Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1909-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1909 01 septembre 1909
Description : 1909/09/01 (A12,N80)-1909/10/31. 1909/09/01 (A12,N80)-1909/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294872
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/02/2014
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 451
- .......... Page(s) .......... 474
- .......... Page(s) .......... 524
- .......... Page(s) .......... 540
- .......... Page(s) .......... 553
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- .......... Page(s) .......... 565
- .......... Page(s) .......... 566
- .......... Page(s) .......... 567
- .......... Page(s) .......... 568
- .......... Page(s) .......... 569
- .......... Page(s) .......... 570
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- .......... Page(s) .......... 573
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 573
- .......... Page(s) .......... 577
- .......... Page(s) .......... 578
- .......... Page(s) .......... 579
- .......... Page(s) .......... 583
- .......... Page(s) .......... 588
- .......... Page(s) .......... 589
- .......... Page(s) .......... 592
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trouvent facilement de l'herbe et de l'eau ; d'autre part. des terrains élevés,
également de brousse ou de forêts, à végétation de bambous, de lianes, de
bananiers sauvages, etc., sur lesquels le bétail peut se réfugier aussi bien en
saison sèche pour s'y nourrir, qu'en saison d'inondation, de juillet à octobre,
ces terrains présentent encore d'immenses étendues libres aussi bien en arrière
des berges du Mékong, que sur les plateaux de Kompong-Siêm, de Choeung-
Prey, du Chomcar-Loeu sur la rive droite, et sur ceux de Srey-Santhor sur la rive
gauche. Là, des troupeaux seront à même de se nourrir et de se développer -,
dans les mêmes conditions que le bétail actuel. Certaines parties de ces habitats -
sont du reste fréquentées par les races de bœufs ou de buffles sauvages, ainsi
que par le gros gibier à poil, qui vivent en troupeaux ou en bandes sans dépérir.
Sur ce dernier point encore, l'élevage dispose de l'élément suffisamment favora-
ble à son développement. #
Nous pourrions enfin ajouter que dans ces régions d'élevage, les fauves qui
harcèlent et déciment par ailleurs les troupeaux ne sont pas très répandus et
qu'en outre le pays, au point de vue des maladies du bétail, est presque privi-
légié. Il n'y a pas à constater ici comme en Afrique par exemple, ces affections
et épidémies à caractères trypanosomes et piroplasmoses, transportées et
inoculées par la mouche tsétsé et le tique qui n'ont pas été encore reconnus en
Indochine. Certes la peste bovine, la septicemie hémorrhagique, le charbon, la
fièvre aphteuse, etc., y sévissent, et parfois, avec intensité, mais ce sont des
fléaux que l'on retrouve dans tous les pays d'élevage, même en Europe.
De l'exposé des considérations générales qui précèdent, il n'est donc pas
exagéré de conclure que la circonscription de Kompong-Cham se prête, avec
toutes les chances de succès; à l'élevage et au développement de son bétail pour
les besoins propres à l'indigène et aux divers débouchés importants que lui
offre le pays.
L'inventaire, pour ainsi dire, des conditions de réussite de l'élevage ayant été
établi ci-dessus, il reste à indiquer succinctement les voies pratiques à suivre
pour amener l'indigène à augmenter son cheptel. Pour ces voies et moyens, les
uns sont du domaine de l'éleveur, les autres du domaine de l'Administration.
Quel est en effet le modus faciendi de l'indigène pour ce qui a trait au bétail.
C'est par petits nombres que s'élèvent les bestiaux. Les troupeaux apparte-
nant à un même propriétaire dépassant 5o têtes sont assez rares.
Les animaux domestiques vivent de la vie rustique, se multiplient au hasard
des rencontres. Chaque jour, taureaux, vaches, veaux, se formant en troupeaux,
à la sortie du village, s'en vont, tous les matins, généralement sans gardien ou
quelquefois conduits par des enfants, assurer leur nourriture en vaguant toute
la journée dans les terrains libres. Le soir venu, les bêtes rentrent sous la mai-
son du maître ou, dans un enclos à côté qui sert d'étable, ou bien demeurent
dans la brousse, sans que, les propriétaires s'en préoccupent autrement. Les
parcs ou étables sont souvent sans toit, toujours sans litières, terre nue, sans
pavé.. Les bêtes mélangent peu à peu leurs urines et fientes au sol qui devient
trouvent facilement de l'herbe et de l'eau ; d'autre part. des terrains élevés,
également de brousse ou de forêts, à végétation de bambous, de lianes, de
bananiers sauvages, etc., sur lesquels le bétail peut se réfugier aussi bien en
saison sèche pour s'y nourrir, qu'en saison d'inondation, de juillet à octobre,
ces terrains présentent encore d'immenses étendues libres aussi bien en arrière
des berges du Mékong, que sur les plateaux de Kompong-Siêm, de Choeung-
Prey, du Chomcar-Loeu sur la rive droite, et sur ceux de Srey-Santhor sur la rive
gauche. Là, des troupeaux seront à même de se nourrir et de se développer -,
dans les mêmes conditions que le bétail actuel. Certaines parties de ces habitats -
sont du reste fréquentées par les races de bœufs ou de buffles sauvages, ainsi
que par le gros gibier à poil, qui vivent en troupeaux ou en bandes sans dépérir.
Sur ce dernier point encore, l'élevage dispose de l'élément suffisamment favora-
ble à son développement. #
Nous pourrions enfin ajouter que dans ces régions d'élevage, les fauves qui
harcèlent et déciment par ailleurs les troupeaux ne sont pas très répandus et
qu'en outre le pays, au point de vue des maladies du bétail, est presque privi-
légié. Il n'y a pas à constater ici comme en Afrique par exemple, ces affections
et épidémies à caractères trypanosomes et piroplasmoses, transportées et
inoculées par la mouche tsétsé et le tique qui n'ont pas été encore reconnus en
Indochine. Certes la peste bovine, la septicemie hémorrhagique, le charbon, la
fièvre aphteuse, etc., y sévissent, et parfois, avec intensité, mais ce sont des
fléaux que l'on retrouve dans tous les pays d'élevage, même en Europe.
De l'exposé des considérations générales qui précèdent, il n'est donc pas
exagéré de conclure que la circonscription de Kompong-Cham se prête, avec
toutes les chances de succès; à l'élevage et au développement de son bétail pour
les besoins propres à l'indigène et aux divers débouchés importants que lui
offre le pays.
L'inventaire, pour ainsi dire, des conditions de réussite de l'élevage ayant été
établi ci-dessus, il reste à indiquer succinctement les voies pratiques à suivre
pour amener l'indigène à augmenter son cheptel. Pour ces voies et moyens, les
uns sont du domaine de l'éleveur, les autres du domaine de l'Administration.
Quel est en effet le modus faciendi de l'indigène pour ce qui a trait au bétail.
C'est par petits nombres que s'élèvent les bestiaux. Les troupeaux apparte-
nant à un même propriétaire dépassant 5o têtes sont assez rares.
Les animaux domestiques vivent de la vie rustique, se multiplient au hasard
des rencontres. Chaque jour, taureaux, vaches, veaux, se formant en troupeaux,
à la sortie du village, s'en vont, tous les matins, généralement sans gardien ou
quelquefois conduits par des enfants, assurer leur nourriture en vaguant toute
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