie avec l'origine de la
désignation de l'Andranomena.
En résumé, le district Sihanaka peut donc être considéré comme un excel
lent pays de pâturages où des zones étendues, telles que l'Andranomena, l'Am-
boroka, l'Andilanariana, les rives extrêmes de la plaine de l'Alaotra, sont abso-
lument privilégiées sans ce rapport.
Voyons maintenant quel parti les indigènes ont tiré de ces richesses natu-
relles.
ÉLEVAGE DU BŒUF
Recensement de 1904
Taureaux 420 ¡
l ( Coupés 1. 885
Gouvernement d'Ambatondrazaka-No, à Taurillons. 2.278 -
Gouvernement d'Ambatondrazaka-Nord..< Veaux 2.248 17.660
J Vaches 6.194 i
Génisses. 2.345
Veaux. 2.290 )
Taureaux. 646
Coupés. 1.751
! TVaeuaruixllo,. ns 11. .87555 1 /J
Gouvemement d'Ambatondrazaka-Sud.., Veaux. 2.454 17.166
Vaches. 5.672
Génisses 2.331 t
Velles 2.457 J
Taureaux. 482
Coupés. 1.442
! TVaeuaruix llons 1.442 j^
Taurillons. 2.641
"Gouvernement dJ Amparafal'avola. Veaux..,. 2.142 V 16.213
Vaches. 4.977 (
Génisses. 2.481
1 Velles. 2.048 J -
domine une région extrêmement mamelonnée, chaotique, creusée immédiate-
ment de profonds ravins, semblables à des précipices.
Les flancs des hautes chaînes qui bordent les rivières Marovalava, Maroan-
tovo, Amboroka, etc., sont profondément entaillés, et, de ces coupures, descen-
dent en séries de cascades, séparées par de larges cuvettes verdoyantes, de
nombreux ruisselets d'une eau limpide dont la réunion a constitué, au fond de
ces gorges, des vallées larges, verdoyantes. Alluvionnées par les apports des
pluies, les éboulements incessants des flancs montagneux, ces vallées portent sur
leurs rives un fantaka de belle venue dont le pied offre encore des pousses
tendres à cette saison avancée. Dans les lieux plus marécageux, le bararata et
le vilona font leur apparition.
Les sommets, les flancs des mamelons, sont recouverts d'un mélange de
fantaka et de danga..
Cette zone rappelle l'Ouest Sakalava. Il semble qu'elle soit en voie de trans-
formation rapide. L'érosion n'en a pas encore aplani le relief, mais elle y tra-
vaille activement; en de nombreux points, les vallées voisines ne sont plus
séparées que par des crêtes à pic, de la largeur d'un sentier malgache.
D'immenses lavaka, à fond verdoyant, entament les plus hautes chaînes
jusqu'à leur sommet et ne laissent plus debout qu'une sorte de pan de mur,
Cette zone immense qui s'étend de l'Ankobakobaka à l'Ouest au Befanv à
l'Est, jusque près de Miarinarivo au Nord, est, à part le petit village de Maroan-
tova, complètement inhabitée. C'est un merveilleux pâturage permanent qui ne
le cède en rien à l'Andranomena.
Il est probable qu'elle doit à la nature de son sol tourmenté de n'être con-
nue et réputée que parmi les indigènes de la région.
Ceux-ci l'appellent région de Maroantova, du nom du seul village qu'elle
porte. On pourrait aussi la désigner sous le nom de « pâturage de l'Amboroka»
du nom de la rivière qui en occupe le centre et par analogie avec l'origine de la
désignation de l'Andranomena.
En résumé, le district Sihanaka peut donc être considéré comme un excel
lent pays de pâturages où des zones étendues, telles que l'Andranomena, l'Am-
boroka, l'Andilanariana, les rives extrêmes de la plaine de l'Alaotra, sont abso-
lument privilégiées sans ce rapport.
Voyons maintenant quel parti les indigènes ont tiré de ces richesses natu-
relles.
ÉLEVAGE DU BŒUF
Recensement de 1904
Taureaux 420 ¡
l ( Coupés 1. 885
Gouvernement d'Ambatondrazaka-No, à Taurillons. 2.278 -
Gouvernement d'Ambatondrazaka-Nord..< Veaux 2.248 17.660
J Vaches 6.194 i
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Veaux. 2.290 )
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