Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1924-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 janvier 1924 01 janvier 1924
Description : 1924/01/01 (A28)-1924/01/31. 1924/01/01 (A28)-1924/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529579v
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- Statistique:
- .......... Page(s) .......... 2
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 21
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- B - Indochine. - 4° - Industrie minière. Etat indicatif des mines exploitées et des résultats de cette exploitation: Combustibles H. T.
- B - Indochine. - 4° - Industrie minière. Etat indicatif des mines exploitées et des résultats de cette exploitation: Combustibles Mines métalliques et diverses H. T.
- Commerce:
- Agriculture:
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 38
- Élevage et art vétérinaire:
- .......... Page(s) .......... 39
- Forêts:
- .......... Page(s) .......... 40
- Industrie;
- .......... Page(s) .......... 41
- Bibliographie:
- .......... Page(s) .......... 42
[238]
thés cultivés sur les montagnes ( « up-country » ) qui comprennent les districts de
Nuwara Eliya, Badulla, Haputale, Ramboda ; ceux cultivés à des hauteurs moyennes
(Kndy, Kegalle) enfin les thés recueillis dans les régions basses c'est-à-dire sur
les petites élévations qui dominent la vallée de la Kelani.
COMMERCE DU THÉ
L'année 1923 a été très prospère tant au point de vue de la quantité que des prix ob-
tenus dans les différentes ventes de l'année.
Aussi, bon nombre de planteurs se demandent-ils si cette période heureuse, qui
est l'aboutissement de longs efforts, pourra se maintenir. Beaucoup d'entre eux
préconisent sagement de porter leur attention sur les qualités de préférence à
la quantité, de façon à conserver au thé de Ceylan sa bonne réputation. En outre,
depuis la perte du marché russe, Ceylan a dû chercher d'autres débouchés pour
ses thés ; elle les a trouvés dans le Royaume-Uni lui-même où la consommation du
thé a pris une grande extension ces dernières années. Ceylan ne cherche guère de
nouveaux débouchés et se contente d'améliorer ses prix en fournissant à ses clients
, des qualités plus soignées. Le manque de main-d'œuvre a eu également pour effet
de réduire certaines livraisons de thé et a obligé les planteurs à adopter des méthodes
de culture plus scientifiques et à prêter plus de soins à la préparation des feuilles-
Les statistiques permettent de se rendre compte que si Ceylan a de bons cliepls
et a pu trouver quelques débouchés, elle est en train de perdre de plus en plus la
faveur du marché australien. Elle a enregistré en effet en 1923, une diminution de
494.000 kg. de thés sur l'année précédente. Il ne faut point chercher la cause de
cette baisse des exportations dans la moins grande consommation de thés en Aus-
tralie. Ce serait une erreur. Le grand continent du Sud de l'Asie fait toujours de gros-
ses demandes de thés, mais au lieu de les acheter à Ceylan, il s'adresse aux Indes
néerlandaises, Java et Sumatra, où il peut les obtenir à des prix moins élevés. Si
comme il est probable le droit préférentiel de 2 d. en faveur des thés d'origine b1'1'
tannique, en vigueur en Nouvelle-Zélande, est supprimé, comme il l'a été en Australie,
il est très vraisemblable que Java exportera vers ces pays de bien plus grandes quan-
tités de thés, au détriment de l'industrie de Ceylan. Cette question a fait l'objet
d'échanges de correspondance entre le Gouvernement, les associations de planteurs
la chambre de commerce de Ceylan et le Gouvernement et les autorités de Nouvelle Zé,
lande. Le Gouvernement de ce dernier pays se défend d'avoir l'intention de supprimer
le droit sur les thés de Java, mais il n'est pas très certain qu'il ne suive d'ici quelque
temps l'exemple de l'Australie, surtout après la visite que doit faire une mission
néo-zélandaise à Java pour traiter un accord réciproque d'avantages commerciaux.
Exportations en 1923. — L'année 1923 a été pour l'industrie ceylanaise un «booto»
c'est-à-dire une réussite tant pour les quantités exportées que pour les prix obtenus-
Un regard jeté sur le tableau des exportations de thés, depuis l'année 1913, montre
THÉ
, --
thés cultivés sur les montagnes ( « up-country » ) qui comprennent les districts de
Nuwara Eliya, Badulla, Haputale, Ramboda ; ceux cultivés à des hauteurs moyennes
(Kndy, Kegalle) enfin les thés recueillis dans les régions basses c'est-à-dire sur
les petites élévations qui dominent la vallée de la Kelani.
COMMERCE DU THÉ
L'année 1923 a été très prospère tant au point de vue de la quantité que des prix ob-
tenus dans les différentes ventes de l'année.
Aussi, bon nombre de planteurs se demandent-ils si cette période heureuse, qui
est l'aboutissement de longs efforts, pourra se maintenir. Beaucoup d'entre eux
préconisent sagement de porter leur attention sur les qualités de préférence à
la quantité, de façon à conserver au thé de Ceylan sa bonne réputation. En outre,
depuis la perte du marché russe, Ceylan a dû chercher d'autres débouchés pour
ses thés ; elle les a trouvés dans le Royaume-Uni lui-même où la consommation du
thé a pris une grande extension ces dernières années. Ceylan ne cherche guère de
nouveaux débouchés et se contente d'améliorer ses prix en fournissant à ses clients
, des qualités plus soignées. Le manque de main-d'œuvre a eu également pour effet
de réduire certaines livraisons de thé et a obligé les planteurs à adopter des méthodes
de culture plus scientifiques et à prêter plus de soins à la préparation des feuilles-
Les statistiques permettent de se rendre compte que si Ceylan a de bons cliepls
et a pu trouver quelques débouchés, elle est en train de perdre de plus en plus la
faveur du marché australien. Elle a enregistré en effet en 1923, une diminution de
494.000 kg. de thés sur l'année précédente. Il ne faut point chercher la cause de
cette baisse des exportations dans la moins grande consommation de thés en Aus-
tralie. Ce serait une erreur. Le grand continent du Sud de l'Asie fait toujours de gros-
ses demandes de thés, mais au lieu de les acheter à Ceylan, il s'adresse aux Indes
néerlandaises, Java et Sumatra, où il peut les obtenir à des prix moins élevés. Si
comme il est probable le droit préférentiel de 2 d. en faveur des thés d'origine b1'1'
tannique, en vigueur en Nouvelle-Zélande, est supprimé, comme il l'a été en Australie,
il est très vraisemblable que Java exportera vers ces pays de bien plus grandes quan-
tités de thés, au détriment de l'industrie de Ceylan. Cette question a fait l'objet
d'échanges de correspondance entre le Gouvernement, les associations de planteurs
la chambre de commerce de Ceylan et le Gouvernement et les autorités de Nouvelle Zé,
lande. Le Gouvernement de ce dernier pays se défend d'avoir l'intention de supprimer
le droit sur les thés de Java, mais il n'est pas très certain qu'il ne suive d'ici quelque
temps l'exemple de l'Australie, surtout après la visite que doit faire une mission
néo-zélandaise à Java pour traiter un accord réciproque d'avantages commerciaux.
Exportations en 1923. — L'année 1923 a été pour l'industrie ceylanaise un «booto»
c'est-à-dire une réussite tant pour les quantités exportées que pour les prix obtenus-
Un regard jeté sur le tableau des exportations de thés, depuis l'année 1913, montre
THÉ
, --
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