Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1911 01 mars 1911
Description : 1911/03/01 (A14,N89)-1911/04/30. 1911/03/01 (A14,N89)-1911/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529477p
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 229
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 245
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 262
- La piroplasmose du cheval dans le Sud-Annam, par M. H. SCHEIN, Institut Pasteur de Nha-Trang, Annam........... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 266
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 270
- .......... Page(s) .......... 272
- .......... Page(s) .......... 283
- 263 —
issues de nos éducations expérirmntales, on en choisit 100 qui sont élevées pour la production
des graines à distribuer. 1
Il est curieux de constater la progression de la qualité des cocons. A mon arrivée, la pre-
mière éducation comptait 1.555 cocons au kilogramme. L'éducation n° 2 ayant pour origine
l'éducation expérimentale n° 2 ne donne que 1.248 cocons au kilog, l'éducation suivante
1.230 et maintenant 1.100. On voit par là, que la race sélectionnée maintient sa supériorité
dans les éducations industrielles.
Opérations de grainage. — Malgré ces éducations industrielles, il ne nous était pas pos-
sible de fournir assez de pontes : j'ai donc envoyé M. Merckel acheter à Banam et à Mot-Krast-
Sas des cocons aux indigènes, cocons que nous sélectionnons a l'œil puis examinons suivant la
méthode Pasteur; ces pontes étaient ensuite distribuées gratuitement. Grâce au bienveillant
appui. de M. l'Administrateur-Délégué de Banam, j'ai pu entrer en relations avec un éducateur
très sérieux auquel j'ai donné des pontes provenant de nos éducations expérimentales et qui
nous prévenait lorsque les cocons étaient formés. Nous avons donc là une sorte de succursale
de notre grainage industriel, qui nous permet d'avoir des cocons de bonne origine.
Cette éducation indigène nous a permis de constater la supériorité de notre grainage, et par
cela même, les résultats pratiques donnés par le service de la sériciculture. Alors que dans
les lots de Banam d'origine indigène, nous avons constaté jusqu'à 70% de cocons atteints de
pébrine, c'est-à-dire impropres à la reproduction, à peu près à la même époque nos graines ne
donnaient que 7 de vers malades et les deux derniers lots 4 ; il y a encore certains pro-
grès à réaliser puisque-nous arrivons à peine à 2 à la station.
Glacière. — En partant d'une éducation expérimentale, nous ne pouvons avoir des œufs à
distribuer que tous les 40 jours. C'est pourquoi, en nous servant de la glacière, nous avons
retardé l'éclosion de 100 pontes, de sorte qu'actuellement nous avons une éducation expéri-
mentale de 10 pontes, une éducation industrielle de 100 pontes, une autre éducation indus-
trielle de 100 pontes, retardée de 18 jours. La glacière nous sert aussi à mettre les feuilles de
Pontes en réserve lorsque les demandes ne concordent pas avec la production.
Propagande séricicole. — Jusqu'au 31 décembre, la Station a distribué 97.000 pontes
contre 28.000 durant toute l'année 1909. Quant à la propagande séricicole proprement dite,
elle a été faite par M. Merckel qui a porté ses efforts sur les villages de Mot-Krast-Sas et les
environs de Banam. Ces tournées ont eu lieu à peu près tous les mois aux époques coincidant
avec la montée des vers ; elles avaient pour but de provoquer et de recueillir des demandes
de graines.
Vers la fin d'avril, nous avons reçu de Banam tout un lot de cocons dont les papillons étaient
atteints de rouge. Cette maladie spéciale au sud de l'Indochine, est produite par une bactérie
extrêmement petite. Le papillon malade a l'abdomen plus ou moins rosé et lorsqu'on l'écrase
Pour l'examiner, il donne une bouillie ayant absolument la couleur de la lie de vin. Cette maladie
qui n'est pas très grave en ce sens qu'elle ne tue pas le ver, doit être cependant combattue, car
les cocons provenant d'animaux affaiblis sont moins beaux. Le 31 mai, j'ai envoyé M. Merckel
procéder à la désinfection des magnaneries infestées en se servant de 1° l'eau de javelle 2° de
crésyl.
