Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1924-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1924 01 janvier 1924
Description : 1924/01/01 (A28)-1924/01/31. 1924/01/01 (A28)-1924/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529579v
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- Statistique:
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- B - Indochine. - 4° - Industrie minière. Etat indicatif des mines exploitées et des résultats de cette exploitation: Combustibles H. T.
- B - Indochine. - 4° - Industrie minière. Etat indicatif des mines exploitées et des résultats de cette exploitation: Combustibles Mines métalliques et diverses H. T.
- Commerce:
- Agriculture:
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- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 38
- Élevage et art vétérinaire:
- .......... Page(s) .......... 39
- Forêts:
- .......... Page(s) .......... 40
- Industrie;
- .......... Page(s) .......... 41
- Bibliographie:
- .......... Page(s) .......... 42
[ 329 ]
II. - DAMARS ET COPALS.
Les Malais connaissent le seul terme de Damar qui pour eux désigne les résines
vegétales et les torches qu'elles servent à fabriquer. Le terme de Copal, réservé en
Europe aux résines dures, à point de fusion élevé, relativement résistantes aux
solvants et donnant des vernis à surface dure, est ignoré des Malais.
Les Copals (noms indigènes : Damar Minyak et D. Sanum) sont fournis exclusi-
vement par un arbre de la famille des Conifères Agathis alba (Lamk) Foxw,, qui est
fréquent sur les collines élevées, à une altitude supérieure à 300 mètres. La résine
Se trouve sur les blessures fraîches naturelles ou artificielles, ou au pied de l'arbre :
ce copal fossile est le plus estimé. Son prix local est de 12 à 16 dollars le picul
(60 kg.). Les quantités importantes de copal récoltées à Sumatra, à Bornéo et aux
Philippines passent par Singapore pour s'y faire classer. En 1920 l'exportation de
Singapore, sur l'Europe et l'Amérique, s'est élevée à 4,174 tonnes, valant 2.572.097
dollars.
Les Damars proprement dits sont fournis par des arbres de la famille des Diptéro-
carpées, à laquelle appartiennent les plus beaux arbres des forêts malaises,
Les qualités les meilleures de Damars sont :
- DAMAR MATA KUCHING (œil de chat), fourni par les espèces Hopea intermedia
KlUg, H. globosa, Brandis, H. micranta, Hook, et, probablement H. mengarawan,
Miq. Ce damar a été longtemps considéré comme le meilleur, mais il est de qualité
irrégulière, en raison sans doute de la variété de ses origines.
- DAMAR PENAK, Il est produit par BvlawQçarpus Heimii, King, Autrefois il était
assez peu estimé, parce que mal récolté et mélangé à des sortes inférieures. La toute
récente propagande entreprise par le Service Forestier des Etats malais fédérés, qui
a abouti à la standardisation des méthodes de récolte et de préparation, lui a fait
atteindre des prix supérieurs à ceux de tous les autres damars. Les arbres qui le
fournissent sont de dimensions considérables et le meilleur produit se trouve 4ens
les parties hautes, où il exsude des plaies naturelles ou artificielles. Le travail 4e
récolte est difficile et dangereux. Le produit est vendu aux Chinois de Singapore
qni le nettoient et le classent en quatre catégories :
« Pale » qui forme les 23 010 du total et se paie de 70 à 90 dollars le picul ;
« Yellow » (jaune) qui forme les 48 010 du total et se paie de 50 à 60 dollars le picul ;
« Amber » (ambré) qui forme les 15010 du total et se paie de 35 à 45 dollars le picul ;
( Dust » (poussière) qui forme les 14 ° ig du total et se paie de 6 à 10 dollars le picd.
Actuellement les forêts de la Malaisie britannique sont en mesure de fournir 70
tonnes de Penak par an, quantité qui pourra être considérablement augmentée dans
es années à venir.
Les autres damars, de qualité inférieure, et qui servent parfois à falsifier les
sortes supérieures, sont :
DIVERS
II. - DAMARS ET COPALS.
Les Malais connaissent le seul terme de Damar qui pour eux désigne les résines
vegétales et les torches qu'elles servent à fabriquer. Le terme de Copal, réservé en
Europe aux résines dures, à point de fusion élevé, relativement résistantes aux
solvants et donnant des vernis à surface dure, est ignoré des Malais.
Les Copals (noms indigènes : Damar Minyak et D. Sanum) sont fournis exclusi-
vement par un arbre de la famille des Conifères Agathis alba (Lamk) Foxw,, qui est
fréquent sur les collines élevées, à une altitude supérieure à 300 mètres. La résine
Se trouve sur les blessures fraîches naturelles ou artificielles, ou au pied de l'arbre :
ce copal fossile est le plus estimé. Son prix local est de 12 à 16 dollars le picul
(60 kg.). Les quantités importantes de copal récoltées à Sumatra, à Bornéo et aux
Philippines passent par Singapore pour s'y faire classer. En 1920 l'exportation de
Singapore, sur l'Europe et l'Amérique, s'est élevée à 4,174 tonnes, valant 2.572.097
dollars.
Les Damars proprement dits sont fournis par des arbres de la famille des Diptéro-
carpées, à laquelle appartiennent les plus beaux arbres des forêts malaises,
Les qualités les meilleures de Damars sont :
- DAMAR MATA KUCHING (œil de chat), fourni par les espèces Hopea intermedia
KlUg, H. globosa, Brandis, H. micranta, Hook, et, probablement H. mengarawan,
Miq. Ce damar a été longtemps considéré comme le meilleur, mais il est de qualité
irrégulière, en raison sans doute de la variété de ses origines.
- DAMAR PENAK, Il est produit par BvlawQçarpus Heimii, King, Autrefois il était
assez peu estimé, parce que mal récolté et mélangé à des sortes inférieures. La toute
récente propagande entreprise par le Service Forestier des Etats malais fédérés, qui
a abouti à la standardisation des méthodes de récolte et de préparation, lui a fait
atteindre des prix supérieurs à ceux de tous les autres damars. Les arbres qui le
fournissent sont de dimensions considérables et le meilleur produit se trouve 4ens
les parties hautes, où il exsude des plaies naturelles ou artificielles. Le travail 4e
récolte est difficile et dangereux. Le produit est vendu aux Chinois de Singapore
qni le nettoient et le classent en quatre catégories :
« Pale » qui forme les 23 010 du total et se paie de 70 à 90 dollars le picul ;
« Yellow » (jaune) qui forme les 48 010 du total et se paie de 50 à 60 dollars le picul ;
« Amber » (ambré) qui forme les 15010 du total et se paie de 35 à 45 dollars le picul ;
( Dust » (poussière) qui forme les 14 ° ig du total et se paie de 6 à 10 dollars le picd.
Actuellement les forêts de la Malaisie britannique sont en mesure de fournir 70
tonnes de Penak par an, quantité qui pourra être considérablement augmentée dans
es années à venir.
Les autres damars, de qualité inférieure, et qui servent parfois à falsifier les
sortes supérieures, sont :
DIVERS
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