Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28. 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65295704
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 83
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 111
- .......... Page(s) .......... 112
- .......... Page(s) .......... 112
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 117
- BIBLIOGRAPHIE
- 105 -
ÉTRANGER
Le développement de la culture du coton en Corée (1). - La situation de la
culture du coton en Corée parait des plus favorables. L'étendue qui lui est actuellement con-
sacrée est de 245.000 acres, et l'on estime qu'elle ne tardera pas à passer à 490.000 acres.
Les trois compagnies de coton brut de la Corée du Sud, province du Zenra méridional,
sont sur le point de fusionner.
Ajoutons que les expériences faites dans la Corée occidentale ont donné comme résultat du
coton à fibres longues, résistantes. lisses et d'un blanc très pur.
#
# #
Le coton en Chine (2). — La Chine occupe actuellement le troisième rang parmi les pays
Producteurs de coton, précédée seulement par les Etats-Unis et l'Empire des Indes. On ne
Peut toutefois déterminer exactement la production totale annuelle de ce pays, parce que la
majeure partie de la matière brute est travaillée dans les familles ; on l'évalue à 2.000.000
de balles de 4 piculs (4 piculs = 533 lb :) La fibre produite est d'une variété grossière et on
ne peut obtenir du fil de moins de 20 ; elle se consomme surtout sur place. Environ 70 oj à
de l'exportation, évaluée en 1916 en taëls Haïkouan 17.000,000 est dirigée vers le Japon.
(Le taël Haïkouan vaut 1.114 taël Shanghaï).
, Amélioration du coton chinois.
On peut sans nul doute améliorer la qualité du coton chinois par une méthode de culture
plus scientifiqoe que les procédés employés à l'heure actuelle, qui consistent à faire pousser
l'arbrisseau sur les mêmes terres où l'on cultive le blé et même d'autres plantes. Mais, pour
la filature des fils très fins, il faudra toujours importer de la fibre américaine.
En 1 911, on a créé une association contre la fraude du coton, pour mettre un terme à la
Pratique fort répandue de mouiller la fibre pour en augmenter le poids. Les membres
Prennent l'engagement de n'exporter ni d'employer du coton à plus de 15 Vo d'humidité.
Depuis lors, un expert attaché à la station d'essai a procédé à une série d'expériences dans
la région de Shanghai en vue de déterminer le degré d'amélioration que l'on peut atteindre
dans la récolte chinoise par de meilleures méthodes de culture et par l'admission de graines
américaines ou autres. L'expérience a montré que, pour la région de Shanghai au moins, les
graines américaines ne convenaient pas, par suite d'un excès d'humidité et du manque
de chaleur qui empêche la plante de parvenir à maturité. Les graines égyptiennes et des
mers du Sud eurent encore moins de succès.
L'expérience a fait ressortir que le cultivateur chinois plantait son coton trois ou quatre
semaines trop tard. Il y est amené par la crainte d'abîmer le blé avec lequel il est inter-
planté. La perte de rendement, s'il ne cultive que le coton, est trop grande pour pouvoir être
envisagée. On a pu démontrer qu'en ne semant que des graines saines et sélectionnées
et en soignant le sarclage, à présent complètement négligé, la production triplait rapidement.
Dans la province de Chansi, qui produit le meilleur coton chinois, on se sert de graines
américaines récemment introduites par les missionnaires. Le climat de cette région convient
mieux ; mais, au bout de trois ans, le coton devient absolument identique à celui des graines
locales. Peut-être est-ce dû à un manque de méthode scientifique.
(1) L'Exportateur français no 122, novembre 1918 — p. 29.
2) Bulletin commercial d'Extrême-Orient, no 2, octobre 1918.
ÉTRANGER
Le développement de la culture du coton en Corée (1). - La situation de la
culture du coton en Corée parait des plus favorables. L'étendue qui lui est actuellement con-
sacrée est de 245.000 acres, et l'on estime qu'elle ne tardera pas à passer à 490.000 acres.
Les trois compagnies de coton brut de la Corée du Sud, province du Zenra méridional,
sont sur le point de fusionner.
Ajoutons que les expériences faites dans la Corée occidentale ont donné comme résultat du
coton à fibres longues, résistantes. lisses et d'un blanc très pur.
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Le coton en Chine (2). — La Chine occupe actuellement le troisième rang parmi les pays
Producteurs de coton, précédée seulement par les Etats-Unis et l'Empire des Indes. On ne
Peut toutefois déterminer exactement la production totale annuelle de ce pays, parce que la
majeure partie de la matière brute est travaillée dans les familles ; on l'évalue à 2.000.000
de balles de 4 piculs (4 piculs = 533 lb :) La fibre produite est d'une variété grossière et on
ne peut obtenir du fil de moins de 20 ; elle se consomme surtout sur place. Environ 70 oj à
de l'exportation, évaluée en 1916 en taëls Haïkouan 17.000,000 est dirigée vers le Japon.
(Le taël Haïkouan vaut 1.114 taël Shanghaï).
, Amélioration du coton chinois.
On peut sans nul doute améliorer la qualité du coton chinois par une méthode de culture
plus scientifiqoe que les procédés employés à l'heure actuelle, qui consistent à faire pousser
l'arbrisseau sur les mêmes terres où l'on cultive le blé et même d'autres plantes. Mais, pour
la filature des fils très fins, il faudra toujours importer de la fibre américaine.
En 1 911, on a créé une association contre la fraude du coton, pour mettre un terme à la
Pratique fort répandue de mouiller la fibre pour en augmenter le poids. Les membres
Prennent l'engagement de n'exporter ni d'employer du coton à plus de 15 Vo d'humidité.
Depuis lors, un expert attaché à la station d'essai a procédé à une série d'expériences dans
la région de Shanghai en vue de déterminer le degré d'amélioration que l'on peut atteindre
dans la récolte chinoise par de meilleures méthodes de culture et par l'admission de graines
américaines ou autres. L'expérience a montré que, pour la région de Shanghai au moins, les
graines américaines ne convenaient pas, par suite d'un excès d'humidité et du manque
de chaleur qui empêche la plante de parvenir à maturité. Les graines égyptiennes et des
mers du Sud eurent encore moins de succès.
L'expérience a fait ressortir que le cultivateur chinois plantait son coton trois ou quatre
semaines trop tard. Il y est amené par la crainte d'abîmer le blé avec lequel il est inter-
planté. La perte de rendement, s'il ne cultive que le coton, est trop grande pour pouvoir être
envisagée. On a pu démontrer qu'en ne semant que des graines saines et sélectionnées
et en soignant le sarclage, à présent complètement négligé, la production triplait rapidement.
Dans la province de Chansi, qui produit le meilleur coton chinois, on se sert de graines
américaines récemment introduites par les missionnaires. Le climat de cette région convient
mieux ; mais, au bout de trois ans, le coton devient absolument identique à celui des graines
locales. Peut-être est-ce dû à un manque de méthode scientifique.
(1) L'Exportateur français no 122, novembre 1918 — p. 29.
2) Bulletin commercial d'Extrême-Orient, no 2, octobre 1918.
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