Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1924-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1924 01 janvier 1924
Description : 1924/01/01 (A28)-1924/01/31. 1924/01/01 (A28)-1924/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529579v
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- Statistique:
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- B - Indochine. - 4° - Industrie minière. Etat indicatif des mines exploitées et des résultats de cette exploitation: Combustibles H. T.
- B - Indochine. - 4° - Industrie minière. Etat indicatif des mines exploitées et des résultats de cette exploitation: Combustibles Mines métalliques et diverses H. T.
- Commerce:
- Agriculture:
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- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 38
- Élevage et art vétérinaire:
- .......... Page(s) .......... 39
- Forêts:
- .......... Page(s) .......... 40
- Industrie;
- .......... Page(s) .......... 41
- Bibliographie:
- .......... Page(s) .......... 42
[ 148 ]
TRACTEURS A CABLE
Quelques maisons présentaient encore des tracteurs à câbles, mais à notre avis,
on s'éloigne de la solution du problème, car si on considère la dépense du combus-
tible par hectare, jusqu'à présent les câbles ont été moins économiques que les
tracteurs directs.
Si l'on envisage le travail dans un terrain mou, il est facile de se rendre compte
qu'une charrue charge plus lourdement le terrain par centimètre carré qu'un trac-
teur à chenilles. Donc, partout où passe la charrue, le tracteur à chenilles doit passer.
Avant de terminer cette rapide note, nous tenons à attirer l'attention sur le fait sui-
vant : la motoculture est une science nouvelle qu'il faut apprendre, et l'on ne
pourra tirer parti d'un appareil que si l'on est compétent; et nous tenons à spécifier
que pour nous le mot compétent n'implique aucune mesure d'intelligence, mais
simplement des connaissances spéciales que l'on peut acquérir plus ou moins vite
selon les aptitudes et les circonstances ; cela est tellement vrai que, pendant la
guerre, lorsqu'on mit en train de véritables batteries de motoculteurs pour la mise
en valeur des terres abandonnées ou reconquises, le personnel, recruté parmi des
ouvriers en fer presque toujours mécaniciens, subissait un apprentissage de près
de 2 mois ; donc s'il veut tirer parti des tracteurs, le propriétaire doit bien connai-
tre son appareil, les conditions dans lesquelles on peut le faire fonctionner en
toute sécurité, alors même qu'il confierait ces appareils à un chauffeur ; cela afin
d'éviter des pannes opportunes coïncidant avec une trop grande chaleur ou quelque
fête dans un village voisin.
CONCLUSION
En Indochine, une semaine de motoculture doit avoir pour but de démon-
trer aux indigènes que la force des animaux peut être remplacée par des machines
faisant un labour plus profond d'où l'avantage :
1° — d'être à l'abri de l'incertitude des épizooties ;
2° - de constater une augmentation de rendement qui compense largement les
frais.
Dans ces conditions, les semaines de motocullure coloniale doivent être organi-
sées, à notre avis, de la manière suivante :
La disposition du terrain étant judicieusement choisie, on emploie le tracteur et
la charrue que, par les expériences précédentes, on a reconnus le mieux adaptés au
terrain, en les faisant conduire par un personnel bien entraîné.
Ainsi, l'agriculteur a un bon exemple sous les yeux ; tandis que si l'on met pète
mêle toutes sortes de tracteurs et de charrues, ceux qui ne sont pas adaptés aux
conditions du milieu donnent de mauvais résultats et jettent un discrédit qui re-
jaillit sur la motoculture tout entière ; car il ne faut pas oublier que toute pratique
nouvelle est de parti-pris critiquée par un certain nombre de personnes et il es
mauvais de leur fournir des apparences d'arguments.
MOTOCULTURE
TRACTEURS A CABLE
Quelques maisons présentaient encore des tracteurs à câbles, mais à notre avis,
on s'éloigne de la solution du problème, car si on considère la dépense du combus-
tible par hectare, jusqu'à présent les câbles ont été moins économiques que les
tracteurs directs.
Si l'on envisage le travail dans un terrain mou, il est facile de se rendre compte
qu'une charrue charge plus lourdement le terrain par centimètre carré qu'un trac-
teur à chenilles. Donc, partout où passe la charrue, le tracteur à chenilles doit passer.
Avant de terminer cette rapide note, nous tenons à attirer l'attention sur le fait sui-
vant : la motoculture est une science nouvelle qu'il faut apprendre, et l'on ne
pourra tirer parti d'un appareil que si l'on est compétent; et nous tenons à spécifier
que pour nous le mot compétent n'implique aucune mesure d'intelligence, mais
simplement des connaissances spéciales que l'on peut acquérir plus ou moins vite
selon les aptitudes et les circonstances ; cela est tellement vrai que, pendant la
guerre, lorsqu'on mit en train de véritables batteries de motoculteurs pour la mise
en valeur des terres abandonnées ou reconquises, le personnel, recruté parmi des
ouvriers en fer presque toujours mécaniciens, subissait un apprentissage de près
de 2 mois ; donc s'il veut tirer parti des tracteurs, le propriétaire doit bien connai-
tre son appareil, les conditions dans lesquelles on peut le faire fonctionner en
toute sécurité, alors même qu'il confierait ces appareils à un chauffeur ; cela afin
d'éviter des pannes opportunes coïncidant avec une trop grande chaleur ou quelque
fête dans un village voisin.
CONCLUSION
En Indochine, une semaine de motoculture doit avoir pour but de démon-
trer aux indigènes que la force des animaux peut être remplacée par des machines
faisant un labour plus profond d'où l'avantage :
1° — d'être à l'abri de l'incertitude des épizooties ;
2° - de constater une augmentation de rendement qui compense largement les
frais.
Dans ces conditions, les semaines de motocullure coloniale doivent être organi-
sées, à notre avis, de la manière suivante :
La disposition du terrain étant judicieusement choisie, on emploie le tracteur et
la charrue que, par les expériences précédentes, on a reconnus le mieux adaptés au
terrain, en les faisant conduire par un personnel bien entraîné.
Ainsi, l'agriculteur a un bon exemple sous les yeux ; tandis que si l'on met pète
mêle toutes sortes de tracteurs et de charrues, ceux qui ne sont pas adaptés aux
conditions du milieu donnent de mauvais résultats et jettent un discrédit qui re-
jaillit sur la motoculture tout entière ; car il ne faut pas oublier que toute pratique
nouvelle est de parti-pris critiquée par un certain nombre de personnes et il es
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MOTOCULTURE
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