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colonie du Cap, l'Orange, le Transvaal, le Natal et les colonies portugaises ; il
se rendra compte, alors, des besoins et pourra procéder, méthodiquement et en
connaissance de cause, à la réalisation de son plan commercial.
f Le coût du voyage, départ de Madagascar et retour, sera d'environ 7.000
Irancs, y compris les frais de séjour de deux à trois mois.
5° Défaut d'organisation, à Madagascar, d'abord et dans l'Afrique du Sud'
ensuite. — Il devra, ensuite, installer une agence à Durban, par exemple (ville
la mieux désignée pour cela) et s'entourer du plus grand nombre d'échantillons
Possible, comme le font les Allemands.
La location du bureau coûtera environ 900 francs par an. Un bon employé,
Parlant anglais, dirigeant les opérations, coûte 12.000 francs par an.
Il faut ajouter, à cela, tous les frais accessoires de toute entreprise commer-
ci. ale, qui sont environ trois fois supérieurs à ceux de France.
L'organisation à Madagascar a été traitée longuement par M. le vétérinaire
Gradmougin, qui est plus qualifié que moi pour donner des renseignements à
cet égard.
III. - Service maritime, - Echange de produits, — Fret de retour
M d La question de l'établissement d'un service régulier de navigation entre
t a aga,scar et la côte orientale de l'Afrique du Sud est une des plus impor-
tantes, au point de vue de l'avenir de la Colonie.
't' Bien que l'attention du Gouvernement Général ait déjà, à plusieurs reprises,
ete attirée sur ce point et que l'étude faite, sur ce sujet, dans le rapport du
Vétérinaire Grandmougin, n'ait besoin d'aucun développement complémentaire,
je tiens, néanmoins, à résumer, en quelques lignes, la situation telle qu'elle
se présente.
Tout d'abord, il y a lieu d'examiner le genre d'exportation possible, les
Ports d'embarquement des produits et, enfin, la possibilité d'assurer, par un
l'et de retour, la rémunération des intérêts engagés.
Genre d'exportation.possible. — A part l'exportation du bétail, la seule pos-
sible aujourd'hui, on peut prévoir que, par suite de l'augmentation des relations
et de la production (si l'on voulait s'y mettre), on pourra exporter des bois, du
rIZ, de la volaille, etc.
, Ports d'embarquement. — Desservir les six principaux ports de l'île et les
relier à l'Afrique du Sud par deux services (côte Est et côte Ouest) est, évidemment,
tne très belle conception — en théorie — mais elle ne peut se soutenir, dès que
j on veut bien envisager la situation actuelle en homme pratique, soucieux des
intérêts de tous, aussi bien de ceux de la Colonie que de ceux des commerçants
eux-mêmes.
Le vétérinaire Grandmougin a fait ressortir, d'une :façon très claire, les
inconvénients d'une pareille combinaison ; je me rallie entièrement à ses vues,
ia question ayant été étudiée et discutée auparavant avec lui.
D La solution à préconiser serait donc, pour commencer : Tulear et Fort-
auphlll-Durban et Port-Elisabeth (probablement',.
, Cette combinaison me paraît pratique, car elle n'éparpille pas les efforts
dès le début ; elle répond à la situation actuelle en assurant l'équilibre nécessaire
qUI doit exister entre l'importance du service maritime et l'intensité de la
Production ou, si l'on veut, la capacité d'exportation. Or, tout le monde sait
qUe, à part les bœufs et quelques moutons, Madagascar n'est pas encore en
wiesure d'assurer un fret en proportion des sacrifices qui incomberaient
a un service d'aussi grande envergure que celui desservant tout Madagascar.
Cette combinaison me parait pratique, parce qu'elle permet d'utiliser ce
ulexIste déjà pour encourager les autres centres à produire. Et comment? La côte
Est et la côte Ouest ne sont-elles pas déjà desservies par la Ville- de-Pernambuco,
avec terminus à Fort-Dauphin, et par le Persépolis, avec terminus à Tulear ?
vui est-ce qui empêcherait ces deux bateaux d'amener les marchandises des côtes
lriz, bois, etc.) à Fort-Dauphin et à Tulear, points de communication?
On se plaint déjà de ne pas faire d'affaires, par suite du manque de tret. Ne
serait-ce pas une occasion de faire un effort louable pour s'en procurer ? Les
résultats seraient au bénéfice des trois parties intéressées et à l'avantage des
commerçants.
f Au cas on les compagnies auxquelles ces deux bateaux appartiennent ne
eraient pas preuve de sens pratique commercial, en offrant, dès le début, des
colonie du Cap, l'Orange, le Transvaal, le Natal et les colonies portugaises ; il
se rendra compte, alors, des besoins et pourra procéder, méthodiquement et en
connaissance de cause, à la réalisation de son plan commercial.
f Le coût du voyage, départ de Madagascar et retour, sera d'environ 7.000
Irancs, y compris les frais de séjour de deux à trois mois.
5° Défaut d'organisation, à Madagascar, d'abord et dans l'Afrique du Sud'
ensuite. — Il devra, ensuite, installer une agence à Durban, par exemple (ville
la mieux désignée pour cela) et s'entourer du plus grand nombre d'échantillons
Possible, comme le font les Allemands.
La location du bureau coûtera environ 900 francs par an. Un bon employé,
Parlant anglais, dirigeant les opérations, coûte 12.000 francs par an.
Il faut ajouter, à cela, tous les frais accessoires de toute entreprise commer-
ci. ale, qui sont environ trois fois supérieurs à ceux de France.
L'organisation à Madagascar a été traitée longuement par M. le vétérinaire
Gradmougin, qui est plus qualifié que moi pour donner des renseignements à
cet égard.
III. - Service maritime, - Echange de produits, — Fret de retour
M d La question de l'établissement d'un service régulier de navigation entre
t a aga,scar et la côte orientale de l'Afrique du Sud est une des plus impor-
tantes, au point de vue de l'avenir de la Colonie.
't' Bien que l'attention du Gouvernement Général ait déjà, à plusieurs reprises,
ete attirée sur ce point et que l'étude faite, sur ce sujet, dans le rapport du
Vétérinaire Grandmougin, n'ait besoin d'aucun développement complémentaire,
je tiens, néanmoins, à résumer, en quelques lignes, la situation telle qu'elle
se présente.
Tout d'abord, il y a lieu d'examiner le genre d'exportation possible, les
Ports d'embarquement des produits et, enfin, la possibilité d'assurer, par un
l'et de retour, la rémunération des intérêts engagés.
Genre d'exportation.possible. — A part l'exportation du bétail, la seule pos-
sible aujourd'hui, on peut prévoir que, par suite de l'augmentation des relations
et de la production (si l'on voulait s'y mettre), on pourra exporter des bois, du
rIZ, de la volaille, etc.
, Ports d'embarquement. — Desservir les six principaux ports de l'île et les
relier à l'Afrique du Sud par deux services (côte Est et côte Ouest) est, évidemment,
tne très belle conception — en théorie — mais elle ne peut se soutenir, dès que
j on veut bien envisager la situation actuelle en homme pratique, soucieux des
intérêts de tous, aussi bien de ceux de la Colonie que de ceux des commerçants
eux-mêmes.
Le vétérinaire Grandmougin a fait ressortir, d'une :façon très claire, les
inconvénients d'une pareille combinaison ; je me rallie entièrement à ses vues,
ia question ayant été étudiée et discutée auparavant avec lui.
D La solution à préconiser serait donc, pour commencer : Tulear et Fort-
auphlll-Durban et Port-Elisabeth (probablement',.
, Cette combinaison me paraît pratique, car elle n'éparpille pas les efforts
dès le début ; elle répond à la situation actuelle en assurant l'équilibre nécessaire
qUI doit exister entre l'importance du service maritime et l'intensité de la
Production ou, si l'on veut, la capacité d'exportation. Or, tout le monde sait
qUe, à part les bœufs et quelques moutons, Madagascar n'est pas encore en
wiesure d'assurer un fret en proportion des sacrifices qui incomberaient
a un service d'aussi grande envergure que celui desservant tout Madagascar.
Cette combinaison me parait pratique, parce qu'elle permet d'utiliser ce
ulexIste déjà pour encourager les autres centres à produire. Et comment? La côte
Est et la côte Ouest ne sont-elles pas déjà desservies par la Ville- de-Pernambuco,
avec terminus à Fort-Dauphin, et par le Persépolis, avec terminus à Tulear ?
vui est-ce qui empêcherait ces deux bateaux d'amener les marchandises des côtes
lriz, bois, etc.) à Fort-Dauphin et à Tulear, points de communication?
On se plaint déjà de ne pas faire d'affaires, par suite du manque de tret. Ne
serait-ce pas une occasion de faire un effort louable pour s'en procurer ? Les
résultats seraient au bénéfice des trois parties intéressées et à l'avantage des
commerçants.
f Au cas on les compagnies auxquelles ces deux bateaux appartiennent ne
eraient pas preuve de sens pratique commercial, en offrant, dès le début, des
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