— 28 —
Mahavavy et au Nord-Ouest du lac Kinkony, les vallées de la Mahavavy, de l'An-
dranolava et de la Capillota, les plaines de Bedango et de Mistijo.
A signaler aussi les plateaux de l'Ankara, entre la Betsiboka et la Mahavavy,
et du Tampoketsa, entre la Mahavavy et la Samba, où se trouvent une grande
quantité de bœufs sauvages (baria).
Bien entendu, les pâturages sont de deux sortes : ceux de saison sèche et
ceux de saison des pluies..
Les premiers sont constitués par les terrains inondés, qui deviennent bons
dès que les eaux se retirent et au fur et à mesure de ce mouvement, en juillet
et août, ils deviennent trop secs et les animaux s'en ressentent.
Le Sakalava laisse ses animaux continuellement au pâturage, il connaît les
bons endroits où il conduit ses troupeaux, qu'il abandonne à eux-mêmes jus-
qu'au moment où il voit que la nourriture va leur faire défaut ; il les change
alors pour les faire pâturer à un autre endroit plus convenable.
C'est là une excellente méthode, qui explique le peu de maladies constatées
et l'absence d'affections contagieuses.
Plusieurs colons s'occupant d'élevage se trouvent dans le district.
A Bemazaka se trouvent M. Louis Germain, associé de M. Debienne ; il achète
des bœufs de tous âges, qu'il destine à la boucherie de Majunga ; il possède un
troupeau de 250 têtes environ à Bevoay, mais produit très peu par lui-même.
Il n'en est pas de même de M. de Buzonnières, qui est établi à Kitsinjala, à
environ 8 kilomètres de Soalala.
Il a chez lui une véritable entreprise d'élevage, qui est maintenant en bonne
voie et qui donnera des bénéfices appréciables.
Le troupeau de M. de Buzonmères comprend actuellement 1.105 têtes se
répartissant ainsi :
Vaches pleines ou ayant vêlé. 475
Taureaux de 4 ans. 40
Animaux âgés de moins de 2 ans nés en 1903 250
Animaux âgés de 2 et 3 ans et au-dessus 230
Animaux adultes castrés de 2 ans et au-dessus. HO
L'ensemble forme 10 troupeaux composés d'animaux de tous sexes et de
tous âges qui restent continuellement au pâturage sous la surveillance d'indi-
gènes. 'M d B., .,
Chaque mois, ils sont comptés par M. de Buzonnières ou son associé,
M. Lauraine ; ils sont tous marques et ont chacun un signalement fait par les
gardiens et transcrit sur un registre ad hoc.
Les taureaux sont tous sélectionnés ; la sélection chez les vaches n'est que
relative ; pourtant les vaches trop âgées ou stériles sont éliminées.
Les statistiques de M. de Buzonnières indiquent que, d'une façon générale,
65 environ des vaches lui donnent un produit chaque année ; il y a équilibre
entre le nombre des produits mâles et des produits femelles.
En 1903, la mortalité chez les jeunes a été de 6 chez les animaux nés
avant 1902, de 3 0/o chez les vaches, de 6,6 rarement due au vêlage chez
ces dernières. Le boka, maladie de peau, entraînant souvent la perte de la vue
(constaté par moi), le biharika, maladie de poitrine, entraînant l'inappétence et
l'amaigrissement rapide (l'autopsie d'un malade m'a montré de la pleuro-
pneumonie sans caractères spécifiques) l'empoisonnement par de jeunes pousses
d'erythrophleum couminga, en sont les causes habituelles.
Il n'y a pas de maladie contagieuse à signaler.
A Mangarivo est établi, depuis environ une année, M. Perrier de la Bathie.
A cette époque, il possédait 1.000 têtes de bétail se répartissant ainsi.
Vaches : 315 ; taureaux ou coupés: 145 ; jeunes mâles: 237 jeunes femelles: 243.
Depuis cette époque, le nombre des naissances a été de 231, soit 105 femel-
les et 126 mâles.
La mortalité a été de 29 têtes, due :
Pertes par caïmans. 3
Empoisonnement par couminga 5
Diarrhée des jeunes. : 2
Insectes : Tsingala (1) et Tarabiby (2) 2
(1) Cet ; insecte (homoptère aquatiqueï amène, d'après les indigènes, une mort rapide s'il est
ingere. Il y a toujours météorisation. Cette dernière, souvent mortelle, reconnaît diverses causes
sans qu'il soit besoin d'incriminer le tsingala.
(2) Araignée voisine des tarentules, cause des ulcères difficiles à guérir.
Mahavavy et au Nord-Ouest du lac Kinkony, les vallées de la Mahavavy, de l'An-
dranolava et de la Capillota, les plaines de Bedango et de Mistijo.
