Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1924-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 janvier 1924 01 janvier 1924
Description : 1924/01/01 (A28)-1924/01/31. 1924/01/01 (A28)-1924/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529579v
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- Statistique:
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- B - Indochine. - 4° - Industrie minière. Etat indicatif des mines exploitées et des résultats de cette exploitation: Combustibles H. T.
- B - Indochine. - 4° - Industrie minière. Etat indicatif des mines exploitées et des résultats de cette exploitation: Combustibles Mines métalliques et diverses H. T.
- Commerce:
- Agriculture:
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- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
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- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 38
- Élevage et art vétérinaire:
- .......... Page(s) .......... 39
- Forêts:
- .......... Page(s) .......... 40
- Industrie;
- .......... Page(s) .......... 41
- Bibliographie:
- .......... Page(s) .......... 42
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*
* *
Un Institut de Défense permanente du café au Brésil. - Depuis 1906,
plusieurs interventions officielles eurent lieu au Brésil pour la valorisation du café.
La dernière est la création de l'Institut de Défense permanente du Café. Son orga-
nisation a dû être terminée fin 1923. Voici quelle était l'économie du projet.
Un Institut financier groupe les commerçants et producteurs de café ; tous les
planteurs de caféiers, sans exception, doivent en faire partie ; la direction est entre
les mains de délégués des Etats producteurs. Le capital prévu, à obtenir d'un em-
prunt extérieur de 8 millions de livres, est renforcé par une émission de la Banco
Central de Emissao, et placé en banque au crédit de l'Institut ; il n'est pas géré par
le gouvernement; les services d'intérêt et d'amortissement de ce capital sont alimen-
tés par une contribution obligatoire, versée par sac de café produit, et perçue par
les chemins de fer en même temps que les frais de transport de la marchandise.
L'Institut s'efforce de diminuer l'offre en restreignant les envois de café aux centres
d'exportation ; — en consentant aux producteurs des prêts garantis par les marchan-
dises entreposées dans les magasins contrôlés par le gouvernement ; — en retirant
du marché les quantités produites excédant la consommation. L'Institut cherche
d'autre part à intensifier la demande par une propagande en faveur de la consom-
mation du café. (D'après, les Cahiers coloniaux de l'Institut colonial de Marseille)
V.
*
L'action de l'Association cotonnière coloniale. — La consommation du coton
dans le monde en 1922-1923 a dépassé la production d'environ 400.000 tonnes
métriques : le déficit a été comblé par prélèvement sur les stocks existants. Ceux-ci
sont presque épuisés. L'industrie ne peut plus compter que sur les récoltes à venir.
Elle est menacée de manquer de matière première. Les pays consommateurs cher-
chent les moyens d'intensifier sa production. On connaît l'action dans ce sens des
deux puissants groupements anglais British Cotton Growing Association et Empire
Cotton Growing Corporation.
L'Association cotonnière coloniale poursuit, dans les pays d'influence française,
une œuvre semblable de propagande et de vulgarisation. Travaillant exclusivement
dans l'intérêt général de l'industrie cotonnière française, elle est absolument désinté-
ressée ; c'est une de ses caractéristiques. Son budget est alimenté par des subven-
tions du Gouvernement et du Consortium cotonnier et par les cotisations volontaires
de ses membres. Ses ressources, comparées à celles des groupements britanniques
ci-dessus indiqués, paraissent très modestes. Elle s'efforce néanmoins de venir en
aide à toutes les entreprises tendant à produire du coton pouvant être utilisé par
l'industrie française, en Afrique du Nord, Afrique occidentale, Afrique équatoriale, à
Madagascar, au Cambodge, aux Nouvelles-Hébrides, en Nouvelle-Calédonie, en
Guyane, en Syrie, etc.,
CAFE
COTON
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Un Institut de Défense permanente du café au Brésil. - Depuis 1906,
plusieurs interventions officielles eurent lieu au Brésil pour la valorisation du café.
La dernière est la création de l'Institut de Défense permanente du Café. Son orga-
nisation a dû être terminée fin 1923. Voici quelle était l'économie du projet.
Un Institut financier groupe les commerçants et producteurs de café ; tous les
planteurs de caféiers, sans exception, doivent en faire partie ; la direction est entre
les mains de délégués des Etats producteurs. Le capital prévu, à obtenir d'un em-
prunt extérieur de 8 millions de livres, est renforcé par une émission de la Banco
Central de Emissao, et placé en banque au crédit de l'Institut ; il n'est pas géré par
le gouvernement; les services d'intérêt et d'amortissement de ce capital sont alimen-
tés par une contribution obligatoire, versée par sac de café produit, et perçue par
les chemins de fer en même temps que les frais de transport de la marchandise.
L'Institut s'efforce de diminuer l'offre en restreignant les envois de café aux centres
d'exportation ; — en consentant aux producteurs des prêts garantis par les marchan-
dises entreposées dans les magasins contrôlés par le gouvernement ; — en retirant
du marché les quantités produites excédant la consommation. L'Institut cherche
d'autre part à intensifier la demande par une propagande en faveur de la consom-
mation du café. (D'après, les Cahiers coloniaux de l'Institut colonial de Marseille)
V.
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L'action de l'Association cotonnière coloniale. — La consommation du coton
dans le monde en 1922-1923 a dépassé la production d'environ 400.000 tonnes
métriques : le déficit a été comblé par prélèvement sur les stocks existants. Ceux-ci
sont presque épuisés. L'industrie ne peut plus compter que sur les récoltes à venir.
Elle est menacée de manquer de matière première. Les pays consommateurs cher-
chent les moyens d'intensifier sa production. On connaît l'action dans ce sens des
deux puissants groupements anglais British Cotton Growing Association et Empire
Cotton Growing Corporation.
L'Association cotonnière coloniale poursuit, dans les pays d'influence française,
une œuvre semblable de propagande et de vulgarisation. Travaillant exclusivement
dans l'intérêt général de l'industrie cotonnière française, elle est absolument désinté-
ressée ; c'est une de ses caractéristiques. Son budget est alimenté par des subven-
tions du Gouvernement et du Consortium cotonnier et par les cotisations volontaires
de ses membres. Ses ressources, comparées à celles des groupements britanniques
ci-dessus indiqués, paraissent très modestes. Elle s'efforce néanmoins de venir en
aide à toutes les entreprises tendant à produire du coton pouvant être utilisé par
l'industrie française, en Afrique du Nord, Afrique occidentale, Afrique équatoriale, à
Madagascar, au Cambodge, aux Nouvelles-Hébrides, en Nouvelle-Calédonie, en
Guyane, en Syrie, etc.,
CAFE
COTON
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