Tous les paniers et ustensiles furent plongés dans ces désinfectants et brossés ; quant aux
locaux, ils furent enduits, à l'aide d'une seringue de jardinage, des deux liquides antiseptiques
dont il est question plus haut.
l' Résultats. — L'eau de javelle, malgré la très faible dose employée (deux litres pour toute
la magnanerie) et l'aération pour ainsi dire infime des locaux cambodgiens, incommoda beau-
coup les vers de l'éducation suivante dont un très grand nombre périt. Ce désinfectant pour-
tunt si efficace, doit être complètement écarté de la sériciculture et l'extrême sensibilité des
vers aux vapeurs de chlore mérite d'être signalée.
issues de nos éducations expérirmntales, on en choisit 100 qui sont élevées pour la production
des graines à distribuer. 1
Il est curieux de constater la progression de la qualité des cocons. A mon arrivée, la pre-
mière éducation comptait 1.555 cocons au kilogramme. L'éducation n° 2 ayant pour origine
l'éducation expérimentale n° 2 ne donne que 1.248 cocons au kilog, l'éducation suivante
1.230 et maintenant 1.100. On voit par là, que la race sélectionnée maintient sa supériorité
dans les éducations industrielles.
Opérations de grainage. — Malgré ces éducations industrielles, il ne nous était pas pos-
sible de fournir assez de pontes : j'ai donc envoyé M. Merckel acheter à Banam et à Mot-Krast-
Sas des cocons aux indigènes, cocons que nous sélectionnons a l'œil puis examinons suivant la
méthode Pasteur; ces pontes étaient ensuite distribuées gratuitement. Grâce au bienveillant
appui. de M. l'Administrateur-Délégué de Banam, j'ai pu entrer en relations avec un éducateur
très sérieux auquel j'ai donné des pontes provenant de nos éducations expérimentales et qui
nous prévenait lorsque les cocons étaient formés. Nous avons donc là une sorte de succursale
de notre grainage industriel, qui nous permet d'avoir des cocons de bonne origine.
Cette éducation indigène nous a permis de constater la supériorité de notre grainage, et par
cela même, les résultats pratiques donnés par le service de la sériciculture. Alors que dans
les lots de Banam d'origine indigène, nous avons constaté jusqu'à 70% de cocons atteints de
pébrine, c'est-à-dire impropres à la reproduction, à peu près à la même époque nos graines ne
donnaient que 7 de vers malades et les deux derniers lots 4 ; il y a encore certains pro-
grès à réaliser puisque-nous arrivons à peine à 2 à la station.
Glacière. — En partant d'une éducation expérimentale, nous ne pouvons avoir des œufs à
distribuer que tous les 40 jours. C'est pourquoi, en nous servant de la glacière, nous avons
retardé l'éclosion de 100 pontes, de sorte qu'actuellement nous avons une éducation expéri-
mentale de 10 pontes, une éducation industrielle de 100 pontes, une autre éducation indus-
trielle de 100 pontes, retardée de 18 jours. La glacière nous sert aussi à mettre les feuilles de
Pontes en réserve lorsque les demandes ne concordent pas avec la production.
Propagande séricicole. — Jusqu'au 31 décembre, la Station a distribué 97.000 pontes
contre 28.000 durant toute l'année 1909. Quant à la propagande séricicole proprement dite,
elle a été faite par M. Merckel qui a porté ses efforts sur les villages de Mot-Krast-Sas et les
environs de Banam. Ces tournées ont eu lieu à peu près tous les mois aux époques coincidant
avec la montée des vers ; elles avaient pour but de provoquer et de recueillir des demandes
de graines.
Vers la fin d'avril, nous avons reçu de Banam tout un lot de cocons dont les papillons étaient
atteints de rouge. Cette maladie spéciale au sud de l'Indochine, est produite par une bactérie
extrêmement petite. Le papillon malade a l'abdomen plus ou moins rosé et lorsqu'on l'écrase
Pour l'examiner, il donne une bouillie ayant absolument la couleur de la lie de vin. Cette maladie
qui n'est pas très grave en ce sens qu'elle ne tue pas le ver, doit être cependant combattue, car
les cocons provenant d'animaux affaiblis sont moins beaux. Le 31 mai, j'ai envoyé M. Merckel
procéder à la désinfection des magnaneries infestées en se servant de 1° l'eau de javelle 2° de
crésyl.
Tous les paniers et ustensiles furent plongés dans ces désinfectants et brossés ; quant aux
locaux, ils furent enduits, à l'aide d'une seringue de jardinage, des deux liquides antiseptiques
dont il est question plus haut.
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