Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28. 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65295704
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 83
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 111
- .......... Page(s) .......... 112
- .......... Page(s) .......... 112
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 117
- BIBLIOGRAPHIE
- 108 -
soie du mûrier, il y a deux variétés : la race pure, adoptée d-ms le Kashmir et le Punjab et
provenant de la graine française et italienne, et les races mixtes du Bengale, de Mysore,
d'Assam et de Barma. La plus grande partie de l'industrie est approvisionnée avec la pro-
duction des espèces du Bengale et de Mysore ; mais leurs qualités sont de beaucoup infé-
rieures à celles de la race univoltine étrangère.
Le problème de la rénovation de l'industrie de la soie dans les centres indiens se concentre
sur le développement d'une race supérieure de ver à soie du mûrier et sur l'approvisionne-
ment pour les éleveurs en graines saines.
Des expériences furent commencées à Pusa en 1910 et se sont continuées depuis, pour
choisir une espèce multivoltine du ver à soie du mûrier qui ne dégénérerait pas et qui pro-
duirait une soie meilleure à la fois comme qualité et comme quantité, supérieure à celle qui
est fournie par les races multivoltines actuellement cultivées. Les espèces univoltines furent
importées des différentes contrées et turent croisées avec les races multivoltines indigènes.
Les expériences de Pusa ont réussi à obtenir des espèces hybrides multivoltines dont la soie
est d'environ 75 supérieure à celle des races mnltivoltines généralement utilisées au
Bengale. Tous les œufs des trois dernières générations de cette espèce sont couvés comme
les œufs des races multivoltines et on espère pouvoir continuer ainsi.
Le temps est peut-être arrivé d'introduire cette espèce dans les différents centres d'élevage.
Un exposé de ces expériences sera publié sous forme de bulletin.
Un moulin amélioré a été récemment inventé à Pusa, sur lequel une demi-livre de soie
dévidée peut être moulinée en huit heures par un enfant ou une jeune fille.
Durant l'année du rapport, neuf étudiants suivirent la culture de la soie eri et de la soie
du mûrier à Pusa.
Dans le Bengale, les travaux séricicoles ont été continués d'après le programme des années
précédentes, c'est-à-dire :
10 La distribution de graines de cocons pasteurisées aux éducateurs ;
20 Le perfectionnement des espèces de vers à soie existantes par le croisement des races.
La distribution des graines est assurée par le « Department of Agriculture » assisté par
le « Bengal Silk Committee 11 comme conseiller.
Chacun des centres de production possède maintenant une ou plusieurs magnaneries cen-
trales.
En ce qui concerne les expériences pour la production des variétés multivoltines de vers
à soie, elles furent continuées à Berhampore.
Un essai d'éducation de l'une des races hybrides les plus intéressantes fut dirigé par un
membre du « Bengal Silk Committee ». Cette espèce montra une grande vitalité et donna des
cocons dont la soie est hors de comparaison. Il faut ajouter que la condition multivoltine n'a
pas encore été définitivement arrêtée et qu'un travail s'impose à ce sujet pour l'avenir.
Les résultats sont cependant suffisamment probants pour garantir des essais plus grands
de ces races dans le domaine commercial, et des dispositions ont été prises pour utiliser la
Magnanerie centrale de Berhampore à cette fin et à d'autres travaux similaires.
L'étude de la pébrine, à laquelle est imputable le déclin de l'industrie n'est pas négligée.
L'usage dans l'Inde de la méthode de Pasteur pour l'examen des graines telle qu'elle est pra-
tiquée en Europe n'a pas permis de combattre la maladie.
Pendant l'année 1917, l'Impérial Agricultural Bacteriologist réussit à développer une
méthode nouvelle plus efficace pour la découverte de la pébrine sur le papillon du ver à soie,
méthode qui est une adaptation de la méthode classique de sélection de Pasteur aux conditions
de l'Inde, Le « Bengal Department of Agriculture » a pris des mesures pour expérimenter
cette méthode dans une des magnaneries qui existent.
