Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28. 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65295704
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 83
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 111
- .......... Page(s) .......... 112
- .......... Page(s) .......... 112
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 114
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- .......... Page(s) .......... 117
- BIBLIOGRAPHIE
— (15 -
D'autre part, on dit, sur le marché de Kobé, que le nombre des contrats passés pour l'im-
Portation des riz de Saigon a augmenté considérablement, qu'ils représentaient déjà, à un
moment donné, un tonnage global de 100.000 tonnes, qui s'est encore accru par la suite,
ainsi qu'il résulte d'une dépêche reçue, il y a peu de temps, d'une compagnie de navigation
du Japon, qui assure que les stocks définitivement consignés à Saigon pour être chargés, à
destination du Japon, se monteraient actuellement à 200.000 tonnes.
Certains commerçants estiment que les arrivages vont devenir plus nombreux encore et
plus importants et, de ce fait, le marché local plus aisé, dès la suppression espérée des res-
trictions apportées aux exportations de Saigon ; d'autres, au contraire, pensent que cette mesure
n'aura pas une grande influence sur les cours, attendu, ajoutent-ils, que l'obligation imposée
à Saigon de la licence, facilement obtenable, n'a pas géné considérablement jusqu'ici le mou-
vement général des transactions effectuées dans cet ordre d'idées.
En fait, la nouvelle que l'on a fait circuler sur place, dans un but intéressé sans doute, de la
suppression espérée de l'embargo sur la céréale de provenance de Rangoon, ne paraît pas
avoir produit, sur le marché de Kobé, l'effet escompté, car les cours ont continué à se main-
tenir à y. 12/12.60 le picul c. a. f. Kobé, livraison janvier, pour les riz de Saigon seconde
qualité et à y. 12.l:)S pour les livraisons mars, avril et mai ; ceux du Tonkin sont cotés y.
12.80 pour les livraisons janvier.
Ces prix, comparés à ceux pratiqués en fin d'année, accusent une diminution d'environ 15 -
sen, qui paraît être due exclusivement à l'annonce de la suppression, déniée, d'ailleurs, par
les autorités japonaises, de l'embargo sur les riz de Rangoon et non pas au retrait escompté
des restrictions apportées à l'exporlation de ceux de provenance de Saigon et de Haiphong.
On persiste cependant à croire, dans certains milieux japonais, à la levée de cet embargo
prescrit sur les sortes de Rangoon, dont les prix, prix nominaux s'entend, sont cotés présen-
tement sur le marché à y. 9,50 le picul, c. a. f. port de destination, soit y. 25 le koku et on
escompte de ce fait une baisse sensible des cours pratiqués actuellement pour les sortes de
Saigon qui seraient ramenés, espère-t-on, aux environs de y. 9.50/10.00.
On annonce, à une date récente, que le Gouvernement japonais est entré en négociation
avec le Gouvernement chinois en vue de l'importation au Japon des riz de provenance de
Chine dont l'exportation est actuellement interdite. On prétend même qu'un contrat aurait été
signé pour la fourniture au Japon de 1.804.000 hectolitres, dont 54.120 hectolitres auraient
déjà été expédiés. On n'en connaît pas exactement le prix, mais on croit qu'il est de y. 3o
c. a. f. Kobé par koku de 1 hectolitres 804.
Cette nouvelle me paraît avoir un caractère assez tendancieux, attendu que la Chine elle-
même a enregistré cette année une récolte déficitaire, à tel point que le bruit vient de nous
parvenir que Shanghai allait bientôt manquer d'approvisionnements.
6 février 1919. — Cependant, d'après une autre dépêche reçue un peu plus tard de Pékin,
l'liais non confirmée encore, le Gouvernement chinois aurait, paraît-il, décidé d'accéder à cette
demande du Japon, en autorisant l'exportation, vers cette contrée, d'une certaine quantité de
riz de provenance du Kiangsu, destinée à l'alimentation des troupes japonaises, estimée à
500,000 koku par an (902.000 hectolitres). C'est sans doute en raison de cette destination que
les négociations ont été engagées par les autorités militaires des deux pays On prétend même
que MM. Yuasa et Co. de Kobé auraient pris leurs dispositions pour assurer le chargement
prochain de 2.000 sacs, le premier envoi devant atteindre Kobé tout prochainement.
23 janvier 1919. — En fait, la situation au Japon, à ce point de vue, est très critique
encore, malgré les mesures de tout genre prises par les autorités ; elle s'est aggravée encore
Par ce fait que, d'une information reçue de Tokyo, le Gouverneur général de Formose vient
de publier un édit interdisant l'exportation du riz de cette provenance, à moins d'autorisation
spéciale.
D'autre part, on dit, sur le marché de Kobé, que le nombre des contrats passés pour l'im-
Portation des riz de Saigon a augmenté considérablement, qu'ils représentaient déjà, à un
moment donné, un tonnage global de 100.000 tonnes, qui s'est encore accru par la suite,
ainsi qu'il résulte d'une dépêche reçue, il y a peu de temps, d'une compagnie de navigation
du Japon, qui assure que les stocks définitivement consignés à Saigon pour être chargés, à
destination du Japon, se monteraient actuellement à 200.000 tonnes.
Certains commerçants estiment que les arrivages vont devenir plus nombreux encore et
plus importants et, de ce fait, le marché local plus aisé, dès la suppression espérée des res-
trictions apportées aux exportations de Saigon ; d'autres, au contraire, pensent que cette mesure
n'aura pas une grande influence sur les cours, attendu, ajoutent-ils, que l'obligation imposée
à Saigon de la licence, facilement obtenable, n'a pas géné considérablement jusqu'ici le mou-
vement général des transactions effectuées dans cet ordre d'idées.
En fait, la nouvelle que l'on a fait circuler sur place, dans un but intéressé sans doute, de la
suppression espérée de l'embargo sur la céréale de provenance de Rangoon, ne paraît pas
avoir produit, sur le marché de Kobé, l'effet escompté, car les cours ont continué à se main-
tenir à y. 12/12.60 le picul c. a. f. Kobé, livraison janvier, pour les riz de Saigon seconde
qualité et à y. 12.l:)S pour les livraisons mars, avril et mai ; ceux du Tonkin sont cotés y.
12.80 pour les livraisons janvier.
Ces prix, comparés à ceux pratiqués en fin d'année, accusent une diminution d'environ 15 -
sen, qui paraît être due exclusivement à l'annonce de la suppression, déniée, d'ailleurs, par
les autorités japonaises, de l'embargo sur les riz de Rangoon et non pas au retrait escompté
des restrictions apportées à l'exporlation de ceux de provenance de Saigon et de Haiphong.
On persiste cependant à croire, dans certains milieux japonais, à la levée de cet embargo
prescrit sur les sortes de Rangoon, dont les prix, prix nominaux s'entend, sont cotés présen-
tement sur le marché à y. 9,50 le picul, c. a. f. port de destination, soit y. 25 le koku et on
escompte de ce fait une baisse sensible des cours pratiqués actuellement pour les sortes de
Saigon qui seraient ramenés, espère-t-on, aux environs de y. 9.50/10.00.
On annonce, à une date récente, que le Gouvernement japonais est entré en négociation
avec le Gouvernement chinois en vue de l'importation au Japon des riz de provenance de
Chine dont l'exportation est actuellement interdite. On prétend même qu'un contrat aurait été
signé pour la fourniture au Japon de 1.804.000 hectolitres, dont 54.120 hectolitres auraient
déjà été expédiés. On n'en connaît pas exactement le prix, mais on croit qu'il est de y. 3o
c. a. f. Kobé par koku de 1 hectolitres 804.
Cette nouvelle me paraît avoir un caractère assez tendancieux, attendu que la Chine elle-
même a enregistré cette année une récolte déficitaire, à tel point que le bruit vient de nous
parvenir que Shanghai allait bientôt manquer d'approvisionnements.
6 février 1919. — Cependant, d'après une autre dépêche reçue un peu plus tard de Pékin,
l'liais non confirmée encore, le Gouvernement chinois aurait, paraît-il, décidé d'accéder à cette
demande du Japon, en autorisant l'exportation, vers cette contrée, d'une certaine quantité de
riz de provenance du Kiangsu, destinée à l'alimentation des troupes japonaises, estimée à
500,000 koku par an (902.000 hectolitres). C'est sans doute en raison de cette destination que
les négociations ont été engagées par les autorités militaires des deux pays On prétend même
que MM. Yuasa et Co. de Kobé auraient pris leurs dispositions pour assurer le chargement
prochain de 2.000 sacs, le premier envoi devant atteindre Kobé tout prochainement.
23 janvier 1919. — En fait, la situation au Japon, à ce point de vue, est très critique
encore, malgré les mesures de tout genre prises par les autorités ; elle s'est aggravée encore
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