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Les nids sont laissés en plein air, la où les oiseaux les installent. La hature
du sol et la chaleur ne font pas courir le danger de « cuisson » observée à Tulear.
On ajoute même du sable à la terre du nid, pour que celui-ci emmagasine plus de
chaleur. Nous devrions donc, nous, faire le contraire, c'est-à-dire mélanger le
sable de terre, absorbant moins de chaleur et rayonnant moins. Mais, comme
nos couples se sont fort bien trouvés de faire leurs nids sous le hangar couvert,
élevé dans chaque enclos, je crois plus sage encore de les laisser persévérer dans
cette voie.
D'après M. Douglas les adultes pourraient, aussi, fort bien se passer
d'eau pendant de longs mois. C'est possible, mais les nôtres, qui ont toujours
eu de l'eau à leur disposition, ne paraissent pas s'en trouver trop mal et je ne
voudrais pas, quant à moi, me risquer à leur imposer le régime sans eau.
Quelques jours après l'éclosion d'une couvée, la petite famille est amenée
sous un hangar couvert, balayé trois fois par jour, où les jeunes ont à'leur dis-
position, outre les excréments des parents, de la bouse fraîche et du gravier
fin. Cette manœuvre a pour but de les familiariser avec l'homme. Verb l'âge de
huit jours, on pousse la famille vers un enclos d'où, seuls, les jeunes peuvent sortir
et avoir accès dans un carré de luzerne qui constitue leur nourriture. On leur
donne aussi du gravier fin, des os pulvérisés. Les adultes ont toujours des os
écrasés dans leur ration.
En somme, rien, là, de bien nouveau.Tout est question d'installation rendant
plus pratique tel ou tel dispositif.
Lorsque les jeunes peuvent être séparés des parents, on les réunit sous la
garde d'un vieux mâle qui leur sert d'instructeur.
Chaque oiseau est marqué au fer rouge sur la face externe et supérieure de
la cuisse.
Contre les parasites, on emploie une pompe spéciale, dite pompe Douglas, à -
l'aide de laquelle on projette sur les oiseaux un mélange d'eau et de pétrole.
On ne récolte les plumes que lorsqu'elles sont bien sèches à la base. Les
grandes plumes blanches sont coupées à la cisaille, les bouts étant ensuite
arrachés deux mois après. Les autres plumes sont arrachées en ayant soin que
la main gauche tienne solidement la plume à sa jonction avec l'aile. L'oiseau
est saisi par le cou, par un aide qui lui recouvré ensuite la tête-d'une sorte de
capuchon. M. Douglas m'a gracieusement remis un échantillon des instruments
que nécessite cette opération de la récolte des plumes.
Il faut compter sur un intervalle de huit mois environ, entre deux récoltes de
plumes. Celles fournies par un adulte représentent une valeur annuelle de trois
à quatre livres sterling. Les plumes enlevées à un jeune de sept mois ont une
valeur d'une demi-livre sterling, soit 12 fr. 50.
Dernièrement, un couple de reproducteurs de choix s'est vendu 22.500
francs. Le droit de sortie est de cent livres sterling (2.500 francs) par oiseau et
et de cinq livres sterling par œuf.
Ces quelques chiffres nous montrent l'intérêt qu'il y a pour nous à veiller
précieusement sur le petit noyau d'autruches dont nous disposons actuellement.
VI. — Législations sanitaires anglaises
Il suffira, pour en prendre une connaissance complète, de compiler les
quelques documents annexés à ce rapport.
Je me hâte d'ajouter qu'elles ne présentent rien de bien intéressant pour
nous. Ce qui, en pareille matière, peut être d'une certaine utilité pratique dans
un pays, cesse d'avoir sa raison d'être dans un autre.
Pratiquement, donc, nous n'avons qu'à nous préoccuper de ce qui peut
avoir trait à la libre entrée de nos animaux dans l'Afrique du Sud. Or, la
tuberculose n'est pas un obstacle en ce qui concerne les bœufs destinés à la
boucherie : les bœufs de trait sont admis, dès l'instant qu'ils sont accompagnés
d'un certificat attestant qu'ils ont été tuberculinisés.
Tout c'ela est connu. Reste la décision du Transvaal interdisant l'entrée du
bétail par Delagoa-Bay, qui s'est réclamée des raisons suivantes : Le gouverne-
ment anglais tenait essentiellement à se préserver contre la maladie qui
sévissait aux environs de Lourenço-Marques. Tout d'abord, il avait affecté un
vétérinaire anglais à ce port, afin d'avoir la certitude qu'on observerait toutes
les mesures de précaution édictées par lui. Or, vint un moment où les importa-
Les nids sont laissés en plein air, la où les oiseaux les installent. La hature
du sol et la chaleur ne font pas courir le danger de « cuisson » observée à Tulear.
