Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1911 01 mars 1911
Description : 1911/03/01 (A14,N89)-1911/04/30. 1911/03/01 (A14,N89)-1911/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529477p
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 229
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 245
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 262
- La piroplasmose du cheval dans le Sud-Annam, par M. H. SCHEIN, Institut Pasteur de Nha-Trang, Annam........... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 266
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 270
- .......... Page(s) .......... 272
- .......... Page(s) .......... 283
— 277 -
*
* * *
Considérations sur la plantation de l'Hévéa aux Straits Settlements. —
M. le Comte de Bondy, Consul de France à Singapore communique les renseignements suivants
sur le choix des terrains destinés à la culture de l'Hévéa et sur les divers écartements adoptés
dans les plantations de la Péninsule Malaise. Nous avons déjà, donné des extraits d'un rapport
de M. Trilles, Vice-Consul à Singapore, sur l'Hévéa Brasiliensis et sur la législation applicable
à la main d'œuvre dans ce pays. (Voir ; Bulletin Economique de l'Indochine septembre-
octobre 1910, p. 642) : Nous signalons à nos lecteurs le P. S. au rapport de M. de Bondy,
qui contient des avis fermes sur un certain nombre des questions qui lui avaient été poséés.
(N. D. L'I.-C).
- l. - Ecarlement des plants dans les plantations qui se font actuellement ? (voir
aussi le P. S.).
La distance de 4 m 5o par 4 m 50 ou de 4 m 80 par 4 m 80 a été longtemps presque exclu-
sivement appliquée; En 1908 le nombre moyen d'arbres plantés par acre (40 a 46) était de
168, soit un écartement de 4m8 x 4m8, mais en 1909 une tendance à préférer 5 m 10 x
5m10 soit 153 arbres semble se manifester.
En 1910, on essaye diverses modes de plantations variant entre 3m 60 x 3 m 60 et 6 m x 6 m.
L'écartement de 3 m 6 x 6 est assez en faveur en ce moment surtout à Perak.
Mais il importe de considérer que le développement des racines dépend de la richesse du
sol, et que, par conséquent dans une terre riche et grasse, l'écartement des plants peut et
doit être encore plus profitable à là plante que dans le sol pauvre et pierreux. Les partisans
des plantations serrées, 3m6 x 3m 60 ou 3m 60 y 4m5 donnent comme raisons de leur
préférence :
Que leur système assure un rendement plus grand pendant les trois premières années et
que par conséquent, étant donné une surface de saignée plus étendue, on récolte pendant cette
période plus de latex ; — que les arbres plus nombreux donnent aussi plus d'ombre et que la
croissance des mauvaises herbes, par conséquent les frais de sarclage sont ainsi diminués ; -
que le nombre plus grand des arbres compense la perte de ceux qui meurent ; — que les arbres
rapprochés sont mieux défendus contre les ravages du vent.
Ces raisonnements, défendables d'ailleurs (1), sont néanmoins facilement battus en brèche
par les arguments qui militent en faveur du système contraire que je ne crains pas, en raison
de l'étude particulière que j'ai faite des questions se rapportant à la culture de l'Hévéa, de
recommander et de préférer pour les motifs suivants :
La plantation serrée retarde le développement des arbres et nuit à leur vigueur. Les jeunes
plants sont forcés, pour trouver l'air et la lumière, de pousser en hauteur au grand détriment
de leurs branches latérales.
-, Les racines nutritives s'allongent de 3o à 60 centimètres par an suivant la nature du sol et
SI les arbres ne sont pas assez écartés, leurs racines respectives s'enchevêtrent et forment
bien vite une masse plus ou moins compacte. Ce fait se produit généralement quand les arbres
sont en pleine croissance et prêts à être saignés, et cette lutte pour la vie leur cause le plus
grand préjudice.
En outre les différentes et nombreuses maladies du caoutchouc, notamment le Fomes, se
propagent très vite de racine à racine. Si, plus tard, on est forcé de donner de l'air à la plan-
tation en pratiquant des éclaircies, le système de couper les arbres qui sont de trop constitue
C1) Pour notre part, nous déconseillerions nettement, comme M. de Bondy d'ailleurs, une
plantation trop serrée, comnw celle' de 3 m 60 X 3 m 60 par exemple (N. D. L'I.-C.).
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Considérations sur la plantation de l'Hévéa aux Straits Settlements. —
M. le Comte de Bondy, Consul de France à Singapore communique les renseignements suivants
sur le choix des terrains destinés à la culture de l'Hévéa et sur les divers écartements adoptés
dans les plantations de la Péninsule Malaise. Nous avons déjà, donné des extraits d'un rapport
de M. Trilles, Vice-Consul à Singapore, sur l'Hévéa Brasiliensis et sur la législation applicable
à la main d'œuvre dans ce pays. (Voir ; Bulletin Economique de l'Indochine septembre-
octobre 1910, p. 642) : Nous signalons à nos lecteurs le P. S. au rapport de M. de Bondy,
qui contient des avis fermes sur un certain nombre des questions qui lui avaient été poséés.
(N. D. L'I.-C).
- l. - Ecarlement des plants dans les plantations qui se font actuellement ? (voir
aussi le P. S.).
La distance de 4 m 5o par 4 m 50 ou de 4 m 80 par 4 m 80 a été longtemps presque exclu-
sivement appliquée; En 1908 le nombre moyen d'arbres plantés par acre (40 a 46) était de
168, soit un écartement de 4m8 x 4m8, mais en 1909 une tendance à préférer 5 m 10 x
5m10 soit 153 arbres semble se manifester.
En 1910, on essaye diverses modes de plantations variant entre 3m 60 x 3 m 60 et 6 m x 6 m.
L'écartement de 3 m 6 x 6 est assez en faveur en ce moment surtout à Perak.
Mais il importe de considérer que le développement des racines dépend de la richesse du
sol, et que, par conséquent dans une terre riche et grasse, l'écartement des plants peut et
doit être encore plus profitable à là plante que dans le sol pauvre et pierreux. Les partisans
des plantations serrées, 3m6 x 3m 60 ou 3m 60 y 4m5 donnent comme raisons de leur
préférence :
Que leur système assure un rendement plus grand pendant les trois premières années et
que par conséquent, étant donné une surface de saignée plus étendue, on récolte pendant cette
période plus de latex ; — que les arbres plus nombreux donnent aussi plus d'ombre et que la
croissance des mauvaises herbes, par conséquent les frais de sarclage sont ainsi diminués ; -
que le nombre plus grand des arbres compense la perte de ceux qui meurent ; — que les arbres
rapprochés sont mieux défendus contre les ravages du vent.
Ces raisonnements, défendables d'ailleurs (1), sont néanmoins facilement battus en brèche
par les arguments qui militent en faveur du système contraire que je ne crains pas, en raison
de l'étude particulière que j'ai faite des questions se rapportant à la culture de l'Hévéa, de
recommander et de préférer pour les motifs suivants :
La plantation serrée retarde le développement des arbres et nuit à leur vigueur. Les jeunes
plants sont forcés, pour trouver l'air et la lumière, de pousser en hauteur au grand détriment
de leurs branches latérales.
-, Les racines nutritives s'allongent de 3o à 60 centimètres par an suivant la nature du sol et
SI les arbres ne sont pas assez écartés, leurs racines respectives s'enchevêtrent et forment
bien vite une masse plus ou moins compacte. Ce fait se produit généralement quand les arbres
sont en pleine croissance et prêts à être saignés, et cette lutte pour la vie leur cause le plus
grand préjudice.
En outre les différentes et nombreuses maladies du caoutchouc, notamment le Fomes, se
propagent très vite de racine à racine. Si, plus tard, on est forcé de donner de l'air à la plan-
tation en pratiquant des éclaircies, le système de couper les arbres qui sont de trop constitue
C1) Pour notre part, nous déconseillerions nettement, comme M. de Bondy d'ailleurs, une
plantation trop serrée, comnw celle' de 3 m 60 X 3 m 60 par exemple (N. D. L'I.-C.).
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