Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1905
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 1905 1905
Description : 1905 (A5,N1)- (A5,N4). 1905 (A5,N1)- (A5,N4).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65301225
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
- 294 -
« Les inflorescences sont énormes et peuvent peser plusieurs kilogrammes ;
« elles sont pendantes et glabres, et portent jusqu'à 60 bractées florifères, qui
« sont de plus en plus petites de la base au sommet.
« Aux aisselles de chacune sont 18 à 20 fleurs, à pétales d'un blanc rosé.
« Le calice de ces fleurs est formé de trois sépales concrescents, dont le
« médian est situé en avant. *
« La corolle est représentée par un tépale trilobé dont le lobe médian est
« aigu et les deux latéraux arrondis.
« Dtes six étamines de la fleur typique des musacées, l'une est toujours
« avortée dans l'espèce de Madagascar. Les cinq autres sont à filets blancs et à
« antères rosées ; elles renferment, dans leurs quatre sacs polliniques, des grains
(i de pollen globuleux jaunes à surface verruqueuse.
'« Le pistil se compose d'un ovaire triloculaire, surmonté par un style simple
« que termine un stimmate tritide. Chaque loge renferme deux rangées d'ovules
« anatropes horizontaux.
« Quant aux fruits, appelés voantsirohoroka par les indigènes, nous igno-
« rons malheureusement les dimensions qu'ils peuvent atteindre, car nous ne
« savons pas si les spécimens que nous avons eus à notre disposition étaient
« parvenus à maturité. Il est probable que non.
« Ces fruits étaient allongés, de 5c 5 de longueur, sur lcm 5 de largeur et
« encore surmontés du périante. A l'intérieur étaient de minuscules graines à
« surface lisse. Nous ne savons pas davantage s'ils sont comestibles : M. Perrier
« de la Bathie nous dit seulement que. lorsqu'ils sont desséchés, les Sakalaves
« en font des colliers qu'ils portent comme amulettes.
« Les indigènes, d'ailleurs, connaissent bien encore, à un autre point de
« vue, ce musa, car ils emploient, à l'occasion, le bord des gaines pour en faire
« des liens ».
Ce musa, par son tronc renflé à la base, l'absence de rejets, la forme des
diverses pièces du périanthe, appartient à la section des physocaulis; et il se
place, par le nombre des fleurs de chaque série et l'aspect de ces inflorescences,
au voisinage du Musa ensete de l'Afrique orientale.
Mais il s'en distingue nettement par le nombre des étamines et la hauteur de
sa tige.
Il diftère des Musa ventricosa et schwein furthii par la forme de son tépale;
et des Musa buchanini, superba, nepalensis par le nombre plus considérable de
ses fleurs et la position pendante de ses inflorescences.
Enfin il s'éloigne nettement du Musa proboscidea par le nombre plus faible
de ses fleurs, par sa tige renflée à la base, par la forme 'de ses bractées florifères
fortement allongées et par ses inflorescences beaucoup plus ramassées.
L'aspect général de cette espèce de Madagascar est d'ailleurs bien différent
de celui qu'indique Oliver dans les « Icones », pour le Musa proboscidea.
Nous croyons donc pouvoir, sans hésiter, considérer comme une espèce
nouvelle de musa de l'Ambongo, que nous nommerons Musa. Perrieri.
(Extrait des comptes rendus de l'Académie des sciences),
————————— ✓
NOTE SUR L'EMPLOI A MADAGASCAR D'UN SLUICE-BOX MOBILE
M. Félix François, ingénieur, habitant 4, rue Bourgneuf, à Saint-Etienne
(Loire), a fait parvenir au Gouvernement Général une note relative à un sluice-
box mobile susceptible de rendre des services aux prospecteurs et étux exploi-
tants d'or de la Grande Ile. Il a paru intéressant de faire connaître aux lecteurs
du Bulletin Economique la notice de M. Félix François.
Depuis deux ans, nous avons reçu de Madagascar de nombreuses demandes
de renseignements sur l'installation, le fonctionnement et le prix de nos divers
modèles de sluices-box mobiles pour le traitement des alluvions aurifères.
toutes ces demandes, ou à peu près, sont restées sans suite dans un pays
où la recherche de l'or est cependant de plus en plus à l'ordre du jour et dont
le précieux métal constitue une des principales ressources.
