Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28. 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65295704
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 83
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 111
- .......... Page(s) .......... 112
- .......... Page(s) .......... 112
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 117
- BIBLIOGRAPHIE
— 56 -
D'après l'Asahi, elles ne proposeraient cette fois aucun contrat d'emprunt,
mais essaieraient de créer,dans cette région de la Chine, en association avec cer-
tains personnages chinois influents, une grande usine d'affinage du zinc qui
traiterait sur place le produit extrait de ces mines. Les négociations seraient en
progrès et à la veille, croit-on, de recevoir une solution satisfaisante, (i).
Il s'agit, je le présume du moins, de la mine de plomb et de zinc de Shui-
Kou-Shan, à 450 milles environ au Sud de Hankow, dont j'ai fait mention pré-
cédemment; la production de cette mine était, avant la guerre, sous le
contrôle de trois maisons allemandes ; les maisons Carlowitz et Ce, Schnabel
Gaumer et Co et Alf et Co.
Ces divers renseignements émanent de source japonaise ; ils peuvent être
tendancieux et conséquemment ne doivent être acceptés que sous les plus
expresses réserves. Il me paraît utile cependant d'en tenir compte tout de
même, ne serait-ce que pour préciser l'impression qu'en peut avoir sur la
position du marché du zinc au Japon et pour souligner les inquiétudes qui
paraissent se manifester chez les industriels japonais intéressés dans cette
industrie de l'affinage du zinc, au sujet des sources actuelles d'approvisionne-
ments en minerai de zinc qui peuvent leur échapper d'un moment à l'autre,
notamment celles d'Australie. Il est certain que de nombreux efforts sont faits
au Japon,depuis quelque temps déjà, pour développer les mines de zinc à leurs
plus extrêmes limites et pour découvrir de nouvelles sources d'alimentation
soit en Corée, soit en Mandchourie, soit en Chine, ainsi que nous pouvons nous
en rendre compte par ce qui précède.
On peut voir, par les indications contenues dans mon rapport, 3e partie, que
la production de la mine de Shui-Kou-Shan en zinc et en plomb peut jouer un
certain rôle dans l'approvisionnement, à ce double point de vue, de l'industrie
japonaise, dont les besoins actuels sont importants.
A titre documentaire, je crois utile de noter que les Japonais ont importé sous
forme de lingots une très grosse quantité de sapèques, de provenance de Chine,
(1) On annonce de Pékin, que les Japonais ont signé, en juin 1918, un contrat d'emprunt
avec la Chine de Y. 2.000.000, gagé sur les mines de plomb et de zine du Honan (Mines
de Shui-Kou-Shan dont il est fait mention dans mon rapport sur l'industrie du zinc au Japon,
avec lesquelles la maison allemande Carlowitz et Co, avait passé, avant la guerre, un con-
trat lui assurant la livraison de la production totale. Ce contrat ayant été annulé en 1915 et
la production s'étant accumulée de ce fait, il existait sur place, courant 1918, un stock impor-
tant de minerai combiné de plomb et de zinc, susceptible d'être exporté à l'état brut ou en-
richi, dès que les conditions locales le permettraient. La transaction s'est effectuée à Changsha
entre Chinois et Japonais.
Le Parlement de Canton, dès que cette nouvelle a été portée à sa connaissance, s'est
empressé d'informer télégraphiquement le Président de la République Chinoise Keng-Kuo-
Chang et les ministres étrangers accrédités à Pékin, qu'à l'unanimité de ses membres, il
avait décidé de ne jamais reconnaitre cet emprunt dit de « Lung-Chi-Kuang-».
D'après l'Asahi, elles ne proposeraient cette fois aucun contrat d'emprunt,
mais essaieraient de créer,dans cette région de la Chine, en association avec cer-
tains personnages chinois influents, une grande usine d'affinage du zinc qui
traiterait sur place le produit extrait de ces mines. Les négociations seraient en
progrès et à la veille, croit-on, de recevoir une solution satisfaisante, (i).
Il s'agit, je le présume du moins, de la mine de plomb et de zinc de Shui-
Kou-Shan, à 450 milles environ au Sud de Hankow, dont j'ai fait mention pré-
cédemment; la production de cette mine était, avant la guerre, sous le
contrôle de trois maisons allemandes ; les maisons Carlowitz et Ce, Schnabel
Gaumer et Co et Alf et Co.
Ces divers renseignements émanent de source japonaise ; ils peuvent être
tendancieux et conséquemment ne doivent être acceptés que sous les plus
expresses réserves. Il me paraît utile cependant d'en tenir compte tout de
même, ne serait-ce que pour préciser l'impression qu'en peut avoir sur la
position du marché du zinc au Japon et pour souligner les inquiétudes qui
paraissent se manifester chez les industriels japonais intéressés dans cette
industrie de l'affinage du zinc, au sujet des sources actuelles d'approvisionne-
ments en minerai de zinc qui peuvent leur échapper d'un moment à l'autre,
notamment celles d'Australie. Il est certain que de nombreux efforts sont faits
au Japon,depuis quelque temps déjà, pour développer les mines de zinc à leurs
plus extrêmes limites et pour découvrir de nouvelles sources d'alimentation
soit en Corée, soit en Mandchourie, soit en Chine, ainsi que nous pouvons nous
en rendre compte par ce qui précède.
On peut voir, par les indications contenues dans mon rapport, 3e partie, que
la production de la mine de Shui-Kou-Shan en zinc et en plomb peut jouer un
certain rôle dans l'approvisionnement, à ce double point de vue, de l'industrie
japonaise, dont les besoins actuels sont importants.
A titre documentaire, je crois utile de noter que les Japonais ont importé sous
forme de lingots une très grosse quantité de sapèques, de provenance de Chine,
(1) On annonce de Pékin, que les Japonais ont signé, en juin 1918, un contrat d'emprunt
avec la Chine de Y. 2.000.000, gagé sur les mines de plomb et de zine du Honan (Mines
de Shui-Kou-Shan dont il est fait mention dans mon rapport sur l'industrie du zinc au Japon,
avec lesquelles la maison allemande Carlowitz et Co, avait passé, avant la guerre, un con-
trat lui assurant la livraison de la production totale. Ce contrat ayant été annulé en 1915 et
la production s'étant accumulée de ce fait, il existait sur place, courant 1918, un stock impor-
tant de minerai combiné de plomb et de zinc, susceptible d'être exporté à l'état brut ou en-
richi, dès que les conditions locales le permettraient. La transaction s'est effectuée à Changsha
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Le Parlement de Canton, dès que cette nouvelle a été portée à sa connaissance, s'est
empressé d'informer télégraphiquement le Président de la République Chinoise Keng-Kuo-
Chang et les ministres étrangers accrédités à Pékin, qu'à l'unanimité de ses membres, il
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