Dans le Punjab, 700 onces de graines françaises de ver à soie furent distribuées, contre
575 l'année dernière. Elles s'ajoutent aux 463 onces distribuées par l'Armée du Salut. Les
prix réalisés par les éducateurs pour leurs cocons furent satisfaisants et la sériciculture
soie du mûrier, il y a deux variétés : la race pure, adoptée d-ms le Kashmir et le Punjab et
provenant de la graine française et italienne, et les races mixtes du Bengale, de Mysore,
d'Assam et de Barma. La plus grande partie de l'industrie est approvisionnée avec la pro-
duction des espèces du Bengale et de Mysore ; mais leurs qualités sont de beaucoup infé-
rieures à celles de la race univoltine étrangère.
Le problème de la rénovation de l'industrie de la soie dans les centres indiens se concentre
sur le développement d'une race supérieure de ver à soie du mûrier et sur l'approvisionne-
ment pour les éleveurs en graines saines.
Des expériences furent commencées à Pusa en 1910 et se sont continuées depuis, pour
choisir une espèce multivoltine du ver à soie du mûrier qui ne dégénérerait pas et qui pro-
duirait une soie meilleure à la fois comme qualité et comme quantité, supérieure à celle qui
est fournie par les races multivoltines actuellement cultivées. Les espèces univoltines furent
importées des différentes contrées et turent croisées avec les races multivoltines indigènes.
Les expériences de Pusa ont réussi à obtenir des espèces hybrides multivoltines dont la soie
est d'environ 75 supérieure à celle des races mnltivoltines généralement utilisées au
Bengale. Tous les œufs des trois dernières générations de cette espèce sont couvés comme
les œufs des races multivoltines et on espère pouvoir continuer ainsi.
Le temps est peut-être arrivé d'introduire cette espèce dans les différents centres d'élevage.
Un exposé de ces expériences sera publié sous forme de bulletin.
Un moulin amélioré a été récemment inventé à Pusa, sur lequel une demi-livre de soie
dévidée peut être moulinée en huit heures par un enfant ou une jeune fille.
Durant l'année du rapport, neuf étudiants suivirent la culture de la soie eri et de la soie
du mûrier à Pusa.
Dans le Bengale, les travaux séricicoles ont été continués d'après le programme des années
précédentes, c'est-à-dire :
10 La distribution de graines de cocons pasteurisées aux éducateurs ;
20 Le perfectionnement des espèces de vers à soie existantes par le croisement des races.
La distribution des graines est assurée par le « Department of Agriculture » assisté par
le « Bengal Silk Committee 11 comme conseiller.
Chacun des centres de production possède maintenant une ou plusieurs magnaneries cen-
trales.
En ce qui concerne les expériences pour la production des variétés multivoltines de vers
à soie, elles furent continuées à Berhampore.
Un essai d'éducation de l'une des races hybrides les plus intéressantes fut dirigé par un
membre du « Bengal Silk Committee ». Cette espèce montra une grande vitalité et donna des
cocons dont la soie est hors de comparaison. Il faut ajouter que la condition multivoltine n'a
pas encore été définitivement arrêtée et qu'un travail s'impose à ce sujet pour l'avenir.
Les résultats sont cependant suffisamment probants pour garantir des essais plus grands
de ces races dans le domaine commercial, et des dispositions ont été prises pour utiliser la
Magnanerie centrale de Berhampore à cette fin et à d'autres travaux similaires.
L'étude de la pébrine, à laquelle est imputable le déclin de l'industrie n'est pas négligée.
L'usage dans l'Inde de la méthode de Pasteur pour l'examen des graines telle qu'elle est pra-
tiquée en Europe n'a pas permis de combattre la maladie.
Pendant l'année 1917, l'Impérial Agricultural Bacteriologist réussit à développer une
méthode nouvelle plus efficace pour la découverte de la pébrine sur le papillon du ver à soie,
méthode qui est une adaptation de la méthode classique de sélection de Pasteur aux conditions
de l'Inde, Le « Bengal Department of Agriculture » a pris des mesures pour expérimenter
cette méthode dans une des magnaneries qui existent.
Dans le Punjab, 700 onces de graines françaises de ver à soie furent distribuées, contre
575 l'année dernière. Elles s'ajoutent aux 463 onces distribuées par l'Armée du Salut. Les
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