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que la roche stérile broyée en dépit du triage, en même temps que le bon
minerai, retient dans sa masse, après traitement, une proportion de particules
aurifères à peu près égale à celle des résidus provenant de la roche aurifère
elle-même.
Les reefs constituent des nappes sensiblement continues, qui,, presque
toujours, affleurent à la surface et y présentent toujours une inclinaison plus
grande qu'en profondeur. La figure suivante fait comprendre, d'un seul coup
d'œil, la formation géologique du district aurifère du Rand (Fig. 2).
L'inclinaison à la surface s'élève, dans certaines mines du Centre, de l'Est à
l'Ouest, à 80° et 85°; elle descend rarement au-dessous de 40° ; à quelques cen-
taines de pieds en profondeur, elle se rapproche assez uniformément de 30° et
parfois 25°, 20° et moins encore; à Rose Deep, à la Simmer and Jack, le reef,
dans certains chantiers, s'approche de l'horizontale ; ces dernières conditions
rendent l'abatage moins aisé, en raison du peu de hauteur habituel des ehan-
tiers, et la descente du minerai aux galeries d'extraction plus onéreuse.
Il y a, dans la zone la plus riche du Witwatersrand, trois reefs parallèles,
plus ou moins éloignés les uns des autres, qui, dans certaines mines, sont tous
les trois exploités, au moins partiellement; ils constituent la série dite du « main
reef». Ce sont : le south reef, qui est, généralement et de beaucoup, le plus
riche ; le main reef leader, dont les teneurs absolues sont, généralement, à peu
près la moitié de celles du south reef; il arrive, cependant, parfois, que les
bonnes teneurs passent, momentanément, du south reef dans le main reef
leader, le main reef, toujours beaucoup plus épais que les deux premiers, mais
toujours beaucoup moins riche, il n'est exploitable, avec un bénéfice appréciable,
que dans des zones spéciales assez rares, et principalement dans les niveaux
supérieurs. Dans certaines mines, le main reef leader et le main reef arrivent
à se rapprocher jusqu'au contact ; une partie du main reef est alors abattue avec
le main reef leader, apportant ainsi à son rendement un appoint de 12, 50 à
20 par tonne de main reef, qui, par lui-même, ne laisserait, sans doute, pas de
bénétice, mais qui cesse d'être négligeable quand le main reef est ainsi abattu,
sans frais supplémentaires importants, en même temps que le main reef leader.
Dans certaines mines « Deep Level », le south reef s'amincit jusqu'à disparaître
et, de l'avis de certains ingénieurs, c'est là un des points les plus inquiétants au
point de vue de l'avenir de ces mines.
Exploitation. — Dans les mines d'affleurement (outerop), l'exploitation se
fait au moyen de puits inclinés, suivant, le plus exactement possible, le plan du
reef exploité le plus profond (Fig. 3).
A la profondeur convenable, l'inclinaison des puits est modifiée, s'il y a lieu,
et les deux sections du puits, d'inclinaison différente, sont raccordées au moyen
de charpentes appropriées, toujours assez délicates à exécuter.
Dans les mines « Deep Level » qui ne possèdent pas les affleurements
des reefs, le puits incline se trouve nécessairement remplacé par un puits
vertical, qui, à sa rencontre avec le reef, est dévié suivant son inclinaison,
comme dans le cas précédent (Voir fig. 3).
Les puits de grandes dimensions, indispensables pour l'exploitation des mines
profondes, coûtent fort cher, environ 500 francs par pied ,um 30) de profondeur,
boisages compris ; les compagnies, qui ne trouvent plus, aujourd'hui, avec la
même facilité qu'autrefois, les capitaux nécessaires, commencent à s'entendre,
maintenant, pour utiliser, dans les mines « deep level », en les approfondissant,
les puits, déjà existant, des compagnies voisines qui les séparent de l'affleu-
rement. ,
Les puits des premières mines exploitées, de 1888 à 1895, par exemple,
n'avaient, le plus souvent, que trois compartiments dont deux étaient affectés
au service des cages ou des « bennes » d'extraction (skips) et un aux services
accessoires des échelles, des balanciers des pompes à eau et des canalisations
d'eau, d'air comprimé et d'électricité. Les mesures intérieures entre boisages
étaient à peu près de 6' X 18' (1m 80 X 5 m 40).
Dans les puits plus modernes, les compagnies englobant des territoires
plus considérables, il n'est pas rare de trouver cinq compartiments dont quatre
sont affectés à l'extraction, mesurant ensemble 6' X 30' (1m80 X 9 m) entre
boisages et parfois même davantage.
Ces puits sont fortement boisés et parfoi cuvelés sur un parcours de plusieurs
centaines de pieds.
