Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1911 01 mai 1911
Description : 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30. 1911/05/01 (A14,N90)-1911/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294783
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 331
- .......... Page(s) .......... 398
- Renseignement:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 465
- .......... Page(s) .......... 466
- .......... Page(s) .......... 467
- .......... Page(s) .......... 469
- .......... Page(s) .......... 469
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- .......... Page(s) .......... 475
- .......... Page(s) .......... 480
- .......... Page(s) .......... 494
- .......... Page(s) .......... 504
- 368 -
Je dois encore insister, mais à un autre point de vue, sur les résultats de ces
calculs trigonométriques : On dit souvent, en effet, et, je l'ai répété moi-même
dans les premiers chapitres de cette étude, que, si l'épaisseur des copeaux
d'écorce enlevés chaque jour est de i millimètre, on aura enlevé, au bout de
l'année, (300 jours environ de travail effectif), une longueur de 3o centimètres
d'écorce.
Or, ceci est inexact; car, d'après ce que nous venons de voir, l'écorce serait
enlevée sur une longueur de 42cm 42 pour un angle de 45°.
de 34 cm 65 pour un angle de 30°.
et non, dans les deux cas, sur une longueur de 3o centimètres seulement.
On confond, en effet, généralement l'épaisseur du copeau d'écorce-liber enlevé
chaque jour avec la longueur de la verticale intéressée par la même incision.
Et si j'ai répété moi-même cette erreur au début de cette étude, c'est que je ne
voulais pas traiter différents problèmes à la fois et que je me réservais d'étudier
la question plus en détail dans un chapitre particulier.
Ainsi, les chiffres sus-mentionnés s'entendent pour la longueur de la verticale
intéressée par les incisions pratiquées sous un angle de 45°. L'épaisseur du
copeau d'écorce, pour une verticale égale à i millimètre, est alors de 0 mm 7071.
Et nous comprenons maintenant la valeur réelle et l'inexactitude de ce que l'on
entend généralement par épaisseur du copeau d'écorce-liber enlevé à chaque
incision, appellation erronée, mais qui est passée cependant dans le langage
courant et qui peut, comme nous l'avons vu, prêter à confusion.
La contreverse que je viens d'analyser est une conséquence de la croyance en
une prétendue proportionnalité qui existerait entre les rendements et la surface
des écorces traitées, notion que je crois du reste avoir suffisamment combattue
dans les chapitres précédents. Je ferai cependant encore remarquer ici la contra-
diction qui existe entre l'idée primordiale et l'idée secondaire, puisque, si les
rendements étaient proportionnels à la surface des écorces enlevées, il ne devrait
pas y avoir lieu, au contraire, de chercher à ménager ces écorces.
Conclusion. — En conclusion, puisque, comme nous l'avons vu, il n'est
nul besoin de faire aux Hévéas de fortes blessures journalières pour en obtenir
le maximum utile, j'estime qu'enlever un peu plus ou un peu moins d'écorce-
liber n'a pas une bien grande importance au point de vue pratique; et c'est
pourquoi je me range à l'avis de ceux qui saignent sous un angle de 450.
Mais il ne faudrait pas croire que, dans ces conditions, il n'y ait jamais
d'accrocs à enregistrer, c'est-à-dire, que le latex ne puisse pas s'écouler de temps
en temps à terre. En effet, quoi que l'on fasse, et quel que soit le système de
saignée adopté, j'ai toujours remarqué que ces accidents pouvaient se produire,
et cela, même lorsque l'on prend la précaution d'humecter préalablement les
rigoles collectrices et les saignées proprement dites avec une burette à fine
embouchure.
Mais, c'est surtout les jours de pluie, alors que le tronc des Hévéas est encore
humide, que le latex déborde le plus facilement. Et c'est pourquoi l'on est alors
Je dois encore insister, mais à un autre point de vue, sur les résultats de ces
calculs trigonométriques : On dit souvent, en effet, et, je l'ai répété moi-même
dans les premiers chapitres de cette étude, que, si l'épaisseur des copeaux
d'écorce enlevés chaque jour est de i millimètre, on aura enlevé, au bout de
l'année, (300 jours environ de travail effectif), une longueur de 3o centimètres
d'écorce.
Or, ceci est inexact; car, d'après ce que nous venons de voir, l'écorce serait
enlevée sur une longueur de 42cm 42 pour un angle de 45°.
de 34 cm 65 pour un angle de 30°.
et non, dans les deux cas, sur une longueur de 3o centimètres seulement.
On confond, en effet, généralement l'épaisseur du copeau d'écorce-liber enlevé
chaque jour avec la longueur de la verticale intéressée par la même incision.
Et si j'ai répété moi-même cette erreur au début de cette étude, c'est que je ne
voulais pas traiter différents problèmes à la fois et que je me réservais d'étudier
la question plus en détail dans un chapitre particulier.
Ainsi, les chiffres sus-mentionnés s'entendent pour la longueur de la verticale
intéressée par les incisions pratiquées sous un angle de 45°. L'épaisseur du
copeau d'écorce, pour une verticale égale à i millimètre, est alors de 0 mm 7071.
Et nous comprenons maintenant la valeur réelle et l'inexactitude de ce que l'on
entend généralement par épaisseur du copeau d'écorce-liber enlevé à chaque
incision, appellation erronée, mais qui est passée cependant dans le langage
courant et qui peut, comme nous l'avons vu, prêter à confusion.
La contreverse que je viens d'analyser est une conséquence de la croyance en
une prétendue proportionnalité qui existerait entre les rendements et la surface
des écorces traitées, notion que je crois du reste avoir suffisamment combattue
dans les chapitres précédents. Je ferai cependant encore remarquer ici la contra-
diction qui existe entre l'idée primordiale et l'idée secondaire, puisque, si les
rendements étaient proportionnels à la surface des écorces enlevées, il ne devrait
pas y avoir lieu, au contraire, de chercher à ménager ces écorces.
Conclusion. — En conclusion, puisque, comme nous l'avons vu, il n'est
nul besoin de faire aux Hévéas de fortes blessures journalières pour en obtenir
le maximum utile, j'estime qu'enlever un peu plus ou un peu moins d'écorce-
liber n'a pas une bien grande importance au point de vue pratique; et c'est
pourquoi je me range à l'avis de ceux qui saignent sous un angle de 450.
Mais il ne faudrait pas croire que, dans ces conditions, il n'y ait jamais
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