Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28. 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65295704
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 83
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 105
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- .......... Page(s) .......... 107
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- .......... Page(s) .......... 117
- BIBLIOGRAPHIE
LE COMMERCE EXTÉRIEUR DE LA CHINE
EN 1917 et)
GÉNÉRALITÉS
On peut dire que tous les obstacles au commerce signalés dans les rapports
de 19I5 et 1916 se sont encore accrus en 1917. L'argent de nouveau augmenta
de valeur, le taux moyen du change du Haikwan tael étant de 4 sh. 3 i3/i6
de denier contre 3 sh. 3 13/16 de denier en 1916, taux qui, dans les condi-
tions normales, eût dû stimuler l'importation et entraver l'exportation. Cela se
produisit en effet, mais dans des limites étroites et eut pour résultat principal une
hausse du change ainsi qu'une raréfaction du numéraire, car l'occasion d'acheter
avantageusement de l'or fit que la monnaie se raréfia sur les divers marchés.
Les facteurs principaux qui ont apporté le plus d'entraves au commerce sont
exactement les mèmes que ceux mentionnés l'an dernier, à savoir: pénurie de
tonnage, frets élevés, hausse des prix et restrictions des belligérants. A cette
énumération, il faut ajouter les dissensions intérieures et des inondations dé-
sastreuses. Il est vrai que, dans certains cas, on dit que le change élevé seul
rendit possibles les importations, mais que, dans d'autres cas, la cherté excessive
des articles étrangers conduisit les Chinois à recourir à leurs propres ressour-
ces, comme, par exemple, à employer les huiles végétales à la place du pétrole
et à acheter de nombreuses pièces de coton, des serviettes et objets de bonne-
terie fahriqués dans leur pays. Eu tout cas, la guerre a démontré très clairement
que le commerce extérieur de la Chine n'est pas une plante exotique déJicale,
prête à s'étioler et à dépérir si elle n'est constamment réchauffée par les rayons
de la prospérité, mais une plante robuste, demandant peu d'encouragement et
prête à s'adapter aux circonstances les moins prometteuses.
Prenons par exemple le commerce des cotonnades qui constitue la partie
la plus importante des importations. Tout semblait être contre ce commerce :
manque de main-d'œuvre, grèves, augmentation du prix de tous les articles
nécessaires au commerce, raréfaction du bois, du papier, des garnitures d etain,
des produits chimiques nécessaires au blanchiment et à la teinture ; à tout ceci
hausse des prix pour le coton, par suite de mauvaises récoltes successives élevant
parfois le coût des tissus jusqu'au triple de leur valeur normale..
(1) Extrait du rapport de M. E. F. Taylor, secrétaire de la Statistique des Douanes chi.
noises et voir pour l'année 1916. B. E. no 125, page 361.
EN 1917 et)
GÉNÉRALITÉS
On peut dire que tous les obstacles au commerce signalés dans les rapports
de 19I5 et 1916 se sont encore accrus en 1917. L'argent de nouveau augmenta
de valeur, le taux moyen du change du Haikwan tael étant de 4 sh. 3 i3/i6
de denier contre 3 sh. 3 13/16 de denier en 1916, taux qui, dans les condi-
tions normales, eût dû stimuler l'importation et entraver l'exportation. Cela se
produisit en effet, mais dans des limites étroites et eut pour résultat principal une
hausse du change ainsi qu'une raréfaction du numéraire, car l'occasion d'acheter
avantageusement de l'or fit que la monnaie se raréfia sur les divers marchés.
Les facteurs principaux qui ont apporté le plus d'entraves au commerce sont
exactement les mèmes que ceux mentionnés l'an dernier, à savoir: pénurie de
tonnage, frets élevés, hausse des prix et restrictions des belligérants. A cette
énumération, il faut ajouter les dissensions intérieures et des inondations dé-
sastreuses. Il est vrai que, dans certains cas, on dit que le change élevé seul
rendit possibles les importations, mais que, dans d'autres cas, la cherté excessive
des articles étrangers conduisit les Chinois à recourir à leurs propres ressour-
ces, comme, par exemple, à employer les huiles végétales à la place du pétrole
et à acheter de nombreuses pièces de coton, des serviettes et objets de bonne-
terie fahriqués dans leur pays. Eu tout cas, la guerre a démontré très clairement
que le commerce extérieur de la Chine n'est pas une plante exotique déJicale,
prête à s'étioler et à dépérir si elle n'est constamment réchauffée par les rayons
de la prospérité, mais une plante robuste, demandant peu d'encouragement et
prête à s'adapter aux circonstances les moins prometteuses.
Prenons par exemple le commerce des cotonnades qui constitue la partie
la plus importante des importations. Tout semblait être contre ce commerce :
manque de main-d'œuvre, grèves, augmentation du prix de tous les articles
nécessaires au commerce, raréfaction du bois, du papier, des garnitures d etain,
des produits chimiques nécessaires au blanchiment et à la teinture ; à tout ceci
hausse des prix pour le coton, par suite de mauvaises récoltes successives élevant
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(1) Extrait du rapport de M. E. F. Taylor, secrétaire de la Statistique des Douanes chi.
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