Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1911 01 mars 1911
Description : 1911/03/01 (A14,N89)-1911/04/30. 1911/03/01 (A14,N89)-1911/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529477p
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 229
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 245
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 262
- La piroplasmose du cheval dans le Sud-Annam, par M. H. SCHEIN, Institut Pasteur de Nha-Trang, Annam........... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 266
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 270
- .......... Page(s) .......... 272
- .......... Page(s) .......... 283
- 272 —
ÉTRANGER
Le Riz « Sauvage » de l'Afrique tropicale. — Nous avons reproduit dans le dernier
Bulletin Economique de l'Indochine une communication présentée par M. Ammann, Chef
du Service Chimique du Jardin Colonial, à l'Académie des Sciences et à la Société nationale
d'Agriculture sur un riz « sauvage » du Sénégal. Or, à la même époque, M. Aug. Chevalier,
l'éminent explorateur scientifique, étudiait de son côté dans le Journal d'Agriculture tropicale
de janvier 1911, le riz sauvage de l'Afrique tropicale. Ses observations se rapprochent beau-
coup de celles de M. Ammann et tout porte à croire que les deux espèces sont identiques.
La plante se rencontre en Afrique Occidentale et Centrale là où existent des dépres ions
inondées à la saison des pluies. On la trouve dans le moyen et bas Sénégal ; elle est très abon-
dante dans tout le moyen Niger, de Ségou à Tomboucton et probablement au-delà, dans le
haut de la boucle du Niger, dans certaines parties du Mossi, dans la pénéplaine de Gourma,
dans les marais du Baguirmi et au Sud du lac Tchad où elle fut trouvée pour la première fois
en 1853 pas l'illustre Barth. M. Chevalier l'y a retrouvée cinquante ans après et l'a mentionnée
dans les rela ions du voyage de la mission Chari-Tchad.
La plante n'a pas encore reçu de description botanique, mais au retour de la mission du
Tchad, M. Chevalier l'a distribuée aux principaux herbiers d'Europe sous le nom d'Oryza
Barthii A. Chev.. M. Stapf en a fait l'Oryza sylvestris Stapf, var. Barthii in Herb. Kew,
mais M. Chevalier pense que la plante doit être considérée comme une espèce autonome,
Oryza sylvestris désignant des riz cultivés en Afrique Occidentale caractérisés par la longue
arête des glumelles et se différenciant du riz sauvage par des caractères assez sérieux
Suivent quelques particularités de l'espèce que l'on peut rapprocher de celles données par
M. Ammann. L'Oryza Barthii ne croit pas en touffes, mais émet des stolons qui atteignent
plusieurs décimètres de longueur et produisant cà et là des groupes de deux à cinq tiges un
peu écartées les unes des autres. C'est ce caractère qui fait regarder la plante comme vivace
par M. Chalot mais, dans la nature, les stolons rampent pendant sept mois de l'année dans des
terrains desséchés et durs comme une roche ; ils ne peuvent sans doute dans ces conditions
résister à la grande sécheresse sondanaise, et la fin de la saison des pluies les grains déta-
chés qui ont lontemps flotté à la surface de la vase molle par suite du retrait des eaux, se
dessèchent. Aussitôt leur long barbillon s'arc-boute par suite de l'hygroscopicité et enterre
profondément la graine qui ne germera qu'au retour des eaux environ six à sept mois plus tard.
Comme pour toutes les céréales rencontrées à l'état sauvage les grains mûrs se détachent
de l'épi avec la plus grande facilité. La récolte se fait de la manière indiquée par M. Ammann.
De juillet à septembre cette plante transforme certains marais en excellents pâturages ; les
tiges s'élèvent ensuite, la panicule dépassant toujours de quelque décimètres le niveau de l'eau.
Les indigènes ne se livrent à la récolte de ce riz que lorsque les ravages causés par les
insectes ou les intempéries ont compromis la récolte des céréales cultivées. Il ne donne que de
faibles rendements et sa récolte est laborieuse. Il se vend très cher et toujours en petite
quantité ; c'est une denrée de luxe et de fait il a une saveur très fine.
M. Chevalier ajoute que ce riz est si répandu qu'il lui parait possible qu'il soit identique à
la forme sauvage de l'Inde déjà signalée par Roxburgh et à laquelle A. de Candolle fait ainsi
allusion dans l'Origine des plantes cultivées : « elle croît en abondance au bord des lacs,
le grain est recherché par les riches, mais on ne le sème pas parce qu'il est peu productif ».
Tous ces faits s'appliquent à cette plante et on sait de plus que la plupart des espèces de grami-
nées des marais du Soudan se retrouvent dans l'Inde.
*
* *
La Fertilisation des rizières en Chine. - Dans le Hawaïan Forester and Agri-
iulturist de mai 1910, M. F. G. Krauss, agronome, résume les observations qu'il a faites, IÕrs
d'un voyage en Chine et au Japon, sur la culture du riz et du coton. Au cours de son étude,
FICHB
FICHE
ÉTRANGER
Le Riz « Sauvage » de l'Afrique tropicale. — Nous avons reproduit dans le dernier
Bulletin Economique de l'Indochine une communication présentée par M. Ammann, Chef
du Service Chimique du Jardin Colonial, à l'Académie des Sciences et à la Société nationale
d'Agriculture sur un riz « sauvage » du Sénégal. Or, à la même époque, M. Aug. Chevalier,
l'éminent explorateur scientifique, étudiait de son côté dans le Journal d'Agriculture tropicale
de janvier 1911, le riz sauvage de l'Afrique tropicale. Ses observations se rapprochent beau-
coup de celles de M. Ammann et tout porte à croire que les deux espèces sont identiques.
La plante se rencontre en Afrique Occidentale et Centrale là où existent des dépres ions
inondées à la saison des pluies. On la trouve dans le moyen et bas Sénégal ; elle est très abon-
dante dans tout le moyen Niger, de Ségou à Tomboucton et probablement au-delà, dans le
haut de la boucle du Niger, dans certaines parties du Mossi, dans la pénéplaine de Gourma,
dans les marais du Baguirmi et au Sud du lac Tchad où elle fut trouvée pour la première fois
en 1853 pas l'illustre Barth. M. Chevalier l'y a retrouvée cinquante ans après et l'a mentionnée
dans les rela ions du voyage de la mission Chari-Tchad.
La plante n'a pas encore reçu de description botanique, mais au retour de la mission du
Tchad, M. Chevalier l'a distribuée aux principaux herbiers d'Europe sous le nom d'Oryza
Barthii A. Chev.. M. Stapf en a fait l'Oryza sylvestris Stapf, var. Barthii in Herb. Kew,
mais M. Chevalier pense que la plante doit être considérée comme une espèce autonome,
Oryza sylvestris désignant des riz cultivés en Afrique Occidentale caractérisés par la longue
arête des glumelles et se différenciant du riz sauvage par des caractères assez sérieux
Suivent quelques particularités de l'espèce que l'on peut rapprocher de celles données par
M. Ammann. L'Oryza Barthii ne croit pas en touffes, mais émet des stolons qui atteignent
plusieurs décimètres de longueur et produisant cà et là des groupes de deux à cinq tiges un
peu écartées les unes des autres. C'est ce caractère qui fait regarder la plante comme vivace
par M. Chalot mais, dans la nature, les stolons rampent pendant sept mois de l'année dans des
terrains desséchés et durs comme une roche ; ils ne peuvent sans doute dans ces conditions
résister à la grande sécheresse sondanaise, et la fin de la saison des pluies les grains déta-
chés qui ont lontemps flotté à la surface de la vase molle par suite du retrait des eaux, se
dessèchent. Aussitôt leur long barbillon s'arc-boute par suite de l'hygroscopicité et enterre
profondément la graine qui ne germera qu'au retour des eaux environ six à sept mois plus tard.
Comme pour toutes les céréales rencontrées à l'état sauvage les grains mûrs se détachent
de l'épi avec la plus grande facilité. La récolte se fait de la manière indiquée par M. Ammann.
De juillet à septembre cette plante transforme certains marais en excellents pâturages ; les
tiges s'élèvent ensuite, la panicule dépassant toujours de quelque décimètres le niveau de l'eau.
Les indigènes ne se livrent à la récolte de ce riz que lorsque les ravages causés par les
insectes ou les intempéries ont compromis la récolte des céréales cultivées. Il ne donne que de
faibles rendements et sa récolte est laborieuse. Il se vend très cher et toujours en petite
quantité ; c'est une denrée de luxe et de fait il a une saveur très fine.
M. Chevalier ajoute que ce riz est si répandu qu'il lui parait possible qu'il soit identique à
la forme sauvage de l'Inde déjà signalée par Roxburgh et à laquelle A. de Candolle fait ainsi
allusion dans l'Origine des plantes cultivées : « elle croît en abondance au bord des lacs,
le grain est recherché par les riches, mais on ne le sème pas parce qu'il est peu productif ».
Tous ces faits s'appliquent à cette plante et on sait de plus que la plupart des espèces de grami-
nées des marais du Soudan se retrouvent dans l'Inde.
*
* *
La Fertilisation des rizières en Chine. - Dans le Hawaïan Forester and Agri-
iulturist de mai 1910, M. F. G. Krauss, agronome, résume les observations qu'il a faites, IÕrs
d'un voyage en Chine et au Japon, sur la culture du riz et du coton. Au cours de son étude,
FICHB
FICHE
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Jardin d'agronomie tropicale Jardin d'agronomie tropicale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jardin d'agronomie tropicale" or dc.contributor adj "Jardin d'agronomie tropicale")Institut national d'agronomie de la France d'outre mer Institut national d'agronomie de la France d'outre mer /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Institut national d'agronomie de la France d'outre mer" or dc.contributor adj "Institut national d'agronomie de la France d'outre mer") France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 172/186
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6529477p/f172.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6529477p/f172.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6529477p/f172.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6529477p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6529477p