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facilités possibles leur sont accordées en ce qui concerne les communications
postales avec leur pays d'origine.
Les honoraires auxquels le gouvernement chinois a droit pour frais d'ins-
pection sont les suivants : 3 dollars mexicains (7 fr. 50) par tête d'émigrant ne
, dépassant pas 10.000.
2 dollars mexicains (5 francs) par tête à partir de 10.001, pourvu qu'ils
soient embarqués avant l'expiration de douze mois.
- La convention du 13 mai 1904, valable pour quatre ans, est écrite dans les
deux langues, mais le texte anglais fait loi.
Instructions données par le gouvernement du Transvaal aux agents d'émi-
gration. — A la suite de la convention passée entre le roi d'Angleterre et
l'empereur de Chine, des instructions (Gouvernement NoticeN" 778, 30 mai 1904)
furent données, par le gouvernement du Transvaal, aux agents d'émigration
en Chine, leur traçant la conduite à tenir dans les différentes opérations dit
recrutement.
Ces instructions contiennent, en plus des prescriptions formulées dans la
convention du 13 mai 1904, quelques indications relatives aux agents recruteurs,
au contrat d'engagement, aux licences à accorder, aux transports, etc.
Dans l'esprit de ces règlements, les agents d'émigration n'ont le droit de
délivrer des licences de recruteurs qu'à des personnes jugées dignes de remplir
ce rôle délicat, s
Chaque recruteur est photographié, et un exemplaire de la photographie est
adjoint à la licence, qui coûte 25 francs.
Les agents d'émigration, de concert avec les autorités chinoises, font
connaître au public, par la voie de la presse, les conditions du contrat et tous
les renseignements, concernant le Transvaal et ses lois, susceptibles d'être d'un
intérêt quelconque aux émigrants.
Ils établissent une agence d'émigration et organisent le personnel de
bureau, etc., comme ils l'entendent. Les recruteurs leur paient une indemnité
de 2 fr. 50 pour chaque ouvrier présenté au dépôt. Chaque ouvrier doit être
muni d'un certificat médical, qui est déposé au bureau.
Lès conditions du contrat sont expliquées en présence de l'agent d'émigra-
tion aux coolies, qui sont alors admis au dépôt.
Chaque ouvrier doit avoir au moins vingt ans ou, dans le cas contraire, avoir
obtenu le consentement de ses parents. Les ouvriers séjournent 48 heures au
dépôt, où ils ont tout loisir et toute facilité pour prendre connaissance des
conditions du contrat ; et, à l'expiration de ce temps, peuvent ou signer le
contrat, ou, en cas de refus pour une raison quelconque, se retirer.
Aucun recruteur ni personne étrangère n'a droit, pendant le séjour
des coolies au dépôt, d'y pénétrer, à moins d'avoir une autorisation de l'agent
d'émigration.
Avant le départ du bateau, chaque ouvrier est examiné par le médecin
surveillant (Surgeon superintendant) du bord, et interrogé, de nouveau, sur les
conditions du contrat, qu'il doit comprendre de façon telle qu'il ne puisse
subsister aucun doute à leur sujet.
Le contrat est signée en deux expéditions, dont une est remise au représen-
tant de l'employeur et l'autre au surveillant du bâtiment-transport..
Une copie du contrat est déposée au bureau, et une autre, en chinois, est
remise à l'ouvrier engagé.
Les commandants des bateaux-transports doivent être munis d'une licence
qui coûte 1.250 francs et qui n'est valable que pour un voyage. Les coolies se
rendent directement du dépôt au navire et, avant leur arrivée au Transvaal,
doivent tous être vaccinés.
Une photographie, au dos de laquelle est inscrit le signalement détaillé de
chaque coolie, est expédiée à l'inspecteur général, et une copie conservée au
bureau d'émigration.
On prend note des adresses des parents, femmes ou enfants. Une copie de
ces adresses est expédiée à l'inspecteur général et une autre déposée au bureau
d'émigration.
Lés salaires sont payés en monnaie anglaise, et les avances en dollars, à
raison de 20 dollars pour lbs 2.
Les agents d'émigration fournissent, au Gouvernement du Transvaal,
des comptes trimestriels avec factures à l'appui, quand c'est possible.
Etat actuel de la question. — Voici donc un exposé succinct : 1° des études
faites en vue d'examiner la possibilité de l'introduction de la main-d'œuvre
