Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28. 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65295704
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 83
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 111
- .......... Page(s) .......... 112
- .......... Page(s) .......... 112
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 114
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- .......... Page(s) .......... 117
- BIBLIOGRAPHIE
- 88 —
Le commerce des pongées de Chefoo paraît être sérieusement menacé par la
concurrence de la Mandchourie, où les cocons peuvent être achetés bien meil-
leur marché et où les procédés de dévidage sont étudiés beaucoup plus scienti-
fiquement. Cette menace semble avoir eu pour effet d'améliorer la qualité du
produit de Chefoo et le total des exportations est très peu inférieur à celui des
années précédentes. Il faut regretter d'autre part que le procédé désastreux r
d'alourdir artificiellement le fil des pongées tende à se développer. Un fort
courant commercial est à enregistrer cette année pour les filets de cheveux,
principalement à destination de l'Amérique.
La difficulté de se procurer des fils anglais et l'infériorité de la qualité des fils
japonais, employés à leur place, gâtent l'apparence et la qualité des dentelles
du Shangtung. La dépréciation du rouble a causé un grand malaise au Shang-
tung, qui est en rapports directs avec la Mandchourie, par suite du nombre de
ses émigrants.
L'interdiction de l'exportation de l'acier d'Amérique a amené le Japon à
rechercher en Chine tous les débris de fer qu'il pouvait y trouver : les forts de
Tsingtao furent tous démantelés pour le fer qu'ils' renfermaient et l'acheteur ;
du croiseur Takachibo coulé fit une fortune respectable. Le cuivre et le j
laiton ont aussi été très demandés sous n'importe quelle forme. :
La.Compagnie es tabacs anglo-américains a obtenu un grand succès en
plantant du tabac dans la région de Weihsien et en aidant les fermiers chinois
à le cultiver dans divers endroits. La compagnie rivale, la Cie des Tabacs des
Nanyang frères, s'est associée avec une compagnie japonaise et essaye de,con-
currencer la première sur le même terrain et avec les mêmes procédés. La
brasserie installée à Tsingtao à l'automne 1916 a commencé à produire et une
nouvelle fabrique de soie s'est ouverte. Ce dernier fait est des plus intéressant ;;
parce que la dite compagnie a importé quantité de mûriers du Japon qui ont
été distribués gratuitement à titre d'essais de culture. Ceci va probablement -
amener une expansion de la sériciculture dans tout le Shangtung, ainsi que f
l'emploi de méthodes appropriées pOUl' la préservation des vers à soie de toutes
maladies. Les exportations de coke sont en augmentation par suite de l'amé-
lioration de sa qualité.
Ports du Yanglzé. — La prise de Tchongking par les troupes du Koueichou
et la lutte constante ainsi que le brigandage ont eu un effet démoralisant sur le -
commerce et les finances. La crainte du pillage fut la cause du retrait de l'argent
de la circulation et les billets de la Banque de Chine ne furent acceptés qu'avec
un escompte de 47 0/0. La réquisition des navires pour le transport des troupes
eut une sérieuse influence sur le commerce ; les bandits tiraient sans faire de
distinction sur les canonnières, les vapeurs, les jonques pillant chaque fois que
cela leur était possible et rendant tout commerce très difficultueux.
A Wanhsien, fut ouvert, le 16 mars, un bureau succursale de la Douane de
Tchongking ; il aidera, selon toute probabilité, au développement commercial
Le commerce des pongées de Chefoo paraît être sérieusement menacé par la
concurrence de la Mandchourie, où les cocons peuvent être achetés bien meil-
leur marché et où les procédés de dévidage sont étudiés beaucoup plus scienti-
fiquement. Cette menace semble avoir eu pour effet d'améliorer la qualité du
produit de Chefoo et le total des exportations est très peu inférieur à celui des
années précédentes. Il faut regretter d'autre part que le procédé désastreux r
d'alourdir artificiellement le fil des pongées tende à se développer. Un fort
courant commercial est à enregistrer cette année pour les filets de cheveux,
principalement à destination de l'Amérique.
La difficulté de se procurer des fils anglais et l'infériorité de la qualité des fils
japonais, employés à leur place, gâtent l'apparence et la qualité des dentelles
du Shangtung. La dépréciation du rouble a causé un grand malaise au Shang-
tung, qui est en rapports directs avec la Mandchourie, par suite du nombre de
ses émigrants.
L'interdiction de l'exportation de l'acier d'Amérique a amené le Japon à
rechercher en Chine tous les débris de fer qu'il pouvait y trouver : les forts de
Tsingtao furent tous démantelés pour le fer qu'ils' renfermaient et l'acheteur ;
du croiseur Takachibo coulé fit une fortune respectable. Le cuivre et le j
laiton ont aussi été très demandés sous n'importe quelle forme. :
La.Compagnie es tabacs anglo-américains a obtenu un grand succès en
plantant du tabac dans la région de Weihsien et en aidant les fermiers chinois
à le cultiver dans divers endroits. La compagnie rivale, la Cie des Tabacs des
Nanyang frères, s'est associée avec une compagnie japonaise et essaye de,con-
currencer la première sur le même terrain et avec les mêmes procédés. La
brasserie installée à Tsingtao à l'automne 1916 a commencé à produire et une
nouvelle fabrique de soie s'est ouverte. Ce dernier fait est des plus intéressant ;;
parce que la dite compagnie a importé quantité de mûriers du Japon qui ont
été distribués gratuitement à titre d'essais de culture. Ceci va probablement -
amener une expansion de la sériciculture dans tout le Shangtung, ainsi que f
l'emploi de méthodes appropriées pOUl' la préservation des vers à soie de toutes
maladies. Les exportations de coke sont en augmentation par suite de l'amé-
lioration de sa qualité.
Ports du Yanglzé. — La prise de Tchongking par les troupes du Koueichou
et la lutte constante ainsi que le brigandage ont eu un effet démoralisant sur le -
commerce et les finances. La crainte du pillage fut la cause du retrait de l'argent
de la circulation et les billets de la Banque de Chine ne furent acceptés qu'avec
un escompte de 47 0/0. La réquisition des navires pour le transport des troupes
eut une sérieuse influence sur le commerce ; les bandits tiraient sans faire de
distinction sur les canonnières, les vapeurs, les jonques pillant chaque fois que
cela leur était possible et rendant tout commerce très difficultueux.
A Wanhsien, fut ouvert, le 16 mars, un bureau succursale de la Douane de
Tchongking ; il aidera, selon toute probabilité, au développement commercial
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