Il nous est donc' venu à la pensée que nos tarifs avaient été jugés trop
élevés, en raison des frais de transport qui les grèvent encore. En conséquence,
après de nouvelles études de la construction des divers types d'appareils, nous
avons pu abaisser d'une façon notable tous nos prix afin de faire bénéficier les
plus petits exploitants des avantages que présente le sluice-box mobile.
« Les inflorescences sont énormes et peuvent peser plusieurs kilogrammes ;
« elles sont pendantes et glabres, et portent jusqu'à 60 bractées florifères, qui
« sont de plus en plus petites de la base au sommet.
« Aux aisselles de chacune sont 18 à 20 fleurs, à pétales d'un blanc rosé.
« Le calice de ces fleurs est formé de trois sépales concrescents, dont le
« médian est situé en avant. *
« La corolle est représentée par un tépale trilobé dont le lobe médian est
« aigu et les deux latéraux arrondis.
« Dtes six étamines de la fleur typique des musacées, l'une est toujours
« avortée dans l'espèce de Madagascar. Les cinq autres sont à filets blancs et à
« antères rosées ; elles renferment, dans leurs quatre sacs polliniques, des grains
(i de pollen globuleux jaunes à surface verruqueuse.
'« Le pistil se compose d'un ovaire triloculaire, surmonté par un style simple
« que termine un stimmate tritide. Chaque loge renferme deux rangées d'ovules
« anatropes horizontaux.
« Quant aux fruits, appelés voantsirohoroka par les indigènes, nous igno-
« rons malheureusement les dimensions qu'ils peuvent atteindre, car nous ne
« savons pas si les spécimens que nous avons eus à notre disposition étaient
« parvenus à maturité. Il est probable que non.
« Ces fruits étaient allongés, de 5c 5 de longueur, sur lcm 5 de largeur et
« encore surmontés du périante. A l'intérieur étaient de minuscules graines à
« surface lisse. Nous ne savons pas davantage s'ils sont comestibles : M. Perrier
« de la Bathie nous dit seulement que. lorsqu'ils sont desséchés, les Sakalaves
« en font des colliers qu'ils portent comme amulettes.
« Les indigènes, d'ailleurs, connaissent bien encore, à un autre point de
« vue, ce musa, car ils emploient, à l'occasion, le bord des gaines pour en faire
« des liens ».
Ce musa, par son tronc renflé à la base, l'absence de rejets, la forme des
diverses pièces du périanthe, appartient à la section des physocaulis; et il se
place, par le nombre des fleurs de chaque série et l'aspect de ces inflorescences,
au voisinage du Musa ensete de l'Afrique orientale.
Mais il s'en distingue nettement par le nombre des étamines et la hauteur de
sa tige.
Il diftère des Musa ventricosa et schwein furthii par la forme de son tépale;
et des Musa buchanini, superba, nepalensis par le nombre plus considérable de
ses fleurs et la position pendante de ses inflorescences.
Enfin il s'éloigne nettement du Musa proboscidea par le nombre plus faible
de ses fleurs, par sa tige renflée à la base, par la forme 'de ses bractées florifères
fortement allongées et par ses inflorescences beaucoup plus ramassées.
L'aspect général de cette espèce de Madagascar est d'ailleurs bien différent
de celui qu'indique Oliver dans les « Icones », pour le Musa proboscidea.
Nous croyons donc pouvoir, sans hésiter, considérer comme une espèce
nouvelle de musa de l'Ambongo, que nous nommerons Musa. Perrieri.
(Extrait des comptes rendus de l'Académie des sciences),
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NOTE SUR L'EMPLOI A MADAGASCAR D'UN SLUICE-BOX MOBILE
M. Félix François, ingénieur, habitant 4, rue Bourgneuf, à Saint-Etienne
(Loire), a fait parvenir au Gouvernement Général une note relative à un sluice-
box mobile susceptible de rendre des services aux prospecteurs et étux exploi-
tants d'or de la Grande Ile. Il a paru intéressant de faire connaître aux lecteurs
du Bulletin Economique la notice de M. Félix François.
Depuis deux ans, nous avons reçu de Madagascar de nombreuses demandes
de renseignements sur l'installation, le fonctionnement et le prix de nos divers
modèles de sluices-box mobiles pour le traitement des alluvions aurifères.
toutes ces demandes, ou à peu près, sont restées sans suite dans un pays
où la recherche de l'or est cependant de plus en plus à l'ordre du jour et dont
le précieux métal constitue une des principales ressources.
Il nous est donc' venu à la pensée que nos tarifs avaient été jugés trop
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