A signaler aussi les plateaux de l'Ankara, entre la Betsiboka et la Mahavavy,
et du Tampoketsa, entre la Mahavavy et la Samba, où se trouvent une grande
quantité de bœufs sauvages (baria).
Bien entendu, les pâturages sont de deux sortes : ceux de saison sèche et
ceux de saison des pluies..
Les premiers sont constitués par les terrains inondés, qui deviennent bons
dès que les eaux se retirent et au fur et à mesure de ce mouvement, en juillet
et août, ils deviennent trop secs et les animaux s'en ressentent.
Le Sakalava laisse ses animaux continuellement au pâturage, il connaît les
bons endroits où il conduit ses troupeaux, qu'il abandonne à eux-mêmes jus-
qu'au moment où il voit que la nourriture va leur faire défaut ; il les change
alors pour les faire pâturer à un autre endroit plus convenable.
C'est là une excellente méthode, qui explique le peu de maladies constatées
et l'absence d'affections contagieuses.
Plusieurs colons s'occupant d'élevage se trouvent dans le district.
A Bemazaka se trouvent M. Louis Germain, associé de M. Debienne ; il achète
des bœufs de tous âges, qu'il destine à la boucherie de Majunga ; il possède un
troupeau de 250 têtes environ à Bevoay, mais produit très peu par lui-même.
Il n'en est pas de même de M. de Buzonnières, qui est établi à Kitsinjala, à
environ 8 kilomètres de Soalala.
Il a chez lui une véritable entreprise d'élevage, qui est maintenant en bonne
voie et qui donnera des bénéfices appréciables.
Le troupeau de M. de Buzonmères comprend actuellement 1.105 têtes se
répartissant ainsi :
Vaches pleines ou ayant vêlé. 475
Taureaux de 4 ans. 40
Animaux âgés de moins de 2 ans nés en 1903 250
Animaux âgés de 2 et 3 ans et au-dessus 230
Animaux adultes castrés de 2 ans et au-dessus. HO
L'ensemble forme 10 troupeaux composés d'animaux de tous sexes et de
tous âges qui restent continuellement au pâturage sous la surveillance d'indi-
gènes. 'M d B., .,
Chaque mois, ils sont comptés par M. de Buzonnières ou son associé,
M. Lauraine ; ils sont tous marques et ont chacun un signalement fait par les
gardiens et transcrit sur un registre ad hoc.
Les taureaux sont tous sélectionnés ; la sélection chez les vaches n'est que
relative ; pourtant les vaches trop âgées ou stériles sont éliminées.
Les statistiques de M. de Buzonnières indiquent que, d'une façon générale,
65 environ des vaches lui donnent un produit chaque année ; il y a équilibre
entre le nombre des produits mâles et des produits femelles.
En 1903, la mortalité chez les jeunes a été de 6 chez les animaux nés
avant 1902, de 3 0/o chez les vaches, de 6,6 rarement due au vêlage chez
ces dernières. Le boka, maladie de peau, entraînant souvent la perte de la vue
(constaté par moi), le biharika, maladie de poitrine, entraînant l'inappétence et
l'amaigrissement rapide (l'autopsie d'un malade m'a montré de la pleuro-
pneumonie sans caractères spécifiques) l'empoisonnement par de jeunes pousses
d'erythrophleum couminga, en sont les causes habituelles.
Il n'y a pas de maladie contagieuse à signaler.
A Mangarivo est établi, depuis environ une année, M. Perrier de la Bathie.
A cette époque, il possédait 1.000 têtes de bétail se répartissant ainsi.
Vaches : 315 ; taureaux ou coupés: 145 ; jeunes mâles: 237 jeunes femelles: 243.
Depuis cette époque, le nombre des naissances a été de 231, soit 105 femel-
les et 126 mâles.
La mortalité a été de 29 têtes, due :
Pertes par caïmans. 3
Empoisonnement par couminga 5
Diarrhée des jeunes. : 2
Insectes : Tsingala (1) et Tarabiby (2) 2
(1) Cet ; insecte (homoptère aquatiqueï amène, d'après les indigènes, une mort rapide s'il est
ingere. Il y a toujours météorisation. Cette dernière, souvent mortelle, reconnaît diverses causes
sans qu'il soit besoin d'incriminer le tsingala.
(2) Araignée voisine des tarentules, cause des ulcères difficiles à guérir.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Agence économique des territoires africains sous mandat Agence économique des territoires africains sous mandat /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Agence économique des territoires africains sous mandat" or dc.contributor adj "Agence économique des territoires africains sous mandat")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 40/709
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65301225/f40.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65301225/f40.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65301225/f40.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65301225
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65301225