Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28. 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65295704
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 83
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 109
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- .......... Page(s) .......... 112
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- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 117
- BIBLIOGRAPHIE
— 107 -
Les exportations, durant la période quinquennale se terminant en 1907, donnent une mo-
yenne de 27.300 cwts par an, soit 1.365.000 kilos. Elles se présentent ainsi chiffrées en kilos.
1911-12 1912-13 1913-14 1914-15 1915-16
Stick-lac 90.250 472. 700 521.95o 148.55o 967.500
Shell-Jac 5o4-55o 584.200 203. 400 41.800 4.65o
Mais 100 k. de shell-lac représentant environ 150 k. de matière brute, les quantités de
Matière brute exportées sont approximativement les suivantes :
Stick-lac exporté à l'état
naturel. 90.200 4 73* 700 321.930 148.55o 967.500
Stick-lac représenté par
du shell-Iac.. 456'750 576.300 - (j2'700 6'975
du shell-lac 456.7.50 -----
547.000 1.049,000 627.050 211,250 974.275
L'exportation a donc varié de 211 à 1.049 tonnes au cours de cette période quinquennale.
C'est un fait curieux, indiquant la faiblesse des revenus de la forêt, que la valeur de la
gomme-laque déposée par un insecte minuscule, dans l'Inde, est approximativement équiva-
lente au revenu total des forêts de l'Inde.
L. H.
L'élevage des vers à soie sux Indes anglaises pendant l'année 1917 (1). -
Nous avons reproduit, dans le Bulletin du 5 août dernier, le rapport du Comité anglais des
textiles concernant la soie. On se rappelle que la production de la soie, dans l'Inde, y était
l'objet de considérations spéciales en faveur du développement de la sériciculture et de l'aide
que l'industrie métropolitaine pouvait en retirer. Il n'est donc pas sans intérêt de suivre les
efforts de nos alliés à ce sujet. Voici la traduction d'un rapport que vient de publier le
Board of Trade Journal :
L'industrie de la soie dans l'iiide est plutôt une industrie accessoire pour les agriculteurs. Il
fut un temps où le nombre des sériciculteurs fut beaucoup plus important. Dans le Bengale
seul, principal centre de l'industrie de la soie, la production des quarante dernières années
était considérablement supérieure à ce qu'elle est à présent. La cause principale du déclin
de cette industrie est dans les ravages de la pébrine.
Une étude relative aux moyens de remédier à cette disparition progressive et de favoriser
l'industrie de la soie aux Indes a été publiée sous les auspices du Gouvernement de l'Inde,
dans son rapport pour 1916-1917, sur les progrès de l'agriculture, grâce au concours de M.
Maxwell-Lefroy comme « Impérial Silk » spécialiste. Son travail a retenu l'attention du
Gouvernement (2).
Dans l'Inde, on trouve quatre espèces de vers à soie : ceux qui s'alimentent de mûrier et
qui donnent la soie utilisée dans le commerce, puis le tasar, le muga et le éri (3). Du ver à
f1) Bulletin des soies et des soieries. no 2165, novembre 1918 p. 5.
2) Bulletin des soies et des soieries du 16 novembre 1918.
(3) Le ver à soie appelé éri ou érié dans l'Assam et arind, arindi ou indi dans le
Dinajpour et le Darjiling, au Bengale, est une espèce propre à l'Inde. Son nom scientifique
est le philosamia ricini (attacus ricini). Il vit à l'état sauvage et demi domestique plus
généralement.
Les exportations, durant la période quinquennale se terminant en 1907, donnent une mo-
yenne de 27.300 cwts par an, soit 1.365.000 kilos. Elles se présentent ainsi chiffrées en kilos.
1911-12 1912-13 1913-14 1914-15 1915-16
Stick-lac 90.250 472. 700 521.95o 148.55o 967.500
Shell-Jac 5o4-55o 584.200 203. 400 41.800 4.65o
Mais 100 k. de shell-lac représentant environ 150 k. de matière brute, les quantités de
Matière brute exportées sont approximativement les suivantes :
Stick-lac exporté à l'état
naturel. 90.200 4 73* 700 321.930 148.55o 967.500
Stick-lac représenté par
du shell-Iac.. 456'750 576.300 - (j2'700 6'975
du shell-lac 456.7.50 -----
547.000 1.049,000 627.050 211,250 974.275
L'exportation a donc varié de 211 à 1.049 tonnes au cours de cette période quinquennale.
C'est un fait curieux, indiquant la faiblesse des revenus de la forêt, que la valeur de la
gomme-laque déposée par un insecte minuscule, dans l'Inde, est approximativement équiva-
lente au revenu total des forêts de l'Inde.
L. H.
L'élevage des vers à soie sux Indes anglaises pendant l'année 1917 (1). -
Nous avons reproduit, dans le Bulletin du 5 août dernier, le rapport du Comité anglais des
textiles concernant la soie. On se rappelle que la production de la soie, dans l'Inde, y était
l'objet de considérations spéciales en faveur du développement de la sériciculture et de l'aide
que l'industrie métropolitaine pouvait en retirer. Il n'est donc pas sans intérêt de suivre les
efforts de nos alliés à ce sujet. Voici la traduction d'un rapport que vient de publier le
Board of Trade Journal :
L'industrie de la soie dans l'iiide est plutôt une industrie accessoire pour les agriculteurs. Il
fut un temps où le nombre des sériciculteurs fut beaucoup plus important. Dans le Bengale
seul, principal centre de l'industrie de la soie, la production des quarante dernières années
était considérablement supérieure à ce qu'elle est à présent. La cause principale du déclin
de cette industrie est dans les ravages de la pébrine.
Une étude relative aux moyens de remédier à cette disparition progressive et de favoriser
l'industrie de la soie aux Indes a été publiée sous les auspices du Gouvernement de l'Inde,
dans son rapport pour 1916-1917, sur les progrès de l'agriculture, grâce au concours de M.
Maxwell-Lefroy comme « Impérial Silk » spécialiste. Son travail a retenu l'attention du
Gouvernement (2).
Dans l'Inde, on trouve quatre espèces de vers à soie : ceux qui s'alimentent de mûrier et
qui donnent la soie utilisée dans le commerce, puis le tasar, le muga et le éri (3). Du ver à
f1) Bulletin des soies et des soieries. no 2165, novembre 1918 p. 5.
2) Bulletin des soies et des soieries du 16 novembre 1918.
(3) Le ver à soie appelé éri ou érié dans l'Assam et arind, arindi ou indi dans le
Dinajpour et le Darjiling, au Bengale, est une espèce propre à l'Inde. Son nom scientifique
est le philosamia ricini (attacus ricini). Il vit à l'état sauvage et demi domestique plus
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