On ajoute même du sable à la terre du nid, pour que celui-ci emmagasine plus de
chaleur. Nous devrions donc, nous, faire le contraire, c'est-à-dire mélanger le
sable de terre, absorbant moins de chaleur et rayonnant moins. Mais, comme
nos couples se sont fort bien trouvés de faire leurs nids sous le hangar couvert,
élevé dans chaque enclos, je crois plus sage encore de les laisser persévérer dans
cette voie.
D'après M. Douglas les adultes pourraient, aussi, fort bien se passer
d'eau pendant de longs mois. C'est possible, mais les nôtres, qui ont toujours
eu de l'eau à leur disposition, ne paraissent pas s'en trouver trop mal et je ne
voudrais pas, quant à moi, me risquer à leur imposer le régime sans eau.
Quelques jours après l'éclosion d'une couvée, la petite famille est amenée
sous un hangar couvert, balayé trois fois par jour, où les jeunes ont à'leur dis-
position, outre les excréments des parents, de la bouse fraîche et du gravier
fin. Cette manœuvre a pour but de les familiariser avec l'homme. Verb l'âge de
huit jours, on pousse la famille vers un enclos d'où, seuls, les jeunes peuvent sortir
et avoir accès dans un carré de luzerne qui constitue leur nourriture. On leur
donne aussi du gravier fin, des os pulvérisés. Les adultes ont toujours des os
écrasés dans leur ration.
En somme, rien, là, de bien nouveau.Tout est question d'installation rendant
plus pratique tel ou tel dispositif.
Lorsque les jeunes peuvent être séparés des parents, on les réunit sous la
garde d'un vieux mâle qui leur sert d'instructeur.
Chaque oiseau est marqué au fer rouge sur la face externe et supérieure de
la cuisse.
Contre les parasites, on emploie une pompe spéciale, dite pompe Douglas, à -
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On ne récolte les plumes que lorsqu'elles sont bien sèches à la base. Les
grandes plumes blanches sont coupées à la cisaille, les bouts étant ensuite
arrachés deux mois après. Les autres plumes sont arrachées en ayant soin que
la main gauche tienne solidement la plume à sa jonction avec l'aile. L'oiseau
est saisi par le cou, par un aide qui lui recouvré ensuite la tête-d'une sorte de
capuchon. M. Douglas m'a gracieusement remis un échantillon des instruments
que nécessite cette opération de la récolte des plumes.
Il faut compter sur un intervalle de huit mois environ, entre deux récoltes de
plumes. Celles fournies par un adulte représentent une valeur annuelle de trois
à quatre livres sterling. Les plumes enlevées à un jeune de sept mois ont une
valeur d'une demi-livre sterling, soit 12 fr. 50.
Dernièrement, un couple de reproducteurs de choix s'est vendu 22.500
francs. Le droit de sortie est de cent livres sterling (2.500 francs) par oiseau et
et de cinq livres sterling par œuf.
Ces quelques chiffres nous montrent l'intérêt qu'il y a pour nous à veiller
précieusement sur le petit noyau d'autruches dont nous disposons actuellement.
VI. — Législations sanitaires anglaises
Il suffira, pour en prendre une connaissance complète, de compiler les
quelques documents annexés à ce rapport.
Je me hâte d'ajouter qu'elles ne présentent rien de bien intéressant pour
nous. Ce qui, en pareille matière, peut être d'une certaine utilité pratique dans
un pays, cesse d'avoir sa raison d'être dans un autre.
Pratiquement, donc, nous n'avons qu'à nous préoccuper de ce qui peut
avoir trait à la libre entrée de nos animaux dans l'Afrique du Sud. Or, la
tuberculose n'est pas un obstacle en ce qui concerne les bœufs destinés à la
boucherie : les bœufs de trait sont admis, dès l'instant qu'ils sont accompagnés
d'un certificat attestant qu'ils ont été tuberculinisés.
Tout c'ela est connu. Reste la décision du Transvaal interdisant l'entrée du
bétail par Delagoa-Bay, qui s'est réclamée des raisons suivantes : Le gouverne-
ment anglais tenait essentiellement à se préserver contre la maladie qui
sévissait aux environs de Lourenço-Marques. Tout d'abord, il avait affecté un
vétérinaire anglais à ce port, afin d'avoir la certitude qu'on observerait toutes
les mesures de précaution édictées par lui. Or, vint un moment où les importa-
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