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- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES contenues dans le "Bulletin économique" des années 1909, 1910, 1911, 1912 et 1er et 2e trimestres 1913
- (Voir pour les années antérieures à ces périodes: B. E. 1909, 2e semestre) ANNÉE N° PAGE
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- C
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- Les gisements de graphite à Madagascar 1912 1
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- H
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- K
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- O
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- Communications diverses 1909 2
- Offres et demandes d'emploi 1909 2
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- R
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- Relevé des exportations d'or effectuées pendant les trois premiers trimestres de l'année 1910 1910 2.......... Page(s) .......... 272
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- S
- V
— 59 —
une plaine formée de ses alluvions. Les eaux des lacs qui bordent ces deux
rives se mélangent à celle du fleuve à la saison des crues et le Manambolo
forme alors une nappe d'eau large de plusieurs centaines de mètres, et que
des bancs de sable assez nombreux rendent difficiles à la navigation.
Comme tous les fleuves de la côte ouest, le Manambolo se termine par
un delta qui commence à Mazoarivo. En ce point, le fleuve se divise en plu-
sieurs bras, le plus important l'Ankilimare, passe entre le poste et le village
do Benjavilo, isolant le village dans une île. Toute cette région du delta est
basse, les terres en formation sont couvertes de palétuviers.
Pendant toute l'année, le Manambolo est navigable pour les mourlan-
gues, celles-ci sont toujours employées couplées par suite de leur peu de
stabilité et de la présence de caïmans nombreux sur le fleuve : elles peuvent
alors porter une charge de 200 kilogrammes.
De Behenjavilo à Bekopaka, à la sortie des gorges, le trajet se fait en
quatre jours, pendant la saison sèche, en huit ou dix jours pendant la
saison des pluies.
En descendant le fleuve sur le même parcours, il faut compter à peu près
deux jours en toute saison. Le prix du transport est de 12 à 13 francs envi-
ron par tonne et par jour.
Les affluents sont de peu d'importance, ils serpentent dans les calcaires
du Bemaraha, et n'ont pas d'eau à la saison sèche : le nom du principal
d'entre eux, le Tsiberano (où il n'y a pas beaucoup d'eau) est assez signifi-
catif pour qu'il soit nécessaire d'insister sur leur régime.
La population totale des habitants de la vallée de Manambolo, ne dé-
passe pas 4.000 individus, presque tous de race Sakalava. Sur la côte on
rencontre quelques Makoas.
Les principales agglomérations, celles d'Ambato et d'Ankaivo, ne dépas-
sent pas 400 habitants. Behenjavilo, Ampola et Ankibabake en comptent
environ 300. Il n'y a que peu de commerçants, ils sont tous Grecs ou
Hindous. -
Il ne semble pas que cette partie du fleuve attire la population venue
de l'extérieur : la vallée est riche, mais elle n'est occupée par aucun poste,
et cette raison suffit encore actuellement pour empêcher l'Ambaniandro
craintif et pacifique de venir s'y installer.
Les cultures indigènes manioc, riz, maïs, bananiers, arachides n'ont que
peu d'importance et ne servent en général qu'à la nourriture des habitants.
Toutefois, sur la côte, quelques villages possèdent un certain nombre de
cocotiers en rapport. A l'ancien poste de Behenjavilo, on en compte 2.150, au
village du même nom 600, on peut évaluer en outre à 1.800 le nombre total
de ces arbres qui existent dans la région côtière. Deux colons ont fait à
Behenjavilo des plantations de cocotiers, l'une de 1.000, l'autre de' 2.000
arbres.
Les troupeaux sont, comme dans tout le reste du Menabe, en voie de
formation. La sécurité étant plus complète, les déplacements moins nom-
breux par suite de la fin de toutes hostilités, tant entre les tribus qu'entre
les indigènes et nos troupes : le bétail s'augmente 'en nombre et en qualité.
On peut évaluer approximativement à 6.000 têtes, la quantité de boeufs qui
se trouve dans la vallée inférieure du Manambolo.
Le seul commerce qui se fait dans cette région consiste dans l'exploita-
tion et la vente de l'ébène que les Béhosys de l'Antsangy coupent dans
la forêt, et que les habitants des villages soumis vont chercher et vendre
aux commerçants d'Antsalova et d'Anfiaivo.
une plaine formée de ses alluvions. Les eaux des lacs qui bordent ces deux
rives se mélangent à celle du fleuve à la saison des crues et le Manambolo
forme alors une nappe d'eau large de plusieurs centaines de mètres, et que
des bancs de sable assez nombreux rendent difficiles à la navigation.
Comme tous les fleuves de la côte ouest, le Manambolo se termine par
un delta qui commence à Mazoarivo. En ce point, le fleuve se divise en plu-
sieurs bras, le plus important l'Ankilimare, passe entre le poste et le village
do Benjavilo, isolant le village dans une île. Toute cette région du delta est
basse, les terres en formation sont couvertes de palétuviers.
Pendant toute l'année, le Manambolo est navigable pour les mourlan-
gues, celles-ci sont toujours employées couplées par suite de leur peu de
stabilité et de la présence de caïmans nombreux sur le fleuve : elles peuvent
alors porter une charge de 200 kilogrammes.
De Behenjavilo à Bekopaka, à la sortie des gorges, le trajet se fait en
quatre jours, pendant la saison sèche, en huit ou dix jours pendant la
saison des pluies.
En descendant le fleuve sur le même parcours, il faut compter à peu près
deux jours en toute saison. Le prix du transport est de 12 à 13 francs envi-
ron par tonne et par jour.
Les affluents sont de peu d'importance, ils serpentent dans les calcaires
du Bemaraha, et n'ont pas d'eau à la saison sèche : le nom du principal
d'entre eux, le Tsiberano (où il n'y a pas beaucoup d'eau) est assez signifi-
catif pour qu'il soit nécessaire d'insister sur leur régime.
La population totale des habitants de la vallée de Manambolo, ne dé-
passe pas 4.000 individus, presque tous de race Sakalava. Sur la côte on
rencontre quelques Makoas.
Les principales agglomérations, celles d'Ambato et d'Ankaivo, ne dépas-
sent pas 400 habitants. Behenjavilo, Ampola et Ankibabake en comptent
environ 300. Il n'y a que peu de commerçants, ils sont tous Grecs ou
Hindous. -
Il ne semble pas que cette partie du fleuve attire la population venue
de l'extérieur : la vallée est riche, mais elle n'est occupée par aucun poste,
et cette raison suffit encore actuellement pour empêcher l'Ambaniandro
craintif et pacifique de venir s'y installer.
Les cultures indigènes manioc, riz, maïs, bananiers, arachides n'ont que
peu d'importance et ne servent en général qu'à la nourriture des habitants.
Toutefois, sur la côte, quelques villages possèdent un certain nombre de
cocotiers en rapport. A l'ancien poste de Behenjavilo, on en compte 2.150, au
village du même nom 600, on peut évaluer en outre à 1.800 le nombre total
de ces arbres qui existent dans la région côtière. Deux colons ont fait à
Behenjavilo des plantations de cocotiers, l'une de 1.000, l'autre de' 2.000
arbres.
Les troupeaux sont, comme dans tout le reste du Menabe, en voie de
formation. La sécurité étant plus complète, les déplacements moins nom-
breux par suite de la fin de toutes hostilités, tant entre les tribus qu'entre
les indigènes et nos troupes : le bétail s'augmente 'en nombre et en qualité.
On peut évaluer approximativement à 6.000 têtes, la quantité de boeufs qui
se trouve dans la vallée inférieure du Manambolo.
Le seul commerce qui se fait dans cette région consiste dans l'exploita-
tion et la vente de l'ébène que les Béhosys de l'Antsangy coupent dans
la forêt, et que les habitants des villages soumis vont chercher et vendre
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