, A 100, 200, 300 pieds d'intervalle, la tendance actuelle étant de plus en plus
d'augmenter ces distances, des niveaux d'exploitation sont créés, comprenant:
que la roche stérile broyée en dépit du triage, en même temps que le bon
minerai, retient dans sa masse, après traitement, une proportion de particules
aurifères à peu près égale à celle des résidus provenant de la roche aurifère
elle-même.
Les reefs constituent des nappes sensiblement continues, qui,, presque
toujours, affleurent à la surface et y présentent toujours une inclinaison plus
grande qu'en profondeur. La figure suivante fait comprendre, d'un seul coup
d'œil, la formation géologique du district aurifère du Rand (Fig. 2).
L'inclinaison à la surface s'élève, dans certaines mines du Centre, de l'Est à
l'Ouest, à 80° et 85°; elle descend rarement au-dessous de 40° ; à quelques cen-
taines de pieds en profondeur, elle se rapproche assez uniformément de 30° et
parfois 25°, 20° et moins encore; à Rose Deep, à la Simmer and Jack, le reef,
dans certains chantiers, s'approche de l'horizontale ; ces dernières conditions
rendent l'abatage moins aisé, en raison du peu de hauteur habituel des ehan-
tiers, et la descente du minerai aux galeries d'extraction plus onéreuse.
Il y a, dans la zone la plus riche du Witwatersrand, trois reefs parallèles,
plus ou moins éloignés les uns des autres, qui, dans certaines mines, sont tous
les trois exploités, au moins partiellement; ils constituent la série dite du « main
reef». Ce sont : le south reef, qui est, généralement et de beaucoup, le plus
riche ; le main reef leader, dont les teneurs absolues sont, généralement, à peu
près la moitié de celles du south reef; il arrive, cependant, parfois, que les
bonnes teneurs passent, momentanément, du south reef dans le main reef
leader, le main reef, toujours beaucoup plus épais que les deux premiers, mais
toujours beaucoup moins riche, il n'est exploitable, avec un bénéfice appréciable,
que dans des zones spéciales assez rares, et principalement dans les niveaux
supérieurs. Dans certaines mines, le main reef leader et le main reef arrivent
à se rapprocher jusqu'au contact ; une partie du main reef est alors abattue avec
le main reef leader, apportant ainsi à son rendement un appoint de 12, 50 à
20 par tonne de main reef, qui, par lui-même, ne laisserait, sans doute, pas de
bénétice, mais qui cesse d'être négligeable quand le main reef est ainsi abattu,
sans frais supplémentaires importants, en même temps que le main reef leader.
Dans certaines mines « Deep Level », le south reef s'amincit jusqu'à disparaître
et, de l'avis de certains ingénieurs, c'est là un des points les plus inquiétants au
point de vue de l'avenir de ces mines.
Exploitation. — Dans les mines d'affleurement (outerop), l'exploitation se
fait au moyen de puits inclinés, suivant, le plus exactement possible, le plan du
reef exploité le plus profond (Fig. 3).
A la profondeur convenable, l'inclinaison des puits est modifiée, s'il y a lieu,
et les deux sections du puits, d'inclinaison différente, sont raccordées au moyen
de charpentes appropriées, toujours assez délicates à exécuter.
Dans les mines « Deep Level » qui ne possèdent pas les affleurements
des reefs, le puits incline se trouve nécessairement remplacé par un puits
vertical, qui, à sa rencontre avec le reef, est dévié suivant son inclinaison,
comme dans le cas précédent (Voir fig. 3).
Les puits de grandes dimensions, indispensables pour l'exploitation des mines
profondes, coûtent fort cher, environ 500 francs par pied ,um 30) de profondeur,
boisages compris ; les compagnies, qui ne trouvent plus, aujourd'hui, avec la
même facilité qu'autrefois, les capitaux nécessaires, commencent à s'entendre,
maintenant, pour utiliser, dans les mines « deep level », en les approfondissant,
les puits, déjà existant, des compagnies voisines qui les séparent de l'affleu-
rement. ,
Les puits des premières mines exploitées, de 1888 à 1895, par exemple,
n'avaient, le plus souvent, que trois compartiments dont deux étaient affectés
au service des cages ou des « bennes » d'extraction (skips) et un aux services
accessoires des échelles, des balanciers des pompes à eau et des canalisations
d'eau, d'air comprimé et d'électricité. Les mesures intérieures entre boisages
étaient à peu près de 6' X 18' (1m 80 X 5 m 40).
Dans les puits plus modernes, les compagnies englobant des territoires
plus considérables, il n'est pas rare de trouver cinq compartiments dont quatre
sont affectés à l'extraction, mesurant ensemble 6' X 30' (1m80 X 9 m) entre
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Ces puits sont fortement boisés et parfoi cuvelés sur un parcours de plusieurs
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, A 100, 200, 300 pieds d'intervalle, la tendance actuelle étant de plus en plus
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