Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28. 1919/01/01 (A22,N134)-1919/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65295704
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 83
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 111
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- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 117
- BIBLIOGRAPHIE
- 69 -
Par contre, aux moyennes eaux, les indigènes redoutent fort la descente et
signalent un passage très difficile à doubler en montée, où le transbordement
est obligatoire.
Le schéma suivant aidera à comprendre la nature de ces difficultés :
i o — A la descente,
La passe B (r. dr.) pratiquée par faibles niveaux sans risques, devient inuti-
lisable : 1 m 50 de crue y forment des lames qui emplissent infailliblement les
embarcations ; la pirogue doit passer par C qui n'a pas assez d'eau en période
de sécheresse.
Mais en A, à 180 mètres en amont de BC, un étranglement : le « col » du
rapide, comme l'appellent les laotiens, détermine un violent courant qui, étant
donné la forme des berges, pousse vers la passe B. Pour éviter d'y être entraî-
nés, les piroguiers serrent d'aussi près que possible le berge M. Celle-ci est faite
de roches d'éboulis étalées en plage, dont malheureusement les plus grosses
garnissent toute l'avancée du promontoire M, interdisant le passage au-delà de
la limite des basses eaux. Aussi, nombreuses sont des embarcations qui ont
heurté les roches de M, les barreurs cherchant à tout prix à éviter l'entraine-
ment vers B.
20 — A la montée.
Le débit du chenal C, devenu considérable par l'afflux des premières
crues, vient se heurter à la sortie du chenal sur la dent rocheuse D dépassant
en hauteur, de 4 mètres environ, le niveau des basses eaux.
Ce choc de la nappe liquide la soulève en un gros bourrelet perpendiculaire
à la berge, aggravé de remous d'un puissant contre-courant remontant le long
de la rive gauche en aval de D.
Au passage de ce ressaut liquide, les pirogues, bien que déchargées, coulent
presque à chaque fois ; la cordelle seule restant pour les retenir.
Travail à exécuter. -A ce qui précède, rien n'est besoin d'ajouter pour faire
comprendre le travail à exécuter, aucune autre solution n'étant possible que
d'araser les obstacles.
Travail exécuté. — Explosion de six gros blocs en M et déplacement d'une
dizaine plus petits. Ces derniers hâlés vers le haut de la berge ou coulés en
profondeur dans la rivière.
En D, roche en place, mais schiste profondément faillé, le fera suffi à
l'abattage des 8 à 10 mètres cubes formant le saillant.
La profondeur étant de 3 mètres et plus, à proximité du pied de ce saillant
et à pic, tous les abats de la roche y furent directement coulées, à plat, en les
répartissant de l'amont vers l'aval.
Par contre, aux moyennes eaux, les indigènes redoutent fort la descente et
signalent un passage très difficile à doubler en montée, où le transbordement
est obligatoire.
Le schéma suivant aidera à comprendre la nature de ces difficultés :
i o — A la descente,
La passe B (r. dr.) pratiquée par faibles niveaux sans risques, devient inuti-
lisable : 1 m 50 de crue y forment des lames qui emplissent infailliblement les
embarcations ; la pirogue doit passer par C qui n'a pas assez d'eau en période
de sécheresse.
Mais en A, à 180 mètres en amont de BC, un étranglement : le « col » du
rapide, comme l'appellent les laotiens, détermine un violent courant qui, étant
donné la forme des berges, pousse vers la passe B. Pour éviter d'y être entraî-
nés, les piroguiers serrent d'aussi près que possible le berge M. Celle-ci est faite
de roches d'éboulis étalées en plage, dont malheureusement les plus grosses
garnissent toute l'avancée du promontoire M, interdisant le passage au-delà de
la limite des basses eaux. Aussi, nombreuses sont des embarcations qui ont
heurté les roches de M, les barreurs cherchant à tout prix à éviter l'entraine-
ment vers B.
20 — A la montée.
Le débit du chenal C, devenu considérable par l'afflux des premières
crues, vient se heurter à la sortie du chenal sur la dent rocheuse D dépassant
en hauteur, de 4 mètres environ, le niveau des basses eaux.
Ce choc de la nappe liquide la soulève en un gros bourrelet perpendiculaire
à la berge, aggravé de remous d'un puissant contre-courant remontant le long
de la rive gauche en aval de D.
Au passage de ce ressaut liquide, les pirogues, bien que déchargées, coulent
presque à chaque fois ; la cordelle seule restant pour les retenir.
Travail à exécuter. -A ce qui précède, rien n'est besoin d'ajouter pour faire
comprendre le travail à exécuter, aucune autre solution n'étant possible que
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Travail exécuté. — Explosion de six gros blocs en M et déplacement d'une
dizaine plus petits. Ces derniers hâlés vers le haut de la berge ou coulés en
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La profondeur étant de 3 mètres et plus, à proximité du pied de ce saillant
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