Le point de vue de la main-d'œuvre peut offrir cependant, dans un centre aussi peuplé que Marseille, des facillités certaines. La houille blanche est en abondance dans la région provençale et ne réclame qu'une meilleure utilisation qui est à l'ordre du jour.
Toutes conditions favorables, on en conviendra, pour la vitalité de l'industrie cotonnière que certaines initiatives rêvent de voir se développer rapidement dans le grand port méditer- ranéen.
S'alimentant à pied d'œuvre,comme nous le venons de le dire,de cotons de diverses prove- nances, cette industrie pourrait, selon toute vraisemblance, trouver les éléments de son ac- tivité non seulement à l'intérieur, mais encore par les débouchés de l'exportation.
Le tissage lyonnais, qui a montré en ces derniers temps toute sa souplesse à l'égard des divers textiles, en mettant à profit un ensemble unique de connaissances et de matériel, em- ploie depuis fort longtemps beaucoup de coton, filé ou retors, en mélange avec la soie.
La question de l'installation à deux pas d'un nouveau centre d'approvisionnement pour ses besoins en coton a de quoi, sans doute, retenir son attention en raison de la nouvelle fa- cilité que celui-ci pourrait lui apporter.
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La récolte des cocons en France en 1918 ('). — L'Union des Marchands de Soie de Lyon nous communique le résultat de l'enquête qu'elle a faite sur la récolte des cocons en France en 1918.
Voici cette statistique comparée avec les chiffres de 1917 : Quantités de graines mises à l'éclosion. — 59.446 onces, contre 56.060 onces en 1917.
Quantité de cocons frais récoltés, - 2.922.872 kil., contre 2.523.942 kil., en 1917.
Ces quantités se répartissent comme suit entre les divers départements:
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