avant la publication du présent arrêté, auront la faculté de faire procéder au chargement à condition qu'ils aient déclaré lesdites quantités à l'Administration des Douanes et Régies qui fera les constatations nécessaires. La même faculté sera accordée aux exportateurs pour les quantités à expédier en vue de satisfaire à l'exécution des contrats de vente à terme, passés avant la publication du présent arrêté et dont les justifications seront produites à l'Administra- tion des Douanes et Régies.
Les déclarations relatives aux quantités prêtes à charger dans les conditions indiquées ci-dessus devront être faites le lendemain de la date du présent arrêté ; celles relatives aux contrats de vente à terme devront être faites dans les cinq jours qui suivront la date du présent arrêté..
Annam (Arrêté du 2 octobre 1911). — Les exportateurs qui ont en magasin des quantités de riz, paddys, ou dérivés prêtes à être chargées à bord des navires, chaloupes ou jonques se trouvant en rade ou au mouillage dans les ports ou localités ouvertes aux opérations de douane (importation et exportation) et pouvant justifier de contrats de frêt au engagements pris avec les armateurs, consignataires ou propriétaires de ces navires, chaloupes ou jonques avant la publication du présent arrêté, auront la faculté de faire procéder au chargement à condition qu'ils aient déclaré lesdites quantités à l'Administration des Douanes et Régies qui fera les constatations nécessaires.
La même faculté sera accordée aux exportateurs pour les quantités à expédier en vue de satisfaire à l'exécution des contrats de vente à terme, passés avant la publication du présent arrêté et dont les justifications seront produites à l'Administration des Douanes et Régies.
Les déclarations relatives aux quantités prêtes à charger dans les conditions indiquées ci-dessus devront être faites le lendemain de la date du présent arrêté, celles relatives aux contrats de vente à terme, devront être faites dans les cinq jours qui suivront la date du présent arrêté.
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La culture du manguier dans la province de Lai-Chau (Tonkin). — D'après une communication de M. l'Administrateur, chef de la province de Lailhau.
Les thais de la Rivière Noire cultivent depuis une soixantaine d'années, dans la vallée du Nam-Lai, une sorte de manguier qui donne tous les ans, en juin et jùillet, d'excellents fruits.
Ces mangues ont la saveur et la finesse de celles de Cochinchine, elles sont peut-être un peu plus épaisses et un peu moins longues. Les arbres ne sont pas greffés. Ils se reproduisent par la plantation des noyaux. Si on laisse pousser l'arbre naturellement, :on remarque que les fruits sont moins beaux et moins bons. Cependant beaucoup de thais ne s'en occupent que pour récolter et ne donnent aucun soin à cette plante.
D'autres, au contraire, font subir au manguier une véritable taille à laquelle viennent encore s'ajouter des scarifications de l'écorce. Voici les explications qui m'ont été données à ce sujet : Le noyau mis en terre, la germination se produit, ainsi que j'ai pu l'observer, au bout de quelques jours. En moins de deux mois, l'arbuste peut atteindre trente centimètres de hauteur. Lorsqu'il mesure environ cinquante centimètres, il faut enlever le bourgeon du sommet, pour faire descendre la sève. Cette opération est pratiquée deux fois seulement par an.
Au bout d'une année, on fait subir à l'arbre des scarifications verticales ayant une dizaine de centimètres chacune en ayant soin de ne pas les faire dans le prolongement l'une de l'autre ce qui ferait périr le pied. Lorsque l'arbre atteint une hauteur de 1 m 6o environ, on cesse de l'ébourgeonner; ce n'est du reste aussi que lorsqu'il a cette taille que l'on commence les scarifications, l'arbre a alors un an environ. Les scarifications, ne doivent être faites que vers
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