Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28. 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65295704
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 83
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 111
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- .......... Page(s) .......... 117
- BIBLIOGRAPHIE
- 61 -
indigène. Ce que nous disons du Haut-Laos est-il moins vrai ailleurs ? Qu'on
recherche les voies essentielles de rayonnement du fret commercial du Mékong,
hors de ses biefs accessibles aux chaloupes, je suis convaincu qu'on en trouvera
Peu ayant l'importance de la Sékong, de la Sédone, des deux Sébang, du Nam-
Hin-Boun, du Nam-Ngum, pour ne citer que les plus importants et du seul
côté de la rive française.
Notre réseau fluvial pénètre un peu partout, au cœur du pays, et nous avons
la chance exceptionnelle d'avoir, sur tout ce réseau, une population dont la vie
est « sur la rivière » et qui, d'elle-même, a su tirer parti, malgré les difficultés,
des voies mises par la nature à sa disposition.
En jetant un coup d'œil vers le passé, il semble donc bien que nous ayons
omis de faire quelques constatations trop évidentes, sans doute.
La pirogue est et restera longtemps encore le facteur le plus important des
échanges économiques au Laos.
Les Laotiens naissent piroguiers et chaque famille, ou presque, possède une
pirogue.
A moins d'obstacles insurmontables, la pirogue passe partout où il y a de
l'eau (1) et il y a de l'eau presque partout.
Ces simples constatations conduisent à des conséquences importantes :
1° — Améliorer les conditions de la navigation indigène ;
2° — Etendre les limites extrêmes de cette navigabilité (2) ;
3° — Favoriser la confection des pirogues sur notre territoire ;
4° — Faciliter les achats dans les localités siamoises spécialisées dans cette
construction ;
5° — Protéger les essences utilisées dans une certaine zône aux abords des
cours d'eau flottables.
Je note, en effet, sans toutefois avoir pu contrôler l'importance et le bien-
fondé de leurs assertions, que les Laotiens de Luang-Prabang se plaignent de
la difficulté qu'ils rencontrent à renouveler leur batellerie et des prix sans
cesse croissants des embarcations, ce qui aurait amené, depuis quelques
années, une diminution sensible des pirogues dans les biefs supérieurs,
affluents compris.
(1) Les pirogues de commerçants de Luang-Prabang atteignent Dien-Bien-Phn en saison
sèche et cependant le Haut Nam-Noua n'est qu'un ruisseau.
(2) L'aménagement du Keng-Luong a prolongé d'une trentaine de kilomètres la navigabilité
commerciale du Nam-Phak.
indigène. Ce que nous disons du Haut-Laos est-il moins vrai ailleurs ? Qu'on
recherche les voies essentielles de rayonnement du fret commercial du Mékong,
hors de ses biefs accessibles aux chaloupes, je suis convaincu qu'on en trouvera
Peu ayant l'importance de la Sékong, de la Sédone, des deux Sébang, du Nam-
Hin-Boun, du Nam-Ngum, pour ne citer que les plus importants et du seul
côté de la rive française.
Notre réseau fluvial pénètre un peu partout, au cœur du pays, et nous avons
la chance exceptionnelle d'avoir, sur tout ce réseau, une population dont la vie
est « sur la rivière » et qui, d'elle-même, a su tirer parti, malgré les difficultés,
des voies mises par la nature à sa disposition.
En jetant un coup d'œil vers le passé, il semble donc bien que nous ayons
omis de faire quelques constatations trop évidentes, sans doute.
La pirogue est et restera longtemps encore le facteur le plus important des
échanges économiques au Laos.
Les Laotiens naissent piroguiers et chaque famille, ou presque, possède une
pirogue.
A moins d'obstacles insurmontables, la pirogue passe partout où il y a de
l'eau (1) et il y a de l'eau presque partout.
Ces simples constatations conduisent à des conséquences importantes :
1° — Améliorer les conditions de la navigation indigène ;
2° — Etendre les limites extrêmes de cette navigabilité (2) ;
3° — Favoriser la confection des pirogues sur notre territoire ;
4° — Faciliter les achats dans les localités siamoises spécialisées dans cette
construction ;
5° — Protéger les essences utilisées dans une certaine zône aux abords des
cours d'eau flottables.
Je note, en effet, sans toutefois avoir pu contrôler l'importance et le bien-
fondé de leurs assertions, que les Laotiens de Luang-Prabang se plaignent de
la difficulté qu'ils rencontrent à renouveler leur batellerie et des prix sans
cesse croissants des embarcations, ce qui aurait amené, depuis quelques
années, une diminution sensible des pirogues dans les biefs supérieurs,
affluents compris.
(1) Les pirogues de commerçants de Luang-Prabang atteignent Dien-Bien-Phn en saison
sèche et cependant le Haut Nam-Noua n'est qu'un ruisseau.
(2) L'aménagement du Keng-Luong a prolongé d'une trentaine de kilomètres la navigabilité
commerciale du Nam-